Michel Guillaume : L’engagement intérieur

quelle que soit la voie où nous nous engageons, il ne nous est pas demandé de le faire sur des promesses vagues, invérifiables, telles que: « si vous suivez cette voie et si vous êtes bien sages de surcroît, vous irez peut-être au Paradis, plus tard, après votre bonne mort ». Il nous est demandé au contraire de suivre ce chemin avec les yeux ouverts et de nous y sentir responsables de nous-mêmes. Ces promesses vagues sont pour ceux qui s’attachent au côté extérieur de la religion, pour ceux qui dorment, pour les âmes-enfant. Et encore …

Lucien Gérardin : L'apocalypse a déjà eu lieu

La catastrophe n’a pas toujours lieu à l’échelle cosmique : supernova ou quasar. Elle peut avoir lieu à l’échelle d’une planète, quand un objet errant vient la percuter, comme il y a soixante-dix millions d’années. Je ne sais pas pourquoi la Vie dans l’Univers et sur Terre, mais je me dis que forte est sa puissance puisqu’elle peut traverser sans trop de dommages les catastrophes de ce genre. Voilà qui ne peut que rendre optimiste sur le long avenir tout naturellement inscrit pour l’Humanité en marche sur la route de sa destinée.

Michel Guillaume : Éveiller le désir de liberté

Les gens qui ont entendu parler du chemin spirituel et qui se sentent inclinés à en chercher l’entrée commencent, en général, par la chercher où elle n’est pas. Ils se forgent à son sujet toutes sortes d’idées plus ou moins sophistiquées, remplies d’ésotérisme et de mystère qui sont seulement les projections de leurs propres curiosités intellectuelles. Après bien des recherches vaines, quelques-uns au moins d’entr’eux finissent par comprendre que rien n’est plus simple ni plus naturel que d’entrer sur ce chemin…

Murshida Sharifa Goodenough : L’acquisition de la sagesse dans la vie

C’est par une observation constante de la vie et en maintenant l’équilibre du cœur et de l’esprit qu’on peut acquérir la sagesse; par une observation qui, pour être fructueuse, doit d’abord porter sur nous-même. Il est inutile d’observer autrui si nous ne nous sommes pas observés nous-mêmes. La connaissance de notre propre être nous facilitera celle des autres, nous donnera la clé de leurs pensées, de leurs sentiments.

Michel Guillaume : Libérer son inconscient

Il existe un remède sur lequel Hazrat Inayat, après tant d’autres, a insisté. Un remède à la fois très simple et très ancien, aussi ancien peut-être que le premier homme allant à la rencontre de son Dieu. Mais comme tous les exercices si profondément vrais de la culture spirituelle, plus il paraît simple, plus ardue est son application et plus d’efforts persistants il réclame. Il consiste en ceci devant chaque circonstance de notre vie, à essayer de voir, de saisir le meilleur ; et en chaque personne à qui nous avons à faire, essayer de nous adresser à son côté le plus favorable. Cela a l’air simple? Essayons. Nous nous rendrons compte que les obstacles commencent…

Michel Guillaume : Le manque d’Idéal

On entend de bien des côtés, formuler des reproches contre la civilisation que nous vivons — ou contre ce qui nous en tient lieu pour le moment. Parmi les défauts qu’on lui trouve il en est un qui revient avec fréquence: c’est le manque d’idéal. La société manquerait d’idéal, la jeunesse manquerait d’idéal, la vie telle que nous la vivons manquerait d’idéal.

Michel Guillaume : Ouverture

Mais Shri Ramakrishna était un Avatar, une Incarnation Divine au sens hindouiste du terme. Comme tel il inaugurait (entr’autres) et pour l’humanité entière l’ère d’une nouvelle attitude vis-à-vis des autres religions, attitude ouverte et plus fraternelle.

Michel Guillaume : Le maitre spirituel

[…] il faut avouer que la proportion des gens arrivés au point où ils ont réellement besoin d’un guide est faible relativement au nombre de tous ceux qui sont attirés plus ou moins vivement par la spiritualité. La plupart d’entre nous a d’abord besoin d’un entrainement sur le plan purement humain. La plupart d’entre nous doit d’abord accorder quelque peu sa vie personnelle son idéal, cultiver ses qualités morales, acquérir ce qui lui manque dans les vertus nécessaires pour aborder la portion proprement intérieure du voyage: endurance, espérance, patience infinie, oubli de soi, entr’autres.

Sherifa L. Goodenough : La philosophie de l’âme

L’âme pendant sa vie sur la terre et ensuite ne change pas son plan d’existence; si quelque changement se produit c’est dans la direction de son mouvement. L’âme n’a originellement aucune pesanteur, mais dans son trajet elle s’entoure de possessions qu’elle a produit d’elle-même et qu’elle emprunte continuellement aux éléments qui composent l’univers; et de même que nos possessions ne sont pas nécessairement nous-mêmes, ainsi les possessions de l’âme ne sont pas l’âme.