le Professeur Robert Tocquet : Camille Flammarion 1842-1925 pionnier de la métapsychique

Camille Flammarion, qui est surtout connu comme astronome, consacra néanmoins une grande partie de son activité aux études psy­chiques. Dans ses Mémoires biographiques et philosophiques d’un Astronome, il raconte son anxiété lorsque, âgé de 7 ans, il croisa un enterrement. Et il posa cette question à un camarade : « Est-ce que je mourrai aussi ? » Sur la réponse affirmative de son ami, il répliqua : « Ce n’est pas vrai, on ne doit pas mourir. » Et il rêva à cela plusieurs jours, plusieurs semaines, plu­sieurs mois. « La conviction que la mort n’existe pas, écrit-il, a continué de dominer mon esprit. C’est un mystère à résoudre et l’on n’y est guère plus avancé à soixante ans qu’à sept ans. Mais l’idée innée reste la même : Nous ne pouvons pas être détruits. »

Claude Le Prestre : La plus vieille médecine du monde : l'acupuncture

Qu’est-ce que l’acupuncture, cette thérapeutique qui, à près de quarante siècles d’écart, a gardé les mêmes pou­voirs étonnants? Si nous nous reportons à l’étymologie latine, (acus, pointe, et punctura, piqûre) cela veut dire piqûre par objet pointu. L’action d’employer des aiguilles pour obtenir la guérison d’un malade est d’origine chi­noise et remonte à 5000 ans. Les Orientaux estiment, en, effet, que les maladies résultent du trouble de la force vitale, le K’i ou Énergie vitale, qui doit toujours être en équilibre entre deux forces opposées, le Yin et le Yang. Le diagnostic de la localisation et la nature de ce trouble sont révélés, à chaque poignet par la prise des pouls cor­respondant a un circuit déterminé de l’énergie vitale. La thérapeutique consiste à rétablir l’équilibre en enfon­çant de fines aiguilles d’or (pour tonifier) et d’argent (pour calmer ou « disperser ») en des points cutanés spéciaux en rapport avec des fonctions organiques ou psychiques et avec l’énergie vitale, et répartis sur des lignes appelées méridiens ou kings.

André Mahé : Une médecine de la mécanique humaine : la vertébrothérapie

Et il ne s’agit pas d’une connaissance théorique et livresque acquise en consultant des planches et en assi­milant une terminologie spéciale, ni même de celle qu’on croit posséder, pour avoir disséqué à l’amphithéâtre. Il s’agit de tout autre chose. Et, d’abord, de posséder instinctivement le sens du corps humain, de la mécanique humaine, dans sa statique et surtout dans sa dynamique. Sambucy a raison de distinguer à travers l’Histoire deux grandes lignées de thérapeutes, que l’on peut différencier non en gymnastes et conformistes, mais en biologistes et mécaniciens. De toute évidence, cette distinction corres­pond à deux types d’esprit, de sensibilité, de philosophie peut-être, encore que le mécanicien comprendra souvent les questions biologiques, tandis que le biologiste reste généralement fermé à toute véritable connaissance mécanicienne. Et depuis des siècles, la médecine occi­dentale a tourné le dos à ce qu’on appelle aujourd’hui la médecine physique, alors qu’elle était contenue dans l’enseignement hippocratique.

Initiation au dharma non-duel

Quand les Bodhisattvas eurent parlé, ils demandèrent à Manjoushri quelle était son opinion sur le Dharma non-duel. Manjoushri dit : « À mon avis, quand toutes choses ne sont plus accessibles à la parole ou au langage, à toute formulation et à tout savoir et au-delà de toute question et de toute réponse, ceci est une initiation au Dharma non-duel. »

Le dévoilement des sens supérieurs

L’essence du dévoilement se trouve dans l’enlèvement des voiles. Le voyant perçoit des choses qu’il ne voyait pas auparavant. Par « voiles » on entend les obstacles qui retiennent l’être en deçà de la parfaite vision de la Beauté Divine ; ils sont faits des mondes divers appartenant tous à la constitution de l’homme. L’homme possède un œil en corrélation avec chacun de ces mondes par lequel il observe ce monde durant le dévoilement. Ces mondes s’inscrivent tous sous une division en deux : lumière et obscurité, ciel et terre, invisible et visible, spirituel et physique – chaque paire exprimant le même sens en termes différents.

Pierre Crépon : La guerre sacrée chez les Aztèques

Le 13 août 1521, deux ans après avoir débarqué sur la côte mexicaine, Cortès et ses compagnons s’em­parent de la capitale de l’empire Aztèque, Mexico-­Tenochtilan. Ils pénètrent dans la ville après un siège de plusieurs mois : déjà plusieurs dizaines de milliers de Mexicains y sont morts de famine, et bien d’autres ne survivront pas à la frénésie meur­trière des assiégeants. Le reste sera marqué au fer rouge de l’esclavage, et la ville se verra détruite de fond en comble afin que ne subsistent aucun des mul­tiples temples qui s’élevaient à la gloire des dieux du Nouveau Monde. C’en était fini de Mexico, la cité royale, dont les Conquistadors eux-mêmes disaient qu’elle était « une ville plus belle que Grenade ou Venise ».

Dr Yves Davrou : La sophrologie, démarche profane vers la vole initiatique

(Revue Question De. No 46. Février-Mars 1982) Il m’a toujours paru curieux de constater à quel point le silence entourait l’« initiation » à l’initiation. Certes, seul le vécu de chacun doit être à la base de l’initiation, mais encore faut-il avoir l’outil nécessaire. Le rituel est sensé, dit-on, être cet outil, mais combien de […]

Michel Carayon et Élisabeth de Saint-Basile : Comment appréhender la psychothérapie émotionnelle

Ce qui fait la richesse d’un travail de groupe, entre autres choses, c’est la possibilité de rencontrer des êtres humains dans une relation vraie. Nous découvrons que nous ne sommes pas les seuls à avoir des problèmes et qu’il n’est pas honteux de les exprimer. Le groupe est un moyen, non une fin, un instrument de travail qui permet de retrouver symboliquement et concrètement un passé (votre famille), le présent (vos relations difficiles avec votre entourage affectif et professionnel). Vous rejouez ici ce que vous avez fait ou ce que vous faites à l’exté­rieur ; vous le vivez, vous le sentez, vous l’exprimez pour vous en libérer, pour changer.

Shankaracharya - La perception de la non-dualité

Bien qu’il n’y ait qu’un seul rayon de soleil, plusieurs semblent traverser les trous formés par la corde du lit [Le lit hindou est constitué par des cordes entrelacées et tendues sur un cadre] : ainsi, dans tous les champs de connaissance, Je parais indéfiniment multiple, étant omniprésent.