Aimé Michel : La grande diaspora

| Catégories : Michel Aimé

Il y a une dizaine d’années, considérant que l’explosion démographique humaine était le premier phénomène vivant explosif ne comportant aucun frein et donc voué par sa nature même à la catastrophe, j’écrivais que « au moment où il créait l’homme, Dieu ne savait malheureusement pas encore que la Terre est ronde ». Il faut oser reconnaître ses torts : je présente donc mes excuses à Dieu pour cette remarque erronée ; il semble en effet que, au moment où il créait l’homme, Dieu savait bel et bien, non seulement que la Terre est ronde, mais encore que son domaine prédestiné n’est pas la surface limitée d’une sphère, mais bien l’espace infini dont le centre est partout et la surface nulle part.


Salomon Lancri : Quelques aspects du message théosophique

La théosophie enseigne en effet l’existence dans l’homme d’un Soi Supérieur, masqué par l’exubérance du soi inférieur. La personnalité doit s’ouvrir à l’influence de ce Maître intérieur pour qu’il y ait progrès spirituel. Ses vibrations doivent donc être mises en accord, autant que possible, avec cet « Hôte inconnu », suivant l’expression de Maeterlinck. Or, elle s’exprime non seulement par les pensées et les sentiments, qu’il y a lieu de contrôler; mais aussi par le corps physique, qu’il importe également de purifier.


André Ligneul : Approche de l'Absolu

| Catégories : Ligneul André | Mots-clés : , , ,

Il y a danger permanent de rétrécir l’absolu aux dimensions de notre petitesse. Nous ne rencontrons alors que des absolus destructeurs. Et la multiplicité de ces pseudo-absolus humains les fait se dévorer mutuellement. L’Histoire nous apprend à redouter ceux qui parlent au nom d’un absolu. C’est au nom de ces idoles que s’accomplissent les pires répressions, politiques ou religieuses. Le propre de la « passion » est de porter à l’absolu ce qui n’est qu’objet partiel et relatif. Le passionné est aveuglé par ce vers quoi sa passion le porte. Il se détruit à la poursuite de ces faux absolus, de ces « idoles ». Une idole apparaît quand l’élan vers l’absolu s’arrête en chemin, l’ombre est prise pour la lumière. Le passionné se fabrique un « veau d’or » et perd de vue le sommet du Sinaï.


Radha Burnier : Le fondement de la méditation

| Catégories : Burnier Radha, Théosophie | Mots-clés :

Ainsi, la méditation est ce processus par lequel le pouvoir de perception devient plus profond, plus clair, plus intense, de sorte que nous pénétrons directement au cœur des choses, que nous voyons, non seulement la forme extérieure, mais l’essence intérieure, non seulement le cœur de l’être intérieur des personnes ou des choses pré-sélectionnées, mais la signification de la vie dans son ensemble.


Paul Chauchard : Teilhard et la révolution du cerveau

| Catégories : Chauchard Paul | Mots-clés : ,

C’est oublier que si l’homme apparaît ainsi c’est qu’une mauvaise éducation a fait de lui un « cérébral » c’est-à-dire quelqu’un qui ne sait pas utiliser correctement son cerveau machine à vivre. C’est le cas des intellectuels enfermés dans leurs idéologies et leurs verbalismes, des faux spirituels méprisant la chair, mais aussi des faux manuels sans créativité du travail en miette. Toute activité vraiment humaine doit être expression corporelle de créativité joyeuse. Ainsi l’homme n’est pas mal fait, mais dénaturé par une mauvaise éducation.


Une alchimiste parmi nous: Marie-Louise von Franz

| Catégories : Biès Rolande, Entretien/Interview | Mots-clés : , ,

Les hypothèses fondamentales de la physique sont des images archétypiques, c’est-à-dire énergie, particules, etc. Ce sont donc en dernière analyse des images psychiques (mentales). Au contraire, si l’on descend dans les couches les plus profondes de l’inconscient, on parvient à une couche qui n’est plus purement psychique, mais semble miroiter des faits physiologiques, ou plutôt atomiques. C’est comme si l’on s’approchait d’une réalité unique (que Jung appelle unus mundus) par deux côtés différents, qui n’est plus psychique et pas davantage matérielle, le « mystère de l’être ou de la vie » qui transcende notre compréhension.


Kenneth White : Tradition, modernité ...Et au-delà

| Catégories : White Kenneth | Mots-clés : , ,

Kenneth White propose, dans cette étude, de réaliser une synthèse heureuse de tous les enseignements disponibles qu’ils soient d’extrême-Orient, d’Orient, survivance du celtisme, du judaïsme ou du christianisme. Par cette synthèse qui nous est offerte l’homme peut, s’il le veut, réellement progresser et développer cette spiritualité qui lui fait tant défaut.



Jean Biès : Mystères du cerveau, splendeurs de l’esprit

| Catégories : Biès Jean | Mots-clés : , ,

Le fait est que, de plus en plus, de nombreux scientifiques ne se contentent plus de l’approche déductive du rationalisme, ni de la démarche inductive de l’empirisme, mais tendent vers une certaine «imagination créatrice» qui les rend fraternels à des poètes comme Blake, Héraclite, Rûmi. On ne peut plus nier que si la volupté est l’extase du corps, et le satori, celle de l’esprit, il est d’autres extases, mentales celles-là, qui surgissent on ne sait d’où, brisent les conditionnements, telles de brusques incursions de printemps dans la grisaille des automatismes, de soudaines descentes d’une grâce singulière, des visitations exquises, imprévues, incandescentes, les épanchements d’une autre conscience: ce sont les sourires du cerveau.


Pierre D’Angkor : Poèmes: La grâce, la joie divine & Communion directe

Une joie ineffable, une douceur extrême

Jugée inaccessible est pourtant près de moi.

Lointaine, elle est en moi l’essence de moi-même

Ma demeure vivante et ma suprême loi.

Les passions du moi l’obnubilent d’un voile :

Tel le brouillard épais nous cachant le soleil.

L’égoïsme entrave notre marche à l’étoile

Nous recouvrant de l’UN le visage vermeil.