Louis-Marie Vincent : Champ morphobiotique – Structure invisible de l'être humain

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Je dirais pour conclure que le champ morphogénétique ou morphobiotique tel qu’il vous a été exposé ressemble furieusement à la définition de l’âme que donnait Saint Thomas d’Aquin : Anima Forma Corporis, l’âme est la forme du corps… cette forme que vient remplir une matière. Il est significatif qu’à l’heure où la physique tente de découvrir l’esprit, la théologie catholique tend à retrouver la tradition juive, laquelle n’a jamais considéré l’âme comme strictement immatérielle. Bien entendu, les ressemblances avec d’autres termes tels que : aura, corps éthérique, mots qui nous sont familiers, ne sont pas fortuites.


André Niel : Les grands appels de l'humanisme contemporain

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Ce message est celui d’un humanisme qui rassemble tous les hommes dans une seule action, progressive, unitaire et harmonieuse. Cette vision de l’homme n’est limitée par aucune finalité, elle est un humanisme intégral. Il n’existe plus aucun but extérieur au rapport essentiel qui rattache, originellement, l’homme à l’univers et les hommes entre eux. Vivre ce rapport originel est la liberté, la spontanéité créatrice, où s’exprime enfin sans entraves le conscient-existant fondamental.


David Guerdon : Le sang de Saint Janvier

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On s’est déjà beaucoup interrogé sur le mystère du sang de saint Janvier, cette antique relique si précieuse au cour de tout Napolitain, sang qui, dans son ampoule, se liquéfie à des dates précises. Ce cas, que la science n’a pu expliquer, a attiré l’attention d’éminents parapsychologues, comme le docteur Hubert Lar­cher et le professeur Hans Bender. Mais on sait moins que la province de Naples est particulièrement favorisée pour ce genre de miracles. Que doit-on penser de ces phénomènes ? Et de l’abondance relative de ces cas de liquéfaction sanguine dans une région si délimitée ?


Carlo Suarès : L'évolution du subjectif dans la nature

La naissance de la liberté, est la naissance de ca­ractères isolés, individuels, qui affranchissent le sujet des réactions rigoureusement déterminées de l’espèce. Cela ne veut dire aucunement que ces réactions individuelles ne sont pas déterminées, mais elles le sont par des causes qui sont devenues individuelles. Ce je se met à avoir des réactions qui lui sont propres, il devient à lui tout seul une nou­velle espèce. Mais du fait qu’il s’applique dès lors à protéger et à faire durer son équilibre, (son je, ses réactions particulières), il s’oppose à l’équilibre plus général qu’il désire atteindre, il s’oppose à sa propre essence, et sa liberté devient cela même: qui l’enchaîne.


Quand la pensée gouverne l’atome : Les « Sujets-à-Métaux », un reportage de Joël André

Il faut d’abord savoir qu’il existe chez tout sujet Psi, aussi sincère qu’il soit, de puissantes moti­vations pour « forcer » le phénomène lorsque celui-ci tarde à se produire. Il faut donc que l’ex­périence elle-même dissuade le sujet de tricher, même inconsciemment. C’est pourquoi, en labo­ratoire, nous lui demandons d’obtenir des trans­formations structurales du métal, sans qu’il sache le moins du monde comment on obtient cela par la voie normale. Ainsi le résultat ne peut être, s’il survient, que d’origine paranormale. Dans une prestation publique, le sujet a ten­dance à exagérer l’effet PK, à vouloir le rendre plus visible, plus évident. Geller et Girard ont reconnu s’y être laissés aller. Mais vous pensez bien que nos méthodes d’expérimentation ne laissent aucune place à la manipulation et à l’il­lusionnisme.


