José Lorenzatto : La lévitation est-elle prouvée ?

En laboratoire, et par des statistiques, on pourra obtenir une confirmation à petite échelle du fait que toutes, ou presque toutes, les personnes possèdent quelques facultés parapsychologiques manifestes ou latentes. Mais de vrais phénomènes parapsychologiques, particulièrement ceux à effets physiques, ne pourront jamais être obtenus en laboratoire dans leur dimension réelle, et, moins encore, avec la fréquence que les statistiques mathématiques exigent. Vouloir soumettre l’histoire et la parapsychologie — en tant que science et vérité — à la statistique et au laboratoire, est une erreur très grave. C’est l’homme de science qui doit s’adapter aux exigences de la réalité et non pas la réalité aux concepts pré-établis par certains scientifiques.

Joëlle Wintrebert : Le dédoublement extériorisation consciente de l'âme

Corps subtil, corps astral, double, « corps spirituel » de saint Paul, et jusqu’à la « pensée suprême », le Noûs des gnostiques, activité psychique la plus haute du mystique, que de qualificatifs attribués à l’évocation de ce concept !… Cette « âme » est si bien dissociée de son enveloppe matérielle que l’homme a de tous temps imaginé qu’il pouvait la perdre, se la faire dérober, la vendre même, comme son bien le plus précieux, le plus inestimable…

le Docteur Eugène Osty et présentation : L’au-delà est en nous

La relation entre sujet et personne-objectif, ci-dessus brièvement énoncée, impose cette conséquence. Cette conséquence en entraîne une autre et c’est celle-là qui donne vue sur un étrange horizon : si les sujets puisent en nous la notion de notre devenir, c’est que notre esprit sait le rôle que nous jouons dans le drame de la vie, cependant que notre intelligence d’ordinaire usage, notre raison, l’ignore totalement et n’en prend conscience que sensation par sensation, action après action.

Beethoven, Bach, Mozart, ou... Rosemary Brown ? Un reportage de Joël André

Liszt. Chopin, Schubert, Beethoven, Bach et Mozart, Schumann, Berlioz, Brahms, Rachmaninov, Grieg, Debussy et Stravinsky. La mort a-t-elle vraiment mis fin à l’activité créatrice de ces treize compositeurs ? Sont-ils, au contraire, à l’origine des œuvres musicales que produit par centaines, depuis 1964, le médium britannique Rosemary Brown (1916-2001) ? Dérision, indifférence, méfiance. Enquêtes. Expertises, recours à l’ordinateur. Et peu à peu, à partir de 1968, une partie de la presse et de la critique musicale se font à l’idée que cette « musique de l’au-delà » pourrait bien être authentique. Car il ne s’agit pas d’expertes imitations — Rosemary Brown a d’ailleurs une formation musicale très rudimentaire — mais d’œuvres entièrement originales. Ce que l’on décèle, ce n’est pas seulement le « style » d’un Liszt, d’un Chopin ou d’un Rachmaninov, mais leur intuition et leur démarche créatrices mêmes…

le Dr Jacques Oudot : Médecine systématique et espace thérapeutique

Dans la pratique, chacun d’entre nous peut d’ores et déjà s’exercer à cette nouvelle méthodologie thérapeutique que nous baptiserons « spatiothérapie » ; il suffit d’être attentif à l’agencement de l’espace qui est entre nous et les autres, c’est-à-dire entre nous autres, puisque chacun est au moins l’autre d’un autre (nous ne sommes tous que « autres »). Si on est attentif à la disposition des objets les uns par rapport aux autres, et à l’espace qui nous est commun avec cet agencement d’objets, on est obligé d’interagir ; le seul fait de participer à cet espace d’agencement, ou de réagencement, nous conduit à une certaine délectation ; on devient acteur du monde interpersonnel de la délectation ; c’est le début de la thérapie interactive.

le professeur Robert Tocquet : Les phénomènes paranormaux et la prestidigitation

C’est parfois vers les prestidigitateurs que nous reportons notre désir inné de mystère, héritage ancestral d’un très lointain passé. Car si nous répugnons en général au miracle, nous en acceptons volontiers les apparences. L’illusionniste, qui crée l’impossible, fait toucher l’invraisemblable et jongle avec le rêve, fait naître en nous un étonnement résigné, un état d’acceptation servile et de crédulité qui nous entraînent dans un monde merveilleux, lequel rejoint souvent celui de nos propres songes ou se rattache à cet autre univers imaginaire qu’enfante quelquefois notre volonté de puissance ou notre besoin de créer.

René Fouéré : Déconcertantes soucoupes ou l'Aérodynamique bafouée

Les objets cylindriques ou en forme de parallélépipèdes rectangles sont aérodynamiquement médiocres. Le cas de la sphère — en artillerie, le boulet a été remplacé par l’obus ! — est franchement mauvais, mais celui du cube est le pire de tous. C’est un véritable défi à l’aérodynamique, dont il bafoue toutes les règles. Un défi qui a pourtant été jeté, car il paraît bien établi — et nous avions eu jadis la stupeur de nous en rendre compte — que des « soucoupes volantes » cubiques, ou peu s’en faut, ont été observées.

Raymond Réant : Un radiesthésiste parle

Il est compréhensible que les rationalistes éprouvent quelque difficulté à accepter les phénomènes psychiques en tant que manifestations de « l’âme ». Personnellement, je ne vois pas très bien comment l’on pourrait l’étudier scientifiquement. En fait, une telle affirmation est ambiguë. C’est pourquoi actuellement un grand nombre d’hommes de science conscients de cette contradiction s’efforcent de comprendre les possibilités paranormales en faisant abstraction de leurs connaissances acquises dans les milieux universitaires traditionnels.

Jean-Louis Victor : L’étrange cas de Lesage

« Ce qui frappe tout d’abord le spectateur devant le tableau de Lesage, c’est la profusion, la richesse prodigieuse, l’originalité des ornements et la minutie presque acrobatique du détail. Mais il ne faut pas s’arrêter à cette habileté, et il suffit de se reculer un peu pour se rendre compte que la composition d’ensemble est impeccable, les coloris sont harmonieux et les masses s’équilibrent parfaitement. Ce chef-d’œuvre de patience, cette miniature d’une finesse unique en son genre se révèle à l’examen d’ensemble un grand tableau admirablement composé dont peu à peu le charme vous envahit, charme étrange, inquiétant, qui, si vous le laissez agir, fera paraître à vos yeux éblouis une immense et merveilleuse construction architecturale conçue dans on ne sait quelle lointaine planète ? C’est un temple avec ses voûtes, ses colonnades, le détail de ses galeries et de ses frises. C’est la façade d’un hallucinant palais des Mille et une Nuits qu’on aurait entièrement terminée et posée sur le sol et qui, peu à peu et d’un seul bloc, s’élèverait lentement vers le ciel ! Où est l’auteur mystérieux de cet angoissant palais, quel est le génial architecte de ce temple inconnu ? »