Alan W. Watts : Peinture sans cadre

| Catégories : Watts Alan W. | Mots-clés : , ,

Connaître l’univers uniquement en termes de nos catégories, de nos cadres de valeurs est exactement ce que la philosophie indienne désigne par « maya ». Elle nous enseigne qu’une telle connaissance est en un certain sens une illusion. Le terme « maya » est en relation avec nos mots « mètre », « matrix » et « matériel ». Il provient de la racine sanscrite « matr- » signifiant « mesurer ». Toute mensuration est une mise en catégorie, une limitation dans un cadre, une description, comme un cercle est décrit par un compas, comme les minutes sont marquées sur une horloge. Tout ceci constitue le réseau fragile des abstractions à l’aide desquelles l’esprit humain tente de saisir le monde, mais c’est finalement toujours en vain.


Robert Linssen : La Solitude suprême

| Catégories : Linssen Robert | Mots-clés :

Les compagnons les plus bruyants ne sont pas ceux que nous pensons généralement. Ils ne sont pas seulement extérieurs. Ils sont surtout intérieurs. Ce sont nos pensées, les images que nous avons déifiées, les croyances, les dogmes, les identifications multiples aux personnes et aux objets matériels ou spirituels.


André Niel : Krishnamurti Philosophe et Pédagogue

| Catégories : Niel André | Mots-clés : ,

L’éducation se fait surtout par l’exemple, mais cet exemple a toujours été désastreux. Ici, Krishnamurti se montre impitoyable envers les méthodes officielles d’enseignement actuellement en vigueur dans tous les pays. Ces méthodes n’aboutissent qu’à fournir de bons robots de la pensée, d’excellents imitateurs, mais non des créateurs. Nos examens, nos concours sont des machineries inhumaines : ils ne servent qu’à produire les agents des corps disciplinaires dont l’État a besoin pour défendre le respect de ses Mythes et maintenir le règne de l’inégalité.


Aimé Michel : Le mystérieux chef-d’œuvre de Giulio Camillo

| Catégories : Michel Aimé | Mots-clés : ,

Dès l’Antiquité, les Grecs et les Romains avaient inventé un art de la mémoire. Brièvement résumé, ce système mnémotechnique consistait à imprimer dans la mémoire une série de « lieux » qui évoquaient immanquablement les images ou les mots dont il fallait se souvenir. C’est Quintilien qui explique que, pour former ces lieux dans la mémoire, il faut se rappeler un bâtiment spacieux avec toutes ses pièces et ses ornements. Les images qui doivent rappeler le discours (car cet art était surtout utilisé par les orateurs) sont alors placées en imagination dans les lieux qui ont été mémorisés dans le bâtiment.


Maud Forget : Les sept loka

| Catégories : Forget Maud | Mots-clés : ,

Nous parlerons ici des sept couches (Loka) ou niveaux de conscience qui nous sont accessibles pendant notre vie physique sur la Terre. Les Loka sont les plans de conscience qui s’échelonnent du bas de la colonne vertébrale au sommet du crâne. Les Chakra leur sont intimement liés.


L'évangile dépoussiéré. Entretien avec le père Bruckberger et Simone Fabien

| Catégories : Entretien/Interview | Mots-clés : , ,

Mais la haute sagesse est une voie divine. Il ne s’agit pas de faire un peu de yoga. Il s’agit de trouver sa propre lumière en soi, c’est-à-dire de trouver son Moi. Il y a en nous la Lumière. Il ne s’agit pas d’une sagesse uniquement faite de rituels, de recettes ni même de techniques de méditation. Nous portons en nous-mêmes un sens nouveau qui est endormi et qui a besoin de s’éveiller. Et il y a dans les Évangiles ce qu’il faut pour cela.


Pascal Ruga : L'Aube retrouvée

| Catégories : Ruga Pascal | Mots-clés :

C’est alors que j’ai fermé les yeux. Je me suis donné sans réserve à la nuit des grands fonds. J’ai lâché prise sur toute réalité. Les voix s’atténuèrent. Puis elles ne furent plus qu’un imperceptible et lointain bourdonnement. Elles disparurent enfin me laissant enveloppé de silence. Je ne sentais plus mon existence, j’étais au delà du temps et de l’espace ; je « m’impersonnalisais » dans l’obscur liquide amniotique d’une matrice originelle retrouvée. Était-ce la paix ? Ou bien peut-être était-ce la mort? Mais ici, toute question corrompait déjà cet océan de calme.


Roger Van Malder : La caractérologie au service de la connaissance des Hommes et de soi-même

| Catégories : Van Malder Roger | Mots-clés :

Nous avons, pour la plupart, la déplorable habitude de projeter sur nos semblables nos propres qualités et surtout nos propres défauts. En agissant de la sorte, nous nous imaginions, bien à tort, que les autres hommes possèdent un caractère égal au nôtre. Comme cela n’est généralement pas le cas, et qu’en plus, nous ne nous connaissons même pas nous-mêmes, la vie en société, le contact avec autrui est le plus souvent une source de conflits et de souffrances.


B. Pâque : Les tempéraments en cosmobiologie

| Catégories : Paque Boris | Mots-clés : ,

Aussi loin que l’on puisse remonter dans l’histoire de l’homme, plus particulièrement depuis ses premières conquêtes intellectuelles, nous retrouvons des traces et des essais de qualification des différentes caractéristiques : propres à certains individus. C’est dire toute l’antiquité de l’étude des Tempéraments. Si nous consultons les traités savants et philosophiques des Égyptiens, des Hébreux, de l’Inde et, plus près de nous, de la Grèce, nous retrouvons partout des remarques pertinentes sur les différents caractères humains, sur leur aspect physique et sur les tendances passionnelles ou cérébrales qui éloignent ou différencient tel individu de tel autre.


Qui donc en connaîtrait l’origine ?

| Catégories : Traditions | Mots-clés :

La vie nous est donnée sans notre consentement et sans même que nous en ayons une conscience claire. Qui se souvient d’être né ? Mais l’impossibilité où nous sommes de «savoir» notre origine ne nous empêche pas de la ressentir par toute notre vie. L’expression: «Qui donc en connaîtrait l’origine» n’est qu’un étonnement admiratif du mystère d’être et non un soupir désabusé. Si le discours était désabusé, il ne manquerait pas d’hélas et d’autres formules du genre pour le dire.