Mais « qui » est attentif lorsque toutes les habitudes mentales, tous les choix, toutes les répulsions, tous les automatismes mentaux de l’ego sont absents ? Et d’où émane la prodigieuse intensité d’énergie qui se révèle lors d’un silence intérieur véritable (qui ne résulte plus d’une volonté de l’ego) ?
Catégorie : K-L
Médiation et Univers Par Robert Linssen
D’instant en instant, émanent du champ de conscience universelle des paquets d’ondes de probabilité Ceux-ci forment le niveau ultime de toute matière y compris celle du cerveau humain. Celui-ci, grâce à son énorme complexité cellulaire et sa finesse de perception a la capacité de répondre à tout instant à ces paquets d’ondes par un accueil d’une certaine qualité. Cet accueil peut-être adéquat ou inadéquat.
Robert Linssen : Électronique Psychique - Réincarnation - Physique Moderne
Depuis cette expérience fondamentale, appelée « Samadhi » en Inde, je me suis intéressé passionnément à la structure exacte des constituants ultimes de la Matière. Je sentais avec une certaine acuité que les énergies spirituelles auxquelles j’étais soudainement sensibilisé provenaient autant des profondeurs de ma propre constitution cellulaire que d’autres domaines encore mystérieux. Je me plongeai alors dans l’étude de la biologie, de la physico-chimie et, finalement, la physique nucléaire. Quelle était bien la nature de ces électrons, de ces neutrons, de ces protons ? Quelle pouvait bien être la nature de ce champ unitaire et de l’énergie universelle formant la substance même des mondes visibles et invisibles ?
R. Linssen : La perception globale immédiate
A chaque instant, des pensées se présentent dans le champ de notre esprit. Elles se présentent sous forme de mots, d’images. Très souvent, ces pensées n’ont pas été choisies de propos délibéré pour répondre adéquatement aux circonstances. Ce sont les pensées que S. Freud et St. Zweig appelaient les pensées « intruses ». En bref, elles sont là. Elles sont là comme autant d’échos constants, automatiques, rapides du passé dont l’ombre portée masque la clarté du Présent
Robert Linssen : L'équilibre pensée-sentiment et la mutation
Comment déconditionner l’esprit ? C’est en cela que réside partiellement ce que Krishnamurti appelle une « impossible question » par le fait que la pensée qui tente d’opérer ce déconditionnement n’est elle-même dans son état actuel de fonctionnement que conditionnement et facteur de conditionnement. L’attention devrait s’appliquer à l’étude de la nature de la pensée elle-même.
Le processus de création selon S. Lupasco
Ainsi les procédures de toute connaissance ne révèlent pas un Moi conscient s’opposant à un Objet extrinsèque, mais une dynamique d’énergies antagonistes dont l’imbrication engendre des processus cognitifs multiples. C’est le monde qui se connaît lui-même, en même temps qu’il évolue et se crée.
Paul Kolodjensky : Pouvoir contre nature
Chacun d’entre nous, respire, mange, bouge, pense, perçoit ce qui l’environne d’une manière toute naturelle. Tous ceux qui nous ont précédé dans l’existence et qui, par conséquent ont sur les nouveaux-venus, le seul avantage de l’expérience, s’acharnent à nous faire accepter leurs conceptions de l’existence. Tous les moyens sont bons pour nous faire vivre selon des critères établis pour que nous devenions ce qu’ils veulent que nous devenions, et, en aucun cas, pour que nous puissions être ce que nous sommes : chacun est un être unique, aux perceptions propres, aux pulsions propres, aux capacité propres.
Stéphane Lupasco : L’énergétique sociologique
Aucune société, quelle qu’elle soit, ne peut exister sans ces paramètres de l’antagonisme énergétique : attraction et répulsion, homogénéité et hétérogénéité, avec propriété d’actualisation et de potentialisation respective, s’interdisant le passage à l’absolu, d’un côté comme de l’autre de ses constituants structuraux et systématisants
W. Labriola : Au sujet de L. Adams Beck
L’Occident met toujours l’accent sur la matière. Dès l’âge de trois ans, les enfants sont habitués, en Europe, en Amérique, à pleurer jusqu’au moment où ils obtiennent tout ce qu’ils veulent. En Asie, sur ces hauts plateaux du Tibet, où se promène ce jeune homme, « Ormond » tel est son nom, découvre que l’enseignement reçu est fait d’enfantillages, de pacotilles, que ses maitres étaient totalement ignorants, dépourvus de sagesse, d’évolution, et il en rit. Il réalise que tout ce qu’il a appris est faux et vain. Il faut au plus vite dépasser ces enseignements traditionnels et aller tout droit à la Vérité par la simplicité.
W. Labriola : Comment approcher le Bouddhisme ?
Pour les Chrétiens c’est un mot précis, le « je » qui compte ses sacrifices et ses prières, et les offre en échange d’une belle place au ciel. En Extrême-Orient, la religion est moins intéressée. Le moi n’existe pas. Seules existent les apparences du moi. Nous sommes reliés à tout l’univers. Rien n’est continu, tout est transitoire. Nous faisons donc partie d’un tout, lorsque nous le découvrons, nous sommes délivrés de l’illusion et sommes heureux.