Claude Planson : Les mystères du vaudou

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Pendant longtemps, les Occidentaux n’ont voulu voir dans les religions du Monde Noir qu’un grossier fétichisme. Notre supériorité se serait manifestée par le fait que nous seuls, depuis Moïse, connaîtrions le monothéisme. Or tous les travaux récents, y compris ceux des missionnaires chrétiens, infirment cette vision superficielle. Mgr Leroy, parlant des Bantous, écrit : « Auraient-ils donc la connaissance de Dieu ? Assurément. Et rien ne prouve mieux cette assertion que, dans toutes leurs langues, Dieu a un nom, et un nom qui se trouve toujours exprimer ou représenter son objet, autant qu’il est possible à l’homme d’exprimer ou de représenter l’Être ineffable ». Une même observation s’applique à toutes les ethnies africaines. Partout existe un Dieu unique sous des appellations différentes.



Henri Janne : Le point de vue du rationalisme

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L’humanisme s’oppose à l’autorité de l’Eglise au point de vue intellectuel. Bien que des princes de l’Eglise y aient participé, c’est un courant de laïcisation de la pensée. C’est aussi un anthropocentrisme de la vie, qui succède au théocentrisme médiéval, l’orgueil prend la place de l’humilité; les activités anonymes se raréfient. Dans ce contexte, l’humanisme est un mouvement d’émancipation et d’affirmation de l’individu. Les sociologues diraient que l’esprit sociétaire tend à remplacer l’esprit communautaire.


Michelle Reboul : Raymond Abellio: l'Europe n'est pas une maison de commerce ! interview recueillie

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Si la structure absolue permet de comprendre le perpétuel déséquilibre de la politique en général, et la persistance de ses antagonismes, elle ne se donne pas comme le moteur d’une politique « supérieure ». Je n’ai absolument pas de solution politique à proposer. Simplement, je me fais de l’Europe une idée non politique. Et pour le surplus, ce n’est pas mon affaire : je ne me sens pas capable de « choisir ».


Alix Alvaredi : Les courants telluriques influencent-ils notre comportement ?

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Ces énergies qui se promènent à nos pieds existent, on peut en être certain. Quant à déterminer leur influence exacte sur notre corps, nos gènes, nos esprits… c’est autre chose. Et d’abord parce que nous sommes habitués à subir ces phénomènes. Voilà des millions d’années que notre race, patiemment, s’adapte à ces contraintes, comme les animaux à la survie. Alors sans doute nos cellules se sont-elles habituées à recevoir leur part de bombardements, d’influx magnétique, de courants transhumants.


Madeleine Langevin : Notre première rencontre avec Sri Anandamayi Ma juillet 1963

| Catégories : Témoignage

Toute de blanc vêtue celle-ci est assise aux pieds de son lit. Elle s’y installera plus tard. Ses traits sont harmonieux et beaux. Ses yeux sont très enfoncés dans leurs orbites, on a du mal à les distinguer, quoiqu’ils brillent d’un éclat très doux. Le regard n’est pas dirigé vers le monde extérieur, il a quelque chose de douloureux. Mais elle est souriante, simple, même amicale. Tout en la voyant là, parmi nous, j’ai l’impression qu’en réalité elle n’y est guère. Elle parle, mais elle n’est pas entièrement dans ce qu’elle dit.


Ma Anandamayi : Matri Vani

| Catégories : de Marquette Jacques, Ma Anandamayi

Le sentiment d’une frustration ne se déclare-t-il pas parce que l’objet désiré n’est pas obtenu ? Quand le désir de quelqu’un reste inassouvi, sans fruit, il est assurément futile de continuer à solliciter la même chose et d’être encore et encore désappointé. Aussi longtemps que persiste le désir, l’impression de frustration et le chagrin ne sont que naturels du point de vue de ce monde. Quoique vous puissiez désirer dans ce monde toujours changeant, vous n’en recevrez que du chagrin, même si un bonheur momentané peut parfois être obtenu. Cherchez CELA en quoi il n’y a aucune souffrance et en quoi tout est obtenu, c’est là le seul devoir de l’homme.


Djime Momar Gueye : L'islam et la tolérance

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C’est le lieu de dire que beaucoup de cœurs honnêtes ignorent l’attitude tolérante de l’Islam et ne connaissent souvent à cet égard l’Islam d’autre visage que celui de la guerre sainte : la Djihâd. La Djihâd n’est pas selon la loi religieuse le droit ou l’obligation de soumettre à l’Islam par la guerre. C’est le droit et l’obligation, chaque fois que cela est nécessaire et possible de secourir toute communauté islamique qui voit entraver par des moyens brutaux le libre exercice de son culte et la vie selon sa foi. Mais cette loi n’a pas toujours été rigoureusement respectée. Des conquêtes ont été faites au nom de l’Islam dans des circonstances qui n’étaient pas toujours celles que prévoit la loi.


Taïkan Jyoji : Le koan une parole-parabole pour l'adepte zen

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Comment s’y prendre pour accéder à soi-même ? Avoir la Vue juste, la vue qui permet de voir avec l’œil de l’esprit n’est pas une petite affaire. Voir dans sa véritable nature signifie vivre cette nature, dépouillée de tout le fatras d’idées, de conceptions, de théories, de conjectures, de fausses croyances. Celui qui cherche avec sa tête, seule partie qui fonctionne encore un peu chez l’individu de cette fin de siècle, s’efforce de résoudre toutes les questions avec l’intellect. Mais quoi que l’on pense, on ne trouve pas, car l’éveil, si on veut le saisir, nous échappe. Il nous échappe également si on ne veut pas le saisir.


le professeur Robert Tocquet : Guérison miraculeuse ou guérison paranormale?

En somme, quels sont les deux caractères primordiaux et spécifiques qui caractérisent les guérisons miraculeuses du genre de celles que nous venons d’examiner ? Ce sont, d’une part, un processus de réfection tissulaire ou de régénération d’organes, et, d’autre part, la grande rapidité de ce processus. Or, la régénération est un phénomène bien connu en biologie. Elle consiste en une réédification d’une partie d’un organisme lorsque celle-ci a été détruite.