Jacques Salomé : A propos de la tendresse

Je crois que la tendresse est un chemin, souvent difficile, connu ou inconnu, qu’on peut suivre ou ne pas suivre. Pour le suivre, peut-être faut-il accepter de dépasser des peurs et des préjugés. Je crois que nous sommes dans une culture, dans une civilisation où la tendresse paraît redoutable car elle est associée à une possible érotisation des relations et à une crainte plus ou moins développée de la dépendance. On a peur de tomber sous l’emprise de quelqu’un en acceptant de se laisser aller à « recevoir » de lui.

Dorion Sagan : Sexualité et créativité

Ce dernier point est très important. Il montre que quelque chose doit être en œuvre pour contenir, diriger, filtrer le flot incessant des associations qui germent dans l’esprit du créateur, et pour choisir parmi celles-ci. L’effet exercé par la logique sur le chaos indifférencié des idées artistiques et scientifiques en formation est presque semblable, à un point qui en est presque alarmant, à celui exercé par la sélection naturelle sur l’évolution des espèces vivantes. Peut-être que l’hémisphère gauche de notre cerveau, linéaire, digital, verbal, et conceptuel s’entraîne dans l’exercice de cette faculté sur l’hémisphère droit, analogique et non verbal.

Sarah Maïa : La spirale de notre vie

Chacune de ces planètes, ayant commencé son cheminement sur cet escalier de la vie, va à un moment transiter / passer sur l’Ascendant et colorer pendant une durée qui dépendra de son temps de révolution (temps qu’elle met pour se retrouver au-dessus du même degré zodiacal) de son énergie le domaine de vie / maison dans laquelle elle voyage.

N. Sri Ram : Questions et réponses

Le deuxième moyen proposé, c’est un rejet ou une dissolution continuelle de toutes les images mentales non nécessaires. Si nous disons non nécessaires, nous aurons à nous demander quelles sont les images qui sont nécessaires et celles qui ne le sont pas. Cela demande du discernement, de la vision. Supposons que certaines images mentales soient indésirables, des images d’une nature sensuelle ou violente par exemple, supposons que ces images s’éveillent dans mon mental. Comment pourrai-je les rejeter ? Je leur dirai : allez-vous en, mais elles reviendront et je dirai : quand je cherche à les chasser elles reviennent. Aussi le rejet de ces images mentales est une chose difficile, et si nous employons le mot dissolution, comment peut-on dissoudre une image et la réduire à rien ? Alors, pourrez-vous demander, que vais-je faire de ces images ?

Dr Swami Hridayananda Mataji : A quoi ça sert ?

Le but est d’atteindre l’évolution la plus haute. La raison d’être du travail est de vous amener à ce niveau. Si vous réussissez à accomplir votre tâche comme il le faut, en acceptant les situations dans lesquelles vous vous trouvez placé, en accomplissant votre tâche aussi parfaitement que vous le pouvez et en vous absorbant totalement dans ce que vous faites, vous contribuez alors à votre évolution. Cela ne vous empêche pas d’essayer d’améliorer votre situation. Ne vous méprenez pas, je ne veux pas dire que si vous faites un travail particulièrement déplaisant vous devez continuer sans essayer de trouver une meilleure situation…

N. Sri Ram : Le chant de la vie

C’est parce que la vie est essentiellement une unité, bien que les éléments et forces par lesquelles elle s’exprime soient multiples dans leur harmonie, qu’il y a tant de beauté dans la manifestation. Le sens de la beauté ne peut avoir sa source dans le raisonnement ou dans un processus purement mental. Il est plus inclusif et plus fondamental que ces processus. L’unité qui existe dans la Vie cherche à étendre son harmonie dans tout le cosmos, et dans chaque être individuel. Il y a, parmi les divers processus de la Nature, une tendance vers la beauté, une intelligence toujours présente qui opère de manière extrêmement subtile, et apporte, dès qu’une voie lui est ouverte, toute l’harmonie possible.

N. Sri Ram : Manas et bouddhi

Le mental qui est en rapport avec la matière est appelé, dans la philosophie hindoue, MANAS ; mais le mental en rapport avec l’esprit est nommé BOUDDHI. C’est un seul mental, une seule conscience, mais avec deux aspects tournés dans deux directions. En général, « Bouddhi » est traduit par « Intuition spirituelle ». C’est la cause spirituelle qui connaît intuitivement. Le mot Bouddhi est apparenté à celui de Bouddha, qui signifie « l’illuminé » ou « éveillé ». Bouddhi donne l’illumination complète. Dans la philosophie hindoue il y a plusieurs systèmes, mais tous font cette distinction fondamentale entre Bouddhi et Manas. Ces deux principes sont toujours inclus dans la constitution de l’homme. La conscience en nous est une, il n’y a pas plusieurs consciences en nous. Mais il y a deux aspects, deux modes d’action de notre conscience.

Gérard-Henry Baudry : La vie intérieure de Pierre Teilhard

Plus que jamais Dieu se manifeste à lui comme « le Seul Suffisant et l’Unique Nécessaire ». « Je vous avoue, confie-t-il à un correspondant, que si je ne L’avais pas comme une sorte de Lumière m’attirant au fond et au-delà de toutes choses, non seulement je ne garderais pas une minute de plus sur les épaules le fardeau de choses indéniablement caduques qui rendent parfois la discipline et la vérité chrétiennes dures à porter, mais je ne verrais plus aucune raison sérieuse de me livrer à un travail scientifique. »

N. Sri Ram : La véritable nature de l'homme

La nature de la conscience dans son essence, c’est de recevoir des impressions. Actuellement je ne pense pas du tout, je me borne à vous regarder. Je reçois des impressions de vous tous qui êtes là, de cette pièce, de sa forme, des couleurs qui y sont. Donc la conscience, à l’opposé de la pensée, n’est que la capacité de recevoir des impressions. Non seulement elle reçoit ces impressions, mais elle les retient et la conservation de ces impressions, de ce qui s’est produit, c’est la mémoire. J’ai reçu tant d’impressions de tellement de choses depuis ma naissance, mais, qu’est-ce qui maintient ces différentes impressions comme si elles étaient enfermées dans un sac ou dans une boîte au lieu de se dissiper ?

N. Sri Ram : L'expansion sans profondeur

Chercher le bonheur ne procure jamais le bonheur. L’image mentale vers laquelle on tend est rarement, ou jamais, atteinte. La recherche, à son début, vient d’un manque en nous. Le bonheur peut venir, mais pour quelle raison se met-on à sa recherche ? A cause d’un vide ressenti, et qui n’est du reste pas comblé par l’obtention de ce qu’on cherche. Plus intense est le désir d’une chose, moins son obtention a de chance d’apporter la satisfaction.