le Professeur Gabriel Monod-Herzen : Morphologie

Nos ancêtres parlaient des « humeurs » et distinguaient aussi plusieurs espèces d’individus. Les médecins de l’époque s’en servaient très bien. La chose a été oubliée, puis réétudiée. M’étant toujours intéressé à la psychologie, j’ai vu qu’il y avait un rapport entre la psychologie et la forme, c’est-à-dire que la forme que nous avons, correspond plus ou moins bien à certains modes d’expression.

le Professeur Gabriel Monod-Herzen : Le racisme

A la suite de tout ce que j’ai vu, j’ai d’abord constaté une chose : le racisme se produit dans tous les sens. Les blancs que j’ai rencontrés en Afrique se considèrent comme très supérieurs et les noirs, eux, ne trouvent pas du tout que les blancs leur sont supérieurs, il y en a même qui les jugent comme nettement inférieurs et d’aucuns disent : « Voyons vous êtes dans mon pays, il y a une grande forêt ici dans laquelle nous allons chasser et nous nourrir de son produit. Si blancs et noirs restent là pendant deux mois, le blanc est mort de faim et le noir s’est parfaitement défendu. Lequel est-il supérieur à l’autre ? ». Pensez-vous que les Chinois se sentent inférieurs aux blancs ? Lorsque les Chinois ont reçu la première ambassade anglaise ils ont demandé aux Anglais de se mettre à genoux devant l’Empereur! On peut s’imaginer la consternation de ceux-ci, pour eux les peuples extérieurs au leur étaient moins que rien !

Gabriel Monod-Herzen : Instruction et éducation

Le rôle d’un véritable éducateur, ce n’est pas d’instruire l’enfant en versant dans la bouteille quelque chose de plus, mais c’est d’aider l’enfant à développer ce qu’il a en lui et qui doit se manifester. De deviner, grâce à son expérience, par de tout petits faits, dans quelle direction l’élève va pouvoir développer son intuition, quelles sont les tendances qui pourraient l’y amener. Cela peut être le sport, la musique ou tout autre chose, car il ne faut pas perdre de vue que l’enfant deviendra adulte, c’est-à-dire que le problème va changer et qu’il devra passer par différentes périodes.

Si tu n'étais immortel... Méditation Par Aimé Michel

Là où tu vas, tu ne cesseras de devenir plus que toi-même, éternellement. Déjà tu es plus que tu ne fus. Aime donc la vague qui te porte. Aime le rocher qui la brise. Aime les ténèbres où tu voyages et qui déjà t’ont conduit où tu es. Ces ténèbres t’aiment, puisqu’elles t’ont tiré des étoiles.

monseigneur Germain de Saint-Denis : Qui était saint Joseph ?

Lorsque l’esprit n’est pas nourri à Dieu, il vient se nourrir aux énergies psychiques de l’âme et à ce moment-là il « absolutise » les réactions de l’âme, parce qu’il est absolu et que l’âme est incapable de nourrir l’esprit. Mais elle le fait quand même et alors on entend des réactions de ce type : « mais, Monsieur, s’il y a un Dieu, vous n’allez pas me faire croire que des choses pareilles soient possibles. Ma fille est morte, ne me dites pas qu’il y a un Dieu ! ». L’âme a une émotion devant le scandale, la mort, et comme l’esprit n’est pas alimenté, il a absolutisé la douleur, donc la confusion est entre eux.

Gabriel Monod-Herzen : Le yoga intégral de sri Aurobindo dans la vie quotidienne

Le mérite de Sri AUROBINDO et son originalité, ont été précisément que ce qu’il enseignait était un enseignement intégral dans ce sens, qu’il était applicable par n’importe qui. La chose importante est que nous sommes tous semblables et que nous sommes tous égaux. Nos capacités par contre, sont différentes pour chacun de nous. Alors que faut-il demander aux êtres ? On ne peut pas leur demander de devenir Ramakrishna, cela n’aurait aucun sens parce qu’ils ne le sont pas. Je ne peux pas demander à être Sri Aurobindo, cela n’a aucun sens, il n’a jamais pensé à nommer un successeur tant qu’il était là. Mais, ce qui est possible, c’est de développer au maximum ce que nous avons comme possibilités, et ce sera différent pour chacun de nous.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 12

L’état de veille, à l’opposé de ce qu’en disent les Occidentaux, est pour nous, Indiens, responsable en quelque sorte de l’état de rêve, nous lui donnons donc plus d’importance. Dans l’état de veille nous expérimentons, nous faisons des expériences conscientes et ce sont ces expériences qui forment des empreintes au niveau du subconscient. Et ce sont ces empreintes subconscientes qui fonctionnent dans l’état de rêve et qui forment les rêves.

Gabriel Monod-Herzen : La « mère » de l'ashram de sri Aurobindo à Pondichery

C’est la Mère qui a organisé l’Ashram, c’est elle qui faisait tout. Sri Aurobindo disait : « C’est le Divin qui me l’envoie, bon ! Je vais travailler de cette manière là. ! » C’est elle qui tous les matins contrôlait les paniers pleins de légumes qu’on apportait près de sa chambre, c’est elle qui toutes les semaines recevait les rapports de ceux qui travaillaient autour d’elle. Et grâce à cette organisation parfaite, les choses ont changé d’aspect et le nombre de gens augmentait très rapidement…
Elle agissait à la fois avec une fermeté absolue, mais aussi avec une telle douceur, une telle gentillesse, que tout cela passait.

Gabriel Monod-Herzen : Spiritualité et Méditation

Mais il y a des états de conscience, et c’est là où l’expérience entre en jeu, où ne jouent ni le corps, ni l’affectivité, ni la raison, et qui déclenchent en l’être un instant de connaissance d’autre chose. Ainsi, l’audition d’une très belle musique, la vue d’une très belle œuvre ou d’un très beau paysage, tout à coup vous saisit, vous fait vous exclamer, pousser un « Ah ! » A ce moment-là, on n’agit pas, on ne sent pas, on est. C’est un phénomène d’intuition. Pour les orientaux, c’est un quatrième niveau, au-delà des trois niveaux physique, vital et mental. Ce qui vient de ce quatrième niveau peut pénétrer dans notre conscience, c’est l’intuition, c’est une prise de contact directe avec une conscience qui dépasse la nôtre et qui fait que nous ne sommes plus liés à notre propre conscience dans ses trois plans.

monseigneur Germain : L'aptitude de l'esprit et du corps humain à porter et montrer dieu

Il y a beaucoup de gens qui viennent me trouver pour me dire : « Il y a des guerres à notre époque, comme il y en a toujours eu, quel scandale !… Monsieur, Dieu n’existe pas… » C’est un argument classique. Que se passe-t-il là ? Ces gens profondément sincères sont bouleversés par toutes ces difficultés, ces catastrophes, ces persécutions, que sais-je… Pourquoi ? Parce que leur âme est remplie d’émotions, mais leur esprit n’est pas éveillé. Il est là, mais les mouvements de l’âme et ses énergies sont puissants, donc « Dieu n’existe pas » devient une évidence.