Salomon Lancri : Les lois de l'évolution spirituelle

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Tout être humain est plus ou moins influencé par son passé. Certains névrosés sont tyrannisés par le leur. Ils conservent des habitudes anormales contractées pour réagir à des circonstances depuis longtemps disparues mais qui ont laissé des cicatrices sur leur âme. Ils ne peuvent guérir qu’en se décrochant de leur passé. L’aspirant à la sagesse doit aussi refuser d’être empalé sur le sien. La phase initiale de l’œuvre alchimique correspond à ce décrochage du passé. Ses noms d’Œuvres au Noir, de Putréfaction évoquent bien la lente décomposition d’un passé obscur dont on se détache et qu’on laisse mourir. C’est ce processus que les Alchimistes appelaient la mort du vieil homme Adam.


le Docteur Thérèse Brosse : La conscience, éducatrice de la croissance psychologique de l'enfant et inspiratrice de l'évolution de l'adulte, Rôle du Maître et de la Société

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L’approche « dualiste » psychosomatique de la constitution humaine telle qu’elle est pratiquée en Occident a conduit la science de l’Homme dans une impasse qui ne saurait être transcendée que par la reconnaissance d’une structure « trinitaire » dont le niveau supérieur, intégrant et mobile déroulera son activité organisatrice, au cours des millénaires en vue de l’ultime évolution. Le problème humain se trouvera ainsi posé en termes de niveaux énergétiques et résolu en termes de fonctions. Ce niveau supérieur, l’Inde nous le propose : la CONSCIENCE en tant que « pouvoir » et « réalité autonome ». « Vous êtes CELA », nous est-il affirmé. Aujourd’hui, la science dans ses développements les plus récents nous le confirme et, comme il se doit, la science microphysique puisque c’est à l’énergie que nous sommes confrontés.


Maurice Lambilliotte : Voir et Aimer

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Voir est un acte. Un acte constant. Il fait partie de notre vie à chacun. Il doit en être de même d’aimer. Et ici encore, les mots ne peuvent qu’édulcorer, sinon déformer, le sens d’un impératif que nous voudrions précisément faire percevoir par chacun comme impératif. Il ne suffit pas, en effet, de dire qu’il faut irriguer toutes les activités mentales, par un constant état d’amour, qui soit un état de reliance au plus intime de nous-même, au cœur de notre silence intérieur, avec la source irradiante de la Vie. Il ne suffit pas d’appeler chacun à découvrir en soi, cette extraordinaire présence de la Vie, de l’unité de la source d’où jaillit, d’où émerge toute création, et, bien au delà de nos catégories mentales qui, dès lors, doivent être ramenées à leur ordre de grandeur et d’importance réelle : ce qu’il importe surtout, c’est de rechercher les voies capables de faciliter, à chacun, cette perception de la présence intérieure de la Vie.


Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 5 : L'empereur

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La lame de l’Empereur, au point de vue alchimique représente l’antimoine. L’Empereur a fini la transmutation, il en est au point précédant juste la transmutation du plomb en or, il en est à l’antimoine. Le fait d’être passé par tous les passages afin de résoudre sa dualité, et d’être revenu ensuite sur terre pour aider, pour régir le monde matériel, montre qu’il a atteint le degré avant la perfection absolue, ce que confirme le globe qu’il tient dans la main et qui représente l’antimoine. C’est dans la main gauche, main de la spiritualité, qu’il tient ce globe qui représente la terre. Tout ce qui est rond dans le Tarot est symbole de la terre et est une allusion directe au denier.


swami Hridayananda Sarasvati : Le corps Subtil

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Le rêve est la seule chose qui puisse expliquer le point de vue du Védanta, car on ne peut pas accepter quoique ce soit qui ne satisfasse pas en une certaine mesure votre intelligence et votre raison. Selon le Védanta il n’y a ni création, ni dissolution, tout cela n’est qu’illusion. Illusion veut dire que les aspects extérieurs que l’on croit être la Création, ne sont qu’illusion. Ce n’est pas comme la corne d’une vache, une vache n’a pas de corne. Donc si l’on parle de la corne d’une vache c’est sans fondement. C’est dans les Écritures, dans le récit de la femme stérile. Tout ce que nous considérons comme irréel contient du réel, un peu de réel en soi. C’est pourquoi on dit que Maya ne peut pas être considérée comme réelle ou irréelle, parce qu’il y a de la réalité dans l’irréel. En effet, rien dans l’Univers ne peut exister par lui-même s’il n’a pas le Réel comme substratum.


