David Edwards : Comment abandonner une carrière en entreprise

Si tu écris avec la tête, ça ne fonctionne pas. Mais si tu écris avec tes émotions, que tu touches à des sentiments forts — l’amour, la tristesse, le regret, la nostalgie, ou peu importe — si tu es vraiment dans ton ressenti, il y a comme une résonance que tu peux capter. Et si tu restes dedans, tu peux la transmettre sur la page. Si tu communiques avec la tête, tu touches les gens au niveau de la tête. Mais si tu écris avec le cœur, tu touches les gens au niveau du cœur. Et pour moi, c’est ça, la félicité. Je veux dire, je sentais que c’était une activité belle, méditative.

Gary Lachman : Maurice Nicoll : Travailler contre le temps

Traduction libre En août 1921, Maurice Nicoll, un médecin londonien prospère spécialisé dans les troubles mentaux, ouvre le journal qu’il tient depuis quelque temps et y inscrit une sorte de demande. « Prière à Hermès », écrit le psychiatre de trente-sept ans. « Enseigne-moi – instruis-moi – montre-moi le Chemin, afin que je connaisse la certitude – aide […]

Ravi Ravindra : Un cœur sans limite – Le Travail avec Jeanne de Salzmann

Un cœur sans limite est un recueil de souvenirs extraits des carnets de Ravi Ravindra et qui donne un aperçu de l’enseignement extraordinaire de Mme Jeanne de Salzmann. Le récit que présente Ravindra de ses entretiens, de sa correspondance et de ses rencontres avec Mme de Salzmann est profondément intime sans être purement personnel. Son […]

Gary Lachman : Efforts et éveil : Aperçus des travaux de Maurice Nicoll

Traduction libre Les images de nous-mêmes nous empêchent de voir ce que nous sommes… Vous avez, disons, une image gentille de vous-même, juste, pleine d’abnégation et de bonne volonté… Vous ne vous rendez pas compte que vous êtes souvent cruel, égoïste, injuste et parfois plein de mauvaise volonté… Dans ce genre de cas, vous ne […]

Jean Markale : Du grand œuvre à la pacotille

C’est en effet une désintégration quasi-absolue de l’être humain que d’ordonner son activité sur un temps abstrait et arbitraire. Où est l’Œuvre dans tout cela ? Et, ce qui est encore plus significatif, c’est que ce mode de vie qui s’impose à nous est non seulement contraire à la philo­sophie naturelle mais encore au marxisme théorique qui affirme que le travail, faisant partie intégrante de la personnalité, est propriété de l’ouvrier. Je voudrais bien voir un ouvrier d’une grande usine, où l’on travaille à la chaîne, conscient d’être le propriétaire de l’objet qu’il contribue à produire ? Je voudrais bien voir un employé d’une quelconque administration conscient d’être le pro­priétaire du travail qu’il accomplit dans le plus complet aveuglement. Il n’y a plus guère que certains privilégiés, artisans et artistes notamment, à pouvoir affirmer qu’ils sont les propriétaires de leurs œuvres.