Michel Guillaume : Sortir de l’inertie

| Catégories : Guillaume Michel

Nous sommes – et nous ne devrions pas être – cette petite créature quasi impuissante; terne et irrémédiablement bloquée dans un isolement consti­tutionnel, physiologique, devant un cosmos hostile et bien souvent parmi nos semblables indifférents. Nous sommes – et nous ne devrions pas être – ce minable individu qui s’agite à la surface du globe tout seul dans sa peau pour affronter en une lutte égoïste, une nature avec laquelle il ne communique pas et une société humaine constituée d’étrangers. Et par dessus tout nous sommes – et nous ne devrions pas être – ce fantoche transitoire, bloqué dans les courtes années qui séparent notre étroit aujourd’hui du soir de notre mort.


Hazrat Inayat Khan : Ne résistez pas au mal

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Avant d’en donner une interprétation il faudrait d’abord expliquer ce que veut dire « le mal ». Y a-t-il un acte particulier ou une chose particulière qui peut être désigné comme étant le mal ? Sans doute, l’homme est toujours prêt à désigner une certaine action comme étant mal. Mais rien ne peut être mal suivant un principe déterminé. Alors qu’est-ce que le mal ? C’est quelque chose qui est dénué d’harmonie, qui manque de beauté, qui est sans amour; et au-delà et au-dessus de tout, c’est quelque chose qui ne convient pas et ne s’intègre pas dans la vie. Ce qui est en harmonie avec les possibilités qu’offre la vie ne peut pas être mal. La caractéristique du mal est qu’il ne convient pas à cette harmonie.


Joël Thomas : Sénèque et la Bhagavad Gita

| Catégories : Thomas Joël

[…] il est sans doute plus intéressant de remarquer que les convergences entre les deux messages sont tout à fait étonnantes. Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à une approche fondamentale, sur le plan métaphysique et ontologique, et la comparaison des deux œuvres se révèle, sur ce plan, en elle-même heuristique : elle leur permet de vivifier mutuellement leur contenu spirituel. Il n’est plus question de mettre en évidence une influence directe. Sénèque et la Bhagavad Gita en arrivent à une introspection si poussée, un regard si dessillant dans l’analyse de l’être et de son devenir, que leurs démarches se rencontrent, non parce que l’un imite l’autre, mais parce que, dans le cadre de cette « logique » métaphysique, il ne pouvait pas en être autrement. On voit ce que le rapprochement peut avoir d’important, en particulier pour la pensée de Sénèque, « encombrée », comme nous le voyions, de tout un poids de perceptions affectives, de particularismes liés à son psychisme, par rapport à la Bhagavad Gita, anonyme, et donc plus « éthérée ».


Simonne Fabien : Pour que l’enfant reste uni à son «moi»

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« Si vous ne changez pas et ne devenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas au Royaume des cieux », enseignait le Christ. Qui tient encore compte de cette parole ? Allègre­ment, nous saccageons la perception qu’ont les petits enfants du « sens caché des choses » (si nous admettons qu’ils voient « le roi nu », l’idée ne nous vient pas de tenter de discerner comment nous y prendre pour qu’ils soient capables de toujours et encore le voir nu), ce sens qui les unit à la Connaissance, à une Connaissance immédiate et globale de la Réalité derrière les réalités.


Jean Biès : À l'ombre d'arbres purs...

| Catégories : Biès Jean, Poésie, littérature et Spiritualité

L’opportunité, au niveau poétique, d’un élargissement des dimensions et d’un approfondissement des messages s’est très vite révélée à nous comme corrélative d’une époque qui est témoin, à la fois, d’un désir de renouvellement, d’une culture planétaire et d’une gnose dévoilée. Il nous est apparu qu’à la suite du classicisme et du romantisme puisant leurs lois et leurs principes, l’un, dans les littératures gréco-latines, l’autre, dans les littératures anglo-germaniques, les temps présents autorisaient une démarche de même nature à partir de l’aire asiatique, et qu’en réponse aux sécheresses et aux épuisements de l’heure, était devenu nécessaire l’arpentage systématique, quoique toujours incomplet, de ce vaste domaine.