Suzanne van der Straten-Ponthoz : Philosophie de l'éducation et objectifs éducatifs

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EDUQUER, c’est donc aider l’enfant, au fur et à mesure de son développement :
— à se percevoir et à se comprendre lui-même;
— à s’exprimer et à prendre confiance en soi;
— à se situer et à se relier positivement avec son environnement familial, social; avec la vie et la culture de son époque; avec la nature et l’univers.


Jean Low: « L'écoute du doux murmure de la voix intérieure!»

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En route, Albert et moi avions discuté de tout ce que nous allions demander à cet enseignant. Sur place, nous avons découvert qu’il n’y aurait ni discussion ni question, seulement le zazen. C’était un travail complètement différent de ce que nous avions accompli auparavant. Le teisho (l’entretien) que Yasutani a donné s’est déroulé entièrement en japonais, traduit dans un anglais laborieux par son moine japonais. Néanmoins, nous nous sommes sentis en profonde affinité avec ce petit vieillard énergique et nous savions que nous devions le rencontrer encore. Nous n’avons pas choisi la tradition bouddhiste, et je ne saurais dire si c’est elle qui nous a choisis. Nous recherchions seulement une voie pour travailler sur nous-même et un enseignant vivant, authentique avec lequel nous pourrions travailler. L’enseignant que nous avons trouvé était un bouddhiste zen.


Marie-Madeleine Davy : Guides et méthodes de la vie intérieure chrétienne

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Toute démarche concernant la vie intérieure commence et se poursuit par l’ascèse. Sans ascèse, l’homme intérieur est condamné à l’inauthenticité. Elle n’est pas un but, mais un moyen. Se contenter d’une ascèse extérieure concernant seulement le corps est insuffisant. A quoi bon se priver d’aliments si le cœur ne jeûne pas, si les pensées multiples dans leur mobilité dissipent l’esprit ? L’ascèse tend à trancher les racines du narcissisme, ou mieux à les déraciner et cela perpétuellement car telle l’hydre à sept têtes dès que l’une est coupée, une autre repousse. Les « moi » sont nombreux : quand l’un d’eux semble mort, un autre surgit.


Aimé Michel : De quelques mystères de l'espace intérieur: l'énigme des rêves lucides

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La science ne saurait nous dire ni pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien, ni pourquoi il existe un « je » qui pense. Mais sur ce « je » qui pense, elle rend notre interrogation encore plus obsédante et brûlante : en effet, tout son système d’explication, dont on sait la formidable puissance, s’arrête au seuil de la conscience. Comme le remarquait Lord Adrian, « nous expliquons tout sans la conscience, nous n’avons pas besoin d’elle ». Même le neurophysiologiste qui étudie la douleur traduit tout ce qu’il voit en observations et mesures objectives : de son tableau final, où tout sera peut-être « expliqué », la douleur en tant que fait vécu sera elle-même évacuée.


Jean Biès : Un homme de la Tradition : Frithjof Schuon

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Tous les réflexes de l’homme moderne vont contre les exercices spirituels : prendre un journal, se saisir du téléphone, conduire une voiture sont autant d’automatismes destructeurs… Il faut les éviter par tous les moyens, comme aussi les philosophies et idéologies actuelles : il ne nous a jamais été demandé d’absorber des poisons et des saletés. Il faut acquérir l’esprit d’un métaphysicien et garder l’âme d’un enfant ; garder le contact avec la nature, aimer les fleurs, lire de vieux livres comme la Légende dorée… Pour le reste, choisir le moindre mal. L’essentiel est au fond de soi : « Le Royaume des Cieux est en vous. »