Robert Linssen : A quoi servent les réunions spirituelles?

Aucune tradition, aucune autorité spirituelle, aucune soi-disant révélation ne peut nous aider à mieux nous connaître. Nous connaître est essentiel. […] Pour nous connaître, il suffit de lire le livre vivant que le destin étale devant nous en toute simplicité, d’instant en instant. Page après page, de moment en moment, le livre se déroule mais nous ne voulons pas le lire. Nous préférons nous intoxiquer sous l’action des innombrables narcotiques spirituels que nous offrent les religions, les théologies. Le livre de la vie ne peut être lu qu’en acte, au cours d’une lucidité attentive à nos réactions lors de nos rapports avec autrui.

Robert Linssen : La Solitude suprême

Les compagnons les plus bruyants ne sont pas ceux que nous pensons généralement. Ils ne sont pas seulement extérieurs. Ils sont surtout intérieurs. Ce sont nos pensées, les images que nous avons déifiées, les croyances, les dogmes, les identifications multiples aux personnes et aux objets matériels ou spirituels.

le docteur Lefebure : Les phosphènes et le mixage phosphénique

La présence du phosphène provoque un dégagement d’énergie qui amène un afflux d’idées, d’associations d’idées, signe d’intelligence, si au moment du phosphène on se concentre sur des idées. Mais lorsqu’il s’agit de fixer un objet, un son ou une pensée dans sa mémoire, il faut l’avoir choisi avant, afin que le dégagement d’énergie se concentre sur la chose en question. Le mixage phosphénique favorise aussi l’esprit d’initiative. Pratiqué avant le sommeil, il rend celui-ci plus facile et les rêves plus lumineux. Il a aussi la faculté d’améliorer les contacts sociaux.

Francis Lefébure : L'homosophie sagesse des similitudes

Or, quel est l’organe neutre du corps humain ? Par excellence le cœur, en même temps récepteur et émetteur du sang; il tient le point d’équilibre entre les piles respiratoire et digestif, entre la vie végétative et la vie de relation (seul organe de la vie végétative dont les fibres musculaires sont rouges comme celles de la vie de relation). D’ailleurs l’enroulement des fibres cardiaques, en hélices spirales infinies parce que anatomosées, la présence au centre du cœur du tourbillon sanguin et la forme conique du cœur prouvent bien le rapport de cet organe avec la forme spirale. Évidemment ce n’est pas un cône parfait…

Dante maitre spirituel, un entretien avec Louis Lallement

Les dogmes et les définitions de foi ne sont jamais que des évocations, en termes humains rationnels, de réalité qui dépasse toutes ces mises en forme. Un maître Zen a dit: «Les concepts sont pour le vrai spirituel plus dangereux que les serpents.» Un véritable maître spirituel, connaît non seulement ces expériences, mais ce qu’elles représentent, où elles se situent, ce qu’elles vous apportent. En cela, Dante c’est le christianisme vécu pur et simple.

Emmanuel Lazinier : Rencontre avec un prophète dévalué

La pensée de Comte n’est-elle pas à l’opposée de celle que nous prônons dans la revue ? Du moins mon correspondant avait-il lu, lui, au moins une partie de l’œuvre volumineuse de celui que nous considérons comme un des pères-fondateurs du scientisme, que nous ne connaissons, en général, que par des intermédiaires, notamment Littré et Stuart Mill. Les quelques extraits d’Auguste Comte qui étaient joints laissaient à réfléchir. Les contemporains de ce philosophe ne se seraient-ils pas mépris sur le sens véritable de ses spéculations ? Comte a-t-il réellement professé le scientisme qu’on lui attribue traditionnellement ? La question reste ouverte. Espérons du moins que cet article fasse une petite sape discrète dans le rempart qui sépare Auguste Comte du public, et incite à lire ces textes, peut-être d’une surprenante actualité, alors que la science tend à réconcilier l’objectif et le subjectif.

Maurice Lambilliotte : Du bon usage de la conscience...

Si l’on accepte ce qui est plus qu’un postulat intellectuel, plus qu’une hypothèse, plus que le fruit d’une conception de l’homme et du monde, une réalité qu’il est loisible à chacun de percevoir, avec laquelle chacun de nous cohabite, mieux encore, qui est nous-même à son plus haut degré de singularité (par rapport au pluriel de nos facultés et de nos états collectifs), il est évident qu’il faut reconnaître à cette « conscience », le rôle éminent qui est le sien. Qu’il faut en faire (et volontairement) le centre vivant aussi, de toute intelligence car cette conscience est vraiment notre outil fondamental, le socle de notre personnalité, aussi bien que le réservoir de ses formes d’avenir, en fait, de tout notre potentiel d’évolution exhaustive et d’adaptation.

le Docteur Jean-Pierre Kauffmann : Acupuncture et astrologie

Les Chinois considèrent deux types d’organes, les organes pleins et les organes creux. Le cœur, la rate, le pancréas sont indissociables du poumon, du rein et du foie. Les organes creux qui y correspondent sont la vésicule biliaire pour le foie, l’intestin grêle pour le cœur, l’estomac pour la rate, le gros intestin pour le poumon et la vessie pour le rein. On a donc ainsi des couples qui se forment, un organe creux correspondant à un organe plein. Les Chinois disent que les organes pleins sont des « organes trésors », c’est-à-dire qu’ils recèlent finalement la substance de toute chose et que les organes creux sont les « organes ateliers »…

Stéphane Lupasco : Pour une nécessaire mutation de la logique de l'entendement

Cette troisième matière est la matière la plus dense du noyau atomique et en même temps, chose étonnante, de la matière psychique, comme je le montre dans plusieurs de mes travaux . Dans cet état de coexistence antagoniste et contradictoire, de semi-potentialisation et de semi-actualisation, les énergies de l’homogène et de l’hétérogène, prennent, dans le système neuropsychique, conscience d’elles-mêmes, en inaugurant cette propriété considérable du système nerveux central de l’homme, de la conscience de la conscience et de la connaissance de la connaissance.