Pendant la majeure partie de notre histoire, depuis l’époque hébraïque et gréco-romaine, le livre (sous toutes ses formes physiques) a été un moyen d’aider à réfléchir aux grandes questions de la vie et une voie vers l’amélioration mentale et morale de soi. Il a été au cœur de la « haute culture » qui nous a apporté le christianisme, la Renaissance, les Lumières, le romantisme, le modernisme et toutes les idéologies postmodernes fondées sur le livre, au sujet desquelles nous nous battons actuellement. Si même nos jeunes les plus brillants ont de plus en plus de mal à lire, tout cet héritage culturel va-t-il continuer à être étudié, critiqué et transmis aux générations futures et, si ce n’est pas le cas, comment les générations futures pourront-elles construire du nouveau en l’absence de ces fondements ?
Nicholas Tate : La mort de la lecture est-elle inévitable ?