L’évolution tout entière (la vie) de l’homme, depuis sa conception jusqu’à sa mort, est fonction d’un très grand nombre de processus, parfaitement explicables et expliqués du point de vue matériel et psychique en appliquant des lois naturelles de caractère matériel, psychique ou les deux à la fois, mais en passant sous silence les éléments qui ont donné naissance à ces processus. Pourtant, si tous ces processus, en nombre presque infini et d’une subtilité dépassant l’entendement humain, sont expliqués du point de vue scientifique, matériel et psychique, rien n’en est expliqué du point de vue cosmique, du point de vue de l’origine des phénomènes qui se produisent, des lois qui les conditionnent, du point de vue des impulsions qui obligent les matières et les psychismes à se soumettre à des comportements qui conditionnent la vie et l’évolution d’une créature, en un mot : de la conduite de l’évolution du cosmos et des corpuscules qui se meuvent dans l’univers.
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Alfred Herrmann : Le mystérieux subconscient
Maintes philosophies ou religions, se sont efforcées de définir les parties constitutives de la personne humaine. Ces tentatives et les dogmes qui en ont été déduits n’ont apporté que des résultats exagérément simplistes ; ou bien, en appliquant cette méthode, le problème n’a été résolu que d’un seul point de vue, souvent subjectif. La partition en un corps matériel et une âme immortelle, par exemple, est trop élémentaire. Les partitions effectuées par différentes théories spiritualistes d’origine chinoise, hindoue, arabe, les concepts chrétiens, théosophiques et j’en oublie, comprennent beaucoup d’aspects positifs mais n’envisagent jamais l’ensemble du problème.
Alfred Herrmann : Le domaine paranormal et la science
Le mot « paranormal » ne figure pas, en général, dans les dictionnaires. On lui prête, le plus souvent, la signification de « processus qui ne peut pas être démontré d’une manière rigoureuse par des investigations scientifiques ». Dès lors, un très grand nombre de processus, considérés par la science officielle comme étant normaux, deviennent paranormaux puisqu’ils ne peuvent être caractérisés d’une manière rigoureuse par aucune investigation scientifique. Et, ce qui plus est, parmi les existences et les comportements paranormaux, il faut ranger les éléments de base les plus essentiels de la physique, la chimie, de toutes les sciences qui traitent de la matière et des énergies ainsi que de la biologie et de la plupart des sciences qui traitent du monde vivant et surtout de l’homme.
Wei Wu Wei : Réflexions
Tous les phénomènes ne sont que le résultat d’une objectivation (de notre mental). Ils sont nécessairement conditionnés et soumis à la chaîne de la causalité. La causalité étant soumise à ce que nous concevons comme Temps et Espace, implique le Temps et l’Espace et vice-versa. La causalité et la volonté doivent être considérées comme l’expression d’un processus unique.
Jacques de Backer : Conscience, Langage, Vérité
Il m’a paru intéressant d’établir une relation entre la parole et la conscience, car on peut penser qu’il y a coïncidence entre le « champ » de la conscience et la parole comme expression de la pensée. En fait, si « l’être conscient » est aussi un pensé, la parole sera, pour une part nécessairement, l’expression du pensé de la conscience.
Robert Linssen : La libre Discipline de la Conscience
Cette conscience, qui tel un témoin silencieux réside au plus intime de l’être, « dans la caverne du cœur » comme disent les Vedas peut transmettre au chercheur sincère quel que soit les ténèbres dans lesquelles il se trouve plongé des indications de plus en plus précises. Mais la précision de ces conseils, ne se développe que pour autant que l’homme matérialise immédiatement à la surface du monde, dans la vie que l’on nomme banale, les suggestions qu’il perçoit dans les profondeurs de sa conscience intérieure. Car, ne l’oublions pas : la mission de l’homme spirituel est double. Il doit spiritualiser la matière et matérialiser l’esprit. Les révélations de la science contribuent étonnamment à élucider le premier point.
René Fouéré : Esquisses de notes

Si ma conscience n’est pas individuelle, ma mort, au sens usuel du terme, devient impossible. C’est seulement si l’on est totalement détaché du reste de l’univers qu’on peut être individuellement détruit, tout au moins sur le plan de la conscience. Il faut être totalement individuel pour pouvoir totalement disparaître, tant que l’univers subsiste.