Michael Mendizza : Les limites de la pensée et de la connaissance

Un bref résumé de la recherche de vingt-cinq ans de David Bohm Nous faisons face à un effondrement de l’ordre social général et des valeurs humaines qui menace la stabilité du monde entier. Les connaissances existantes ne peuvent pas relever ce défi. Il faut quelque chose de beaucoup plus profond — une approche entièrement nouvelle. […]

Joan Tollifson : Présence non conceptuelle et humilité épistémologique

Je peux douter que l’objet que vous semblez tenir soit un pistolet, un téléphone, un avocat, une illusion d’optique, une hallucination, une ombre, une mouche volante dans mon œil ou une représentation créée par le cerveau, un peu comme les icônes sur un ordinateur, mais je ne peux pas douter de la nature brute ou de la présence de cette forme. Et c’est ce que j’entends par expérience directe de la réalité. Juste cette forme, cette présence indéniable.

Nikolaus Lehner : Comprendre les contradictions de l’inconscient humain et de la réalité en général

Le Dr Lehner aborde ici un récit fascinant sur les contradictions et les absurdités intrinsèques de l’inconscient humain ; un récit qui comporte une implication profonde et qui change la vie : nous sommes toujours et inévitablement en contact avec l’infini et l’éternité, car ce sont les racines de notre être. En prime, le Dr Lehner explique comment une telle idée est liée aux fondements de la physique et nous aide à trouver un moyen de penser la réalité dans son ensemble, et pas seulement notre propre psychologie.

Dans l’écoute est la transformation II. Discussion avec Krishanmurti

Pour les noms complets des participants, voir ici. J.U. : À Varanasi, vous avez parlé au fil des années. Deux types de personnes vous ont écouté. Un groupe est engagé dans une révolution totale à tous les niveaux, tandis que l’autre est attaché au statu quo, c’est-à-dire à tout le courant de la tradition tel qu’il […]

Fred Matser : Réconcilier les polarités de la danse

Traduction libre 17/12/2023 Une brève introduction Fred Matser est le fondateur et le président de la Fondation Essentia et de la Fondation Fred, ainsi qu’un acteur humanitaire néerlandais de premier plan. Actif dans la transformation sociale et écologique, il est le fondateur et le cofondateur d’un large éventail de fondations caritatives qui couvrent les domaines […]

Marc Beigbeder : Le pont-lavie

(Pensées hors du rond sous la direction de Marc Beigbeder : Revue La liberté de l’Esprit. No 12. Hachette Juin 1986) La tradition occidentale dominante oscille entre la sensation (ou la perception) et le concept, pour accéder à la connaissance. Il est vrai que de Descartes à Einstein elle met tout de même à son […]

Stéphane Lupasco : La topologie énergétique

(Pensées hors du rond sous la direction de Marc Beigbeder : Revue La liberté de l’Esprit. No 12. Hachette Juin 1986) Les dialectiques des espaces-temps et des temps-espaces Kant, comme on sait, considérait les données spatio-temporelles comme des cadres a priori de la sensibilité. Cependant, pour les physiciens et les biologistes, quels qu’ils soient, l’espace et […]

Marc Beigbeder : Originalités du champ biologique et du niveau fin

La logique, c’est la description réduite au schème. Tout système peut être considéré, logiquement, comme couplage de deux tendances ou orientations ou po­larisations antithétiques, l’une à l’identi­té, à la répétition, au même, au stable, à l’homogène, l’autre à la différence, à la va­riance, au changement, à l’instable, à l’hétérogène. Ce qui spécifierait le champ biologique, c’est que la seconde y domine statistiquement dans le conflit, non sans précarité.

Marc Beigbeder : L’idéologie de la conscience claire et du concept

Consultez n’importe quel épisté­mologue, n’importe quel théoricien de la scientificité. Il vous dira que la Science n’est pas une photographie; que le fait scientifique n’est pas une constatation, mais une construction; que tout fait scien­tifique, comme cette électricité que vous voyez (ou plutôt ne voyez pas) courir, est inséparable d’une théorie, c’est-à-dire d’un ensemble de concepts, lui-même in­ séparable des faits qu’il abstrait, édifie, or­ganise. Que les concepts n’ont rien d’abso­lu; que ce sont des modes dialectiques de relations entre l’homme et le monde; qu’ils se transforment et même changent as­sez radicalement avec le temps, et du mê­me coup les faits. Que l’histoire des Sciences n’est pas tant celle d’une addi­tion ou d’une cumulation de connaissan­ces que de mutations de connaissances; pas tant celle du déploiement de la Raison que de métamorphoses de raison; pas tant continuité conceptuelle que discontinuité conceptuelle. Bref, la Science, c’est une succession — quand ce n’est pas une juxtaposition — hétérogène autant que homo­gène, de grilles, c’est-à-dire de modèles ou supermodèles, qui intelligibilisent et opè­rent circonstanciellement le « réel »; la dernière grille ayant l’avantage de résou­dre les difficultés des précédentes, jusqu’à ce que se découvrent les siennes, et ainsi de suite indéfiniment.