Paul Chauchard : Pascal et Teilhard

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Ainsi, nous avons en Pascal et Teilhard deux scientifiques croyants qui, s’ils distinguent ce qui est de science et ce qui est de foi, repoussent les conclusions concordistes, se refusent à séparer leur vie en deux, cette rupture que confessait si malheureusement Pasteur. Pas de fidéisme, de vague sentimentalité religieuse tombant facilement sous la critique matérialiste. Ils ont rencontré le vrai Dieu et vivent de la foi dogmatique catholique, mais ils ont su voir que la conception scientifique et la conception religieuse s’accordaient parfaitement, que la foi était une position plus logique pour un scientifique que l’athéisme.


Dante maitre spirituel, un entretien avec Louis Lallement

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Les dogmes et les définitions de foi ne sont jamais que des évocations, en termes humains rationnels, de réalité qui dépasse toutes ces mises en forme. Un maître Zen a dit: «Les concepts sont pour le vrai spirituel plus dangereux que les serpents.» Un véritable maître spirituel, connaît non seulement ces expériences, mais ce qu’elles représentent, où elles se situent, ce qu’elles vous apportent. En cela, Dante c’est le christianisme vécu pur et simple.


swami Sivananda Hridayananda : Entretiens sur la Bhagavad-Gîta

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Je vous ai déjà dit que le mental a la capacité de se trouver des excuses qui paraissent valables, lorsqu’il veut faire quelque chose qu’il ne conviendrait pas de faire. C’est exactement cela qui se passe pour Arjuna. Il dit qu’en face de lui se trouvent des gens mauvais, prêts à tuer, mais « nous, nous sommes des gens vertueux qui ne peuvent pas tuer ». Et il ajoute : « Comment pouvons-nous nous octroyer le royaume et tout le reste par des effusions de sang ? ». Or il sait très bien que la bataille n’est pas livrée pour cela, mais il essaye de se justifier.


le frère Antoine : Les fioretti panharmoniques

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Je m’assis au pied d’un banian et dans ma méditation je découvris combien merveilleuse était cette histoire du seau percé appliqués au plan spirituel : Tout homme qui se dévoue pour autrui est comme ce seau. Je ne parle pas des sociaux qui s’agitent pour procurer des simplifications aux besoins matériels, mais de ceux qui s’imaginent augmenter la béatitude des autres en leur faisant part de leurs découvertes métaphysiques. Percés comme nous sommes, c’est nous qui revenons avec la bave de l’autre, insatisfaits et voilà que nous nous reprécipitons à la source, et ainsi de suite. Quiconque est percé et tout le monde l’est, n’a qu’un moyen de rester toujours plein, c’est de demeurer au fond du puits. On peut bien pendant quelques temps s’imaginer pouvoir boucher et réparer les trous du seau, mais plus tôt on aura compris qu’il vaut mieux les agrandir et le défoncer complètement, mieux ce sera. Inutile et immergé dans la plénitude.


Jacques De Marquette : Vers l'unité suprême - A travers les ascèses successives

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Toutes les idées, toutes les théories sont utiles au moment où elles sont nouvelles et elles le sont pour tous les êtres qui n’y étaient pas encore arrivés. Mais elles deviennent dangereuses et néfastes Lorsqu’en s’y cramponnant on s’interdit de pousser plus avant dans la marche à la lumière. Ceci s’applique en particulier aux idées religieuses et aux visions de l’Univers qu’elles nous proposent.


Simon-pierre Arnold : L'Expérience de la Nuit dans une Spiritualité en Métamorphose

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Il faut se demander si cette nuit est bien évangélique où si au contraire elle est une de ces innombrables voies mystiques universelles sans rapport avec la vie de Jésus. Il suffit de relire le dernier évangile pour saisir l’intensité symbolique et spirituelle de la nuit. Mais le texte fondamental à cet égard reste les Béatitudes. Voila, l’expression la plus simple, la plus concrète la plus évidente de ce qu’est la nuit obscure pour l’homme évangélique : non pas une ascèse artificielle, mais un renversement total des valeurs qui permet de voir l’autre côté du miroir.


Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 12 : La force

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La Force est une femme qui de ses mains nues, maintient ouverte la gueule d’un lion représentant la force brutale (parfois c’est celle d’un dragon). Le lion, en astrologie représente la puissance, la générosité et le rayonnement ; il y a le lion primaire qui n’a pas assimilé les qualités profondes de son signe, et puis il y a le lion évolué qui lui est généreux et rayonnant. SRI AUROBINDO était Lion ascendant Lion, c’était le rayonnement à part entière, bien compris.


Pierre Vial : Les judéo–chrétiens ont-ils assassiné le monde antique

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C’est sans doute le plus grand mérite de Gibbon d’avoir clairement aperçu en quoi les chrétiens, apportant une échelle des valeurs, une vision du monde inconciliable avec celle de l’Antiquité païenne, ont été amenés à constituer une contre-société, refusant la société romaine dont ils étaient théoriquement membres et même attendant avec impatience, dans leur logique propre, la fin d’un monde qui n’était, selon eux, qu’apparence et vaine agitation.


le docteur Maud Cousin : Sympathicothérapie

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Les gens qui ont des pupilles qui sont dilatées ou trop fermées, témoignent d’un déséquilibre de base de la tension sympathique ou parasympathique. Cela peut aussi être dû à la myopie, mais en général les grandes pupilles appartiennent aux nerveux. Le sympathique commande la contraction des pupilles et le parasympathique la dilatation.


Emmanuel Lazinier : Rencontre avec un prophète dévalué

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La pensée de Comte n’est-elle pas à l’opposée de celle que nous prônons dans la revue ? Du moins mon correspondant avait-il lu, lui, au moins une partie de l’œuvre volumineuse de celui que nous considérons comme un des pères-fondateurs du scientisme, que nous ne connaissons, en général, que par des intermédiaires, notamment Littré et Stuart Mill. Les quelques extraits d’Auguste Comte qui étaient joints laissaient à réfléchir. Les contemporains de ce philosophe ne se seraient-ils pas mépris sur le sens véritable de ses spéculations ? Comte a-t-il réellement professé le scientisme qu’on lui attribue traditionnellement ? La question reste ouverte. Espérons du moins que cet article fasse une petite sape discrète dans le rempart qui sépare Auguste Comte du public, et incite à lire ces textes, peut-être d’une surprenante actualité, alors que la science tend à réconcilier l’objectif et le subjectif.