le Docteur Jean-Pierre Kauffmann : Acupuncture et astrologie

Les Chinois considèrent deux types d’organes, les organes pleins et les organes creux. Le cœur, la rate, le pancréas sont indissociables du poumon, du rein et du foie. Les organes creux qui y correspondent sont la vésicule biliaire pour le foie, l’intestin grêle pour le cœur, l’estomac pour la rate, le gros intestin pour le poumon et la vessie pour le rein. On a donc ainsi des couples qui se forment, un organe creux correspondant à un organe plein. Les Chinois disent que les organes pleins sont des « organes trésors », c’est-à-dire qu’ils recèlent finalement la substance de toute chose et que les organes creux sont les « organes ateliers »…

le docteur Maud Cousin : L'acupuncture

On dit aussi qu’à l’origine que quelqu’un qui boitait et qui avait un lumbago, avait reçu une flèche dans la région de la base du talon, derrière la malléole et, brusquement, le lumbago s’était calmé. Or c’est là un point qui correspond à la vessie et qui détend. Il a une action de décontraction. Il est donc possible que ces expériences aient donné l’idée qu’en piquant des zones douloureuses ou certains points, on pouvait avoir des actions à distance. Et alors, par le biais de l’expérience, on a déterminé des points qui devenaient sensibles, qui étaient l’objet de troubles plus ou moins profonds et qui donnaient des résultats à distance. Les Chinois ont fait toute une topographie montrant que la base de l’acupuncture correspondait à la circulation de l’énergie sous forme de « vaisseaux ». Ainsi un organe comme le foie a toute une topographie qui remonte du gros orteil jusqu’en haut et qu’il y en a d’autres qui descendent. Tout le problème c’est d’arriver à établir cette topographie…

le Docteur Maud Cousin : Homéopathie et acupuncture

Le principe même de l’homéopathie est basé sur cette loi des similitudes : si une substance donne un trouble à quelqu’un de sain qui la prend, cette même substance, à faible dose, est capable de supprimer ces mêmes troubles chez quelqu’un qui présente les symptômes en question. Par exemple la quinine à forte dose est capable de donner de la fièvre et des maux d’estomac, mais si on a une crise de paludisme et qu’on en prend de petites doses, on guérit.

Jean-Louis Siémons : Réflexions à propos de "la voix du silence"

Dans le premier traité, est balisé le chemin que devra suivre le disciple, de la Salle d’Ignorance à la Salle de Sagesse et au-delà, pour recouvrer son héritage spirituel et gagner le pouvoir d’aider les autres à le faire. Et dès la première page sont dénoncés les dangers et illusions du psychisme, si menaçants au 19e siècle. Et de peur que l’homme s’engage dans la voie d’un yoga égoïste, en quête d’expériences inédites et de l’énergie de kundalinî qui lui assurerait le salut, le second traité est là pour rappeler que la doctrine des Maîtres de la Théosophie est le Sentier Secret, l’humble Doctrine du Cœur qui élève à la soi-connaissance par le service attentif des autres.

le Docteur Maud Cousin : Les diagnostiques

L’organisme assimile mieux les petites doses. En allopathie on est toujours tenté de donner de fortes doses. Or quand on est fatigué on ne peut assimiler beaucoup. On peut être intoxiqué avec la Vitamine B 12 qui provoque des démangeaisons à forte dose, surtout en piqûres, parce que l’élimination est moins facile. L’intoxication médicamenteuse est quelquefois le revers des soins…

Dr Patrick Paul : Vers une médecine totale : la médecine alchimique voie de transformation de l'être

Si le rôle du thérapeute est essentiel, la participation active du malade ne l’est pas moins. Nul, même le Christ, ne peut guérir quelqu’un contre lui-même (Va, ta foi t’a sauvé). Asclépios, pour sa part, ne dispensait pas sa grâce au premier venu. Une inscription avisait le pèlerin : « Il faut être pur quand on pénètre dans le temple parfumé d’encens, et la pureté c’est de n’être animé que par des sentiments pieux ». Il faut, en effet, dans cette optique, que le malade soit prêt à recevoir un autre message et à en tenir compte. Pour ceux qui n’y sont pas préparés, la seule médecine des corps est possible, avec ses réussites, mais aussi ses limites, car séparer l’esprit du corps est religion de mort. Séparer et scinder, c’est descendre en la matière passagère ; c’est s’éloigner de la source animatrice du tout.

le docteur Maud Cousin : Le cancer

Les cellules cancéreuses sont des cellules fermentatives, c’est-à-dire que, par rapport aux autres cellules, elles ont l’avantage de vivre mieux sans beaucoup d’oxygène. Il y a donc là une lutte compétitive où les cellules cancéreuses sont avantagées. Tout ce qui améliore l’oxygénation semble être un facteur très favorable pour lutter contre le cancer…

Maud Forget : Les précurseurs de la médecine psychosomatique

L’Orient, qui a quelques millénaires d’avance sur nous dans son investigation psychosomatique, est une source d’informations à laquelle vont puiser maintenant les membres du corps médical occidental. Les anciens psychologues, pour faciliter leurs observations, avaient divisé l’homme en trois corps (trois sharira). Chacun de ces sharira est composé d’un certain nombre de kosha. Le mot kosha est évocateur, il se traduit par gaine, enveloppe, cosse.

le docteur Maud Cousin : Le système nerveux

C’est grâce au cerveau que nous avons la conscience éveillée. Steiner dit qu’à la base et à l’intérieur du cerveau se trouve le reliquat de la moelle ancienne et c’est elle qui est en vie pendant le sommeil. Pendant le sommeil nous avons un peu l’équivalent de ce qui se passe avec les images ou les actes qui ne sont pas moteurs mais qui sont donnés et pour lesquels on réagit sans pouvoir consciemment faire quelque chose : c’est le rêve de l’ancienne moelle qui est encore dans le système nerveux.