Le rapport psychanalyse-éducation avait fait une première apparition en France, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais c’était dû à l’atmosphère de réparation historique du moment. Comme le souligne Juliette Favez-Boutonnier, co-fondatrice des Centres psychopédagogiques : « Il y avait eu la guerre. On cherchait des moyens de faire quelque chose pour les enfants qui ne rentraient pas dans les règles de la scolarité et du comportement. Après la guerre, on était donc dans une période d’espoir. On pensait pouvoir faire quelque chose de mieux. Il y avait une atmosphère de foi. Tout le monde était d’accord pour dire : il faut faire quelque chose pour les enfants qui n’arrivent pas à suivre. »…
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Micheline Flak : Le Yoga à l'école pour développer l'attention

Sous couvert de vitesse et de consommation passive les jeunes se sont laissés dépouiller du temps du rêve et de l’aptitude à inventer. Les enseignants ont beau faire : ils affrontent des enfants qui ne peuvent plus tenir en place et qui rappellent immanquablement l’image symbolique du singe ivre, évoquée dans les textes tibétains comme parangon du mental débridé. La sagesse traditionnelle, comme nous le verrons, a toujours insisté sur la nécessité de reconditionner l’attention avant de songer à restructurer les couches profondes de la personnalité.
Bernard This : L’haptonomie
On en parle à partir du moment où on a été touché dans sa propre vie, comme Leboyer qui a revécu quelque chose — pas forcément sa naissance parce que toute son expérience d’adulte s’y était rajoutée. Sa conclusion a été de dire « si l’enfant est très sensible, faisons tout pour diminuer ces violences, n’en rajoutez pas inutilement, prenez conscience de la nécessité d’accueillir l’enfant ». Et il a centré son effort sur l’accueil. Franz Veldman, lui, a bien montré que l’accueil ne commence pas le jour où l’enfant est né, mais bien avant.
Dr Swami Hridayananda Mataji : A quoi ça sert ?
Le but est d’atteindre l’évolution la plus haute. La raison d’être du travail est de vous amener à ce niveau. Si vous réussissez à accomplir votre tâche comme il le faut, en acceptant les situations dans lesquelles vous vous trouvez placé, en accomplissant votre tâche aussi parfaitement que vous le pouvez et en vous absorbant totalement dans ce que vous faites, vous contribuez alors à votre évolution. Cela ne vous empêche pas d’essayer d’améliorer votre situation. Ne vous méprenez pas, je ne veux pas dire que si vous faites un travail particulièrement déplaisant vous devez continuer sans essayer de trouver une meilleure situation…
Jack G. Patterson : Nos enfants peuvent nous instruire
Notre individualité qui se réincarne, le Soi Supérieur a, à un niveau spirituel, une vie personnelle riche et fertile, construite à partir d’une longue série de vies. Quitter la béatitude et la perfection de ce monde-là pour entrer dans les limitations d’une incarnation physique est un « sommeil et un oubli ». Les Grecs appelaient cela « boire les eaux du Léthé ». Mais le poète précise que cet oubli n’est pas complet parce que, de ce niveau spirituel que nous devons perfectionner tout au long de cette vie terrestre, nous amenons avec nous nos capacités et nos expériences incomplètes.
Micheline Flak : Le yoga trait d'union - pédagogie d'Orient - pédagogie d'Occident
« On n’enseigne pas ce qu’on sait, on enseigne ce qu’on est ». L’adage n’est en vérité ni d’Orient, ni d’Occident. Il n’appartient ni au passé, ni au présent. La validité en est universelle et l’enseignement quand il le véhicule n’en a pas davantage le monopole. Devant un chef-d’œuvre, et c’est aussi vrai des découvertes scientifiques, on oublie le pays d’origine.
Jean Biès : A l’école de l'humanité nouvelle: l'ashram d’Aurobindo a Pondichéry
L’être humain est composé de quatre niveaux ou plans : Le plan physique, correspondant au corps, avec ses organes, ses muscles et ses nerfs, et s’ouvrant aux régions subconscientes ; le plan vital, correspondant à l’ensemble des désirs, impulsions, passions positives et négatives ; le plan mental, correspondant à l’activité pensante ; le plan psychique, enfin, correspondant à « l’âme », intermédiaire entre le moi et l’Un transcendant, ou Soi, et s’ouvrant aux régions illuminées, intuitives, surmentales et supramentales, qui forment le « supraconscient ». Alors que notre système d’éducation, tributaire du dualisme cartésien, ne reconnaît que l’existence du corps et du cerveau et forme un être amputé de l’essentiel, le « libre progrès » s’intéresse simultanément à l’éducation de ces quatre plans.
le Dr. W. Labriola : L'Enfant et la Nature
Partout il y a alternance d’activité et de repos. Aux jours succèdent les nuits, aux printemps et aux étés succèdent les automnes et les hivers. Après nos agitations et nos vacarmes, par contre il est rare que nous vivions des moments de détente ou de silence. Pour cette raison, j’ai toujours conseillé aux parents d’inculquer à leurs enfants l’amour du silence et de la détente succédant à une phase d’activité, de vacarme ou de tension. Cinq minutes par jour suffisent, mais elles sont comme quelques gouttes d’éternité dans l’océan déchaîné du temps.
André Niel : Krishnamurti Philosophe et Pédagogue
L’éducation se fait surtout par l’exemple, mais cet exemple a toujours été désastreux. Ici, Krishnamurti se montre impitoyable envers les méthodes officielles d’enseignement actuellement en vigueur dans tous les pays. Ces méthodes n’aboutissent qu’à fournir de bons robots de la pensée, d’excellents imitateurs, mais non des créateurs. Nos examens, nos concours sont des machineries inhumaines : ils ne servent qu’à produire les agents des corps disciplinaires dont l’État a besoin pour défendre le respect de ses Mythes et maintenir le règne de l’inégalité.
Charles Hanriot : Autour de Krishnamurti
Or, si nous nous penchons sur les différentes disciplines religieuses, nous constatons partout un processus d’accumulation, de saturation, d’explosion, ou, en d’autres termes, de chaos, de formation, de désintégration. Cette désintégration se produit après un long processus de maturation, le plus souvent sous l’effet d’un choc. Le Zen nous montre des moines cherchant la vérité, passant des années à cette recherche et subissant brutalement le choc provoqué par le maître et qui les mène au satori.