Je ne veux pas ignorer le monde ou me détourner. Mais je ne veux pas non plus être entraînée dans la folie. Je ne veux pas offrir aux gens un réconfort faux ou illusoire ni une échappatoire enivrante ou addictive à une réalité sombre. Mais j’ai un profond sentiment d’une paix et d’une liberté intactes par le monde, et d’une manière d’être « dans le monde sans être du monde » qui me semble être peut-être la guérison la plus profonde que nous puissions offrir au monde, car elle touche à la racine des problèmes.
Joan Tollifson : La spiritualité est-elle une fuite ?
