Jean Biès : Le yoga de l'artiste aux lumières de l'Orient

Éclairé, consumé par le «feu sacré», aimanté par l’Absolu qu’il sent de même nature que lui, l’Artifex, plus que tout autre, se trouve mystérieusement relié à la région des Sources vives, des Énergies créatrices dont la circulation anime l’univers, et dont il excelle à cueillir les vibrations. Lui-même fait partie de ces «Entités médiatrices» qui transmettent au monde des formes quelque chose du monde des essences…

René Dubos : Médecines traditionnelles et médecine de demain

Un Prix Nobel, biochimiste extrêmement célèbre avait étudié la chimie des sucres. Il découvrit avec son équipe de chercheurs que leurs cobayes avaient une chimie du sucre tout à fait différente selon les saisons et cela, dans les mêmes conditions et aux mêmes températures. Lorsqu’un jour, j’ai demandé à ce chercheur pourquoi il n’avait pas continué ce travail, il me répondit : « ce que nous voulions comprendre, c’étaient certains mécanismes chimiques »…

Dr Andrée Bonneaud : Le cycle de l'énergie dans le monde vivant

Sur le plan scientifique, l’énergie est considérée comme : une équivalence de la Matière ; la matière étant, en quelque sorte, une forme condensée, comme congelée de l’ÉNERGIE. La matière elle-même n’est pas un élément opaque, inerte. Nous l’avons découverte petit à petit, en partant du cristal vers la molécule, puis de la molécule à l’atome, puis au noyau de l’atome qui nous a fait découvrir les particules, électrons, protons, neutrons et bien d’autres encore.

Jean Biès : Spiritualité des forts

Se connaître soi-même est la condition prioritaire, indispensable à remplir avant d’entreprendre avec succès les claironnantes croisades que l’on sait pour sauver l’humanité en détresse… Pour autant que le monde extérieur est l’ombre projetée du monde intérieur, travailler à dénouer ses propres conflits, c’est déjà mettre un peu d’ordre dans l’« âge des conflits ». Certains commencent à comprendre que, notre nature étant en correspondance avec les événements du dehors, elle les suscite et les attire…

Georges Becker : L'âme du contrepoint ou le chant des sphères

Voyez aussi ce qu’on appelle un dialogue : en fait, chaque phrase répond à une autre et ne saurait se mélanger avec la précédente. Les concepts dont est fait le discours se suivent, mais ne se mélangent pas. La clarté que nous exigeons de nos raisonnements veut que nous allions pas à pas. […] Mais justement, la musique polyphonique nous donne une image de ce que serait une autre forme de pensée.

Michel Bertrand : Le Graal comme voie initiatique

Qu’il nous soit permis d’aborder le sujet des «clartés convergentes» existant entre la queste du Graal et la tradition méditerranéenne par le biais historique. Nous aborderons ensuite les sources symboliques et leurs implications métaphysiques au plan des archétypes, ainsi que de la doctrine. Nous essaierons de montrer ensuite comment ce donné se traduit en expérience spirituelle de la Lumière, expérience qui ne pourrait être comprise sans une explication préalable de sa portée.

Claude Bolle : A la découverte de soi

Si, dans le courant de l’épreuve quotidienne nous sommes amenés à appréhender confusément la présence d’un de nos défauts, ce timide essai de mise à nu se trouve immédiatement recouvert par notre soif effrayante de nous affirmer, de nous imposer comme un être qui se croit parfait et notre inconsciente mauvaise foi élimine aussitôt de notre conscience la silhouette du mal qui commençait à se dessiner. Ainsi plutôt que de s’employer au dépistage de nos propres travers, l’esprit préfère se retourner au dehors en quête de victimes…

Du bon usage de l'Apocalypse. Un entretien avec Jean Biès

J’ai constaté depuis longtemps que de nombreux auteurs s’appliquaient à dénoncer l’époque que nous vivons, mais qu’il y en avait fort peu pour proposer des solutions à nos problèmes. Une fois admise la doctrine du temps cyclique situant l’humanité dans une phase inversée et caricaturale de son histoire, il s’est agi pour moi de répondre à la question: Que faire en une telle conjoncture, comment l’assumer aux moindres frais et souffrances possibles ?…

David Bohm : Ma rencontre avec Krishnamurti

L’œuvre de Krishnamurti est empreinte de ce que l’on peut appeler l’essence d’une approche scientifique des problèmes, sous sa forme la plus haute et la plus pure. Ainsi, il part d’un fait, ce fait concernant la nature du processus pensée. Ce fait est établi par une très grande attention sous-entendant l’observation soigneuse du processus de la conscience. En ceci, on apprend constamment et de cela vient la connaissance de la nature générale du processus de la pensée. Cette connaissance est ensuite mise à l’épreuve. D’abord on voit si elle est cohérente, rationnelle. Puis on voit si elle mène à l’ordre et à la cohérence, et ce qui en découle dans la vie est considéré comme un tout.