Swami Hridayananda Sarasvati : Enseignements 4 : L’action

Nous avons un peu de libre-arbitre, nous devons nous en servir et guider nos actions grâce à notre pouvoir de discrimination, car ce pouvoir de discrimination n’existe qu’à partir du niveau humain. On nous a donné le libre-arbitre pour nous servir de ce pouvoir de discrimination. Et si vous ne vous en servez pas, vous créez du karma. Les animaux ne fabriquent pas de karma parce qu’ils n’agissent pas pour des motivations égoïstes. Donc, il faut faire très attention d’éviter les actions négatives, mauvaises et de ne pas faire, grâce à notre libre-arbitre, un mauvais usage de notre pouvoir de discrimination.

Swami Hridayananda Sarasvati : Enseignements 3 : Méditation

Que veut dire « initiation » ? Le Maître voit quel est l’état du mental du disciple et il choisit un mantra en conséquence. En général le mental du disciple est agité, dans un état vibratoire très dense. Donc le Maître se concentre sur le mental du disciple et il introduit les vibrations du mantra directement dans le mental du disciple. Ce faisant le Maître fait vibrer le mental à l’unisson des vibrations du mantra qu’il a introduit. Et à partir de là il est possible au disciple de continuer et de progresser avec les vibrations du mantra. Pensez à un ventilateur qui est trop huilé, graissé et qui est grippé. Vous mettez la prise, vous le faites démarrer, il est en bon état, mais il ne peut pas marcher. Or si vous prenez un bâton et si vous l’inclinez plusieurs fois, il se mettra en marche. C’est l’impulsion première qui est donnée et ensuite c’est au disciple de travailler sur son mantra. Il faut que le disciple travaille régulièrement, sinon à nouveau cela se grippera.

Swami Hridayananda Sarasvati : Enseignements 1 : Dieu

Dieu n’est pas une force assise quelque part. Cette force du Pouvoir Ultime, cette force qui est tout Amour, c’est celle que l’on appelle « Dieu ». « Dieu » est un nom que l’homme a donné à cette force, certains l’appellent « Dieu », certains l’appellent « Bhagavan », d’autres lui donnent d’autres noms encore, c’est toujours la même chose. Et cette Force, ce Pouvoir, peut faire absolument tout, le mot « impossible » n’existe pas dans le dictionnaire de Dieu, tout est possible.

Gabriel Monod-Herzen : Spiritualité et Méditation

Mais il y a des états de conscience, et c’est là où l’expérience entre en jeu, où ne jouent ni le corps, ni l’affectivité, ni la raison, et qui déclenchent en l’être un instant de connaissance d’autre chose. Ainsi, l’audition d’une très belle musique, la vue d’une très belle œuvre ou d’un très beau paysage, tout à coup vous saisit, vous fait vous exclamer, pousser un « Ah ! » A ce moment-là, on n’agit pas, on ne sent pas, on est. C’est un phénomène d’intuition. Pour les orientaux, c’est un quatrième niveau, au-delà des trois niveaux physique, vital et mental. Ce qui vient de ce quatrième niveau peut pénétrer dans notre conscience, c’est l’intuition, c’est une prise de contact directe avec une conscience qui dépasse la nôtre et qui fait que nous ne sommes plus liés à notre propre conscience dans ses trois plans.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 8

Pour la majorité des gens il n’est pas nécessaire d’étouffer tous les désirs, mais il s’agit au moins d’essayer de supprimer ceux qui agitent le plus le mental. Cela vous ne pouvez le comprendre, vous ne pouvez identifier ces désirs qu’en scrutant votre mental. Car il n’est pas possible de supprimer ces désirs à force de volonté. Si vous employez à cela la volonté, vos désirs ne seront que refoulés et ils reviendront avec une force décuplée. En effet, si vous supprimez un désir à force de volonté, vous vous apercevrez vite qu’il revient, peut-être sous une autre forme, et l’équanimité ou le renoncement ne seront qu’une fuite. Si les gens avec lesquels vous vivez vous gênent parce qu’ils vous donnent trop de travail, vos parents, votre mari ou votre femme, qui que ce soit, et que vous fuyiez ces obligations en disant : « J’ai renoncé au monde » et si, à ce moment-là, vous vous attachez à quelqu’un d’autre, vous serez pareil à un enfant qui rejette un jouet auquel il était attaché pour s’attacher à un autre.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 5

