Vimala Thakar : La méditation, une manière de vivre

Épanouissement La méditation C’est l’acte total de vivre La vie pleine et harmonieuse C’est l’être silencieux Intemporel et sans mouvement. La méditation C’est réaliser pleinement Le divin dans l’humain. Tout le reste est partiel Et faux. LA MÉDITATION C’EST LA TRANSCENDANCE Elles sont immatures et irréalisées, les existences pathétiques, effrayantes, pénibles que nous endurons. Aussi […]

Vimala Thakar : Le temps, le langage et le silence

Rencontre du 3 août 1989 Avec votre coopération, nous traiterons environ dix questions cet après-midi. Question: « Pourquoi appelez-vous « êtres » les montagnes, les rivières et les arbres ? Qu’est-ce qu’un être ? « demande un participant. Vous savez ce qu’est une chose: c’est ce qui est construit par la main de l’homme, construit par la pensée de […]

Dennis Boyes : La relaxation se transforme en méditation

(Revue 3e Millénaire. Ancienne série. No 15 Juillet-Août 1984) Dans la première partie de son étude, Dennis Boyes expliquait le pourquoi de la relaxation. Rappelons qu’il s’agit d’opérer une transformation du corps et du mental par une prise de conscience afin d’atteindre à l’état de vacuité. Ceci afin de se rapprocher de sa vraie nature […]

Krishnamurti : Le miracle de l'attention

Pouvons-nous faire abstraction de toute idée, de tout concept, de toute théorie, et découvrir par nous-mêmes s’il existe un objet de l’ordre du sacré, sachant qu’il ne s’agit pas du mot, car le mot n’est pas la chose, la description n’est pas l’objet décrit — il s’agit donc de voir s’il existe un réel authentique, […]

Robert Powell : L'esprit libre

Robert Powell (1918-2013) est né à Amsterdam. Après avoir obtenu un doctorat en chimie de l’Université de Londres, il poursuit une carrière d’abord comme un chimiste industriel et plus tard comme un écrivain de science et rédacteur en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Son exploration de la spiritualité a commencé dans les années 1960. Sa quête […]

Renée Weber : L'univers qui se replie et se déplie II: une conversation avec David Bohm

 (Extrait de Ken Wilber – Le paradigme Holographique. Édition Le Jour 1984) Entretien précédent SECONDE SÉANCE WEBER: Nous avons parlé quelque peu de cette accumulation d’énergie. Mais je ne crois pas que nous ayons eu suffisamment de temps pour l’expliquer clairement. Serait-ce possible de le faire? BOHM: Expliquer quoi? WEBER: Vous avez parlé de l’accumulation […]

Lama Denis Teundroup : Démons dieux et démons intérieurs

Dans cette expérience directe de la méditation, les situations deviennent moins conflictuelles et notre relation à celles-ci s’allège d’autant. Les luttes que nous entretenions font place à des relations de plus en plus souples ; émotions et situations deviennent transparentes ainsi que celui qui en est l’observateur ; l’expérience de la situation acquiert une qualité spacieuse et ouverte, en laquelle se révèle une intelligence fondamentale qui nous permet d’être en adéquation avec elle et d’y répondre pertinemment. Cette communication directe contient la possibilité d’une réponse intelligente et harmonieuse. Il s’y développe une « danse » avec l’énergie de la situation ; c’est une relation harmonique et spontanée qui est aussi la perfection de l’action.

Vijnana Bhikshu : L'essence du yoga

Le yoga est l’arrêt des opérations de la pensée. Cet arrêt permet au Connaisseur (Purusha) de s’établir (consciem­ment et définitivement) dans son essence véritable et illimitée. Cette définition est commune aux deux sortes de yoga, celui de la cognition positive et celui de la cognition négative qui seront expliqués plus loin. Un arrêt quelconque de la pensée, dont la durée relève de l’état de conscience ordinaire, ne peut donner la Délivrance par laquelle l’être est réintégré définitivement dans son essence véritable. Un tel arrêt, en effet, ne détruit pas les imperfections qui constituent le germe d’une nouvelle naissance (dans un état conditionné) pas plus qu’il ne détruit les impressions latentes (sanskâra) que laissent les opérations de la pensée. C’est pour­quoi un arrêt de cette nature n’entre pas dans la définition ci-dessus.

Jean Klein : Attention et Concentration

On parle souvent de concentration, d’attention, il me semble important de clarifier ce que nous entendons par ces expressions. L’attention est un mouvement naturel d’énergies, elle fait partie de la nature même du cerveau, elle n’est pas contaminée par le moi, le je, elle est sans direction : l’œil est là sans qu’une chose soit vue, l’audition et rien n’est entendu, elle n’entraîne aucune réaction. Si cette lucidité se maintient, elle s’ouvre, s’épanouit, s’élargit, elle est intelli­gence, elle occupe notre globalité. On peut dire qu’elle croît en quelque sorte et devient conscience…

Jean Klein : Une observation non sélective

Pédagogiquement parlant, je vous conseillerais d’observer ce qui est perçu : votre corps, vos sensations, votre émotivité, vos pensées, votre entourage, tout ce qui fait partie de la mani­festation ; vous verrez qu’en réalité, votre attention est distraite, partielle, meublée par la mémoire, par vos insécurités, vos peurs, vos anxiétés, etc. Cette constatation va aiguiser votre lucidité qui, par la suite, perdra son caractère volitif. Une fusion s’élaborera, à ce moment-là, entre l’observateur et l’observé. Si vous regardez avec plus d’acuité, un peu plus en pro­fondeur, vous vous apercevrez que l’objet de votre intérêt existait uniquement parce qu’il était maintenu, alimenté par le méditant. Lorsque celui-ci perd sa qualité, l’objet en question ne trouve plus d’argument pour subsister et meurt en quelque sorte. Seule la disparition du contrôleur permet donc une véritable transformation.