Si vous observez votre mental, vous constaterez combien il est sans cesse perturbé par de tous petits détails. Je me rappelle un jour, quand j’étais à l’Ashram de Rishikesh, nous étions trois amies à être assises pour méditer. Avant cela nous étions allées faire quelques courses. Nous avions vu beaucoup de saris et l’une d’entre nous avait beaucoup aimé un sari, mais elle l’avait trouvé trop cher. Donc, elle ne l’avait pas acheté. Nous avons quitté le magasin et nous étions allées méditer ensemble. Nous nous étions assises pendant environ trois quarts d’heure et puis, à la fin, nous avons chanté le OM et ouvert les yeux. A peine avait-elle ouvert les yeux que cette dame posa la question : « Quel était déjà le prix de ce sari ? ». Elle avait médité sur le sari, pendant trois quarts d’heure elle a pensé au sari qu’elle n’avait pas acheté, si bien que la première question en ouvrant les yeux était celle-là !

monseigneur Germain : Harmonie et déséquilibre entre école de méditation et école de prières

J’estime qu’il est bien pour nous, les hommes, d’avoir des idées claires et je remarque que dans notre tête il y a souvent des confusions. Certaines personnes méditent en pensant qu’elles prient et il y a des personnes qui prient en pensant qu’elles méditent, il y en a qui font les deux et cela ne signifie pas forcément la même chose. Alors mon but, c’est d’apporter autant qu’il est possible et selon la tradition dans laquelle je vis, la Tradition Orthodoxe, un peu de clarté dans ce type de sujet.

le docteur Thérèse Brosse : Conscience et physique quantique

Or, les physiciens qui nous intéressent, sont précisément de fidèles adeptes du Rig Veda ; ils savent qu’il est une possibilité, chez certains méditants avancés, d’expérimenter les expressions quantiques de la Conscience à l’état pur en comparaison avec les états associés au mental et cela en parallèle avec les états nobles ou ordinaires des substances physiques.

Gabriel Monod-Herzen : L’éducation psychologique

La première chose qu’on m’a enseignée à Pondichéry, c’est de tâcher d’oublier « j’aime » ou « je n’aime pas », en ce qui concerne aussi bien les gens que les actes de la vie. Ce n’est pas cela qui doit déterminer notre décision. Il s’agit de faire les choses aussi parfaitement que possible et alors, elles pourront nous donner de grandes joies. S’il y a des obstacles, on en tient compte, mais cela ne sert à rien d’avoir des réactions qui généralement nous laissent démunis. Il y a des êtres, j’en ai vus en Inde et aussi en Europe, qui ne sont pas des ascètes, qui ne vivent pas retirés du monde extérieur et qui arrivent vraiment à suivre leurs aspirations intérieures avec constance et fidélité.

Robert Linssen : Le problème de la drogue

Indépendamment du point de vue médical, de nombreux partisans du L.S.D. se situent à un point de vue mystique. Parmi ceux-ci citons l’écrivain Timothy Leary, auteur de Introduction to L.S.D.: the consciousness expanding Drug, décrivant la « révélation » du L.S.D. comme suit : « Vous vous êtes introduit au cœur de la formule d’Einstein, vous êtes pénétré du sens du quintessentiel de la nature de la matière, votre cœur bat en harmonie avec sa pulsation primordiale, cosmique. »
Richard Alpert déclare de son côté : « Le L.S.D. est une des clés de la sagesse (!) ; ma vie m’est apparue infiniment plus satisfaisante à partir de ma première expérience psychédélique… » Définir une drogue comme « clé de la sagesse » situe immédiatement l’auteur d’une telle affirmation et la nature des notions qu’il possède de la « sagesse ».