Il faut rappeler que le hatha-yoga, le yoga des postures, s’enracine bel et bien dans la partie initiatique de la tradition hindoue. Loin de n’être qu’une discipline du corps, il est en fait une voie d’évolution spirituelle complète. Son originalité : considérer la maîtrise corporelle comme le point de départ et donc aussi le point d’appui de l’évolution spirituelle de l’être humain. Mais ne confondons pas les moyens et la fin. Pour gravir une montagne il y a plusieurs chemins possibles (par la face Nord, la face Sud, Est ou Ouest), et à chacun de ces chemins peut correspondre une aide technique particulièrement appropriée (l’hélicoptère, le téléphérique, le mulet ou les chaussures à crampons). De même, nous dit l’hindouisme, pour « élever » la conscience humaine et l’unir à son principe métaphysique (atman), on peut s’appuyer sur différentes techniques qui renvoient elles-mêmes aux différentes fonctions de la machine humaine.
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Léon Bensimon : Deux expériences intérieures en inde
Ce que nous éprouvons réellement dans les profondeurs de notre âme ne peut être reproduit d’une manière authentique par le moyen de l’écriture ou du discours. Ceci parce qu’il existe un monde des idées sans forme et c’est là qu’il nous faut pénétrer, si nous désirons saisir ce qui est derrière et au-delà des paroles. Là existe un plan dont la dimension n’est pas communément saisie par le mental, le rationnel, le mécanisme courant du cerveau avec ses possibilités actuelles limitées. D’ailleurs la voie de l’Intelligence n’est-elle pas de voir au-delà des mots ?
Quelques réflexions sur la radiesthésie Par le Professeur Robert Tocquet
Durant des siècles, la radiesthésie a consisté essentiellement à rechercher les sources, d’où son nom de sourcellerie. Mais, par la suite, la découverte de l’eau ne devint qu’un cas particulier de son objet. D’une manière générale, ses promoteurs affirment qu’elle est un moyen de connaissance d’après les mouvements d’une baguette ou d’un pendule. Un point sur lequel tous les chercheurs sont d’accord, qu’il s’agisse des partisans de la radiesthésie dite physique ou des adeptes de la théorie dénommée mentale, est que la baguette ou le pendule, les « adminicules », comme les désigne justement le Dr Jarricot, sont mis en mouvement par une action musculaire réflexe engendrée par une autosuggestion ou par une hétérosuggestion.
Salomon Lancri : Quelques aspects du message théosophique
La théosophie enseigne en effet l’existence dans l’homme d’un Soi Supérieur, masqué par l’exubérance du soi inférieur. La personnalité doit s’ouvrir à l’influence de ce Maître intérieur pour qu’il y ait progrès spirituel. Ses vibrations doivent donc être mises en accord, autant que possible, avec cet « Hôte inconnu », suivant l’expression de Maeterlinck. Or, elle s’exprime non seulement par les pensées et les sentiments, qu’il y a lieu de contrôler; mais aussi par le corps physique, qu’il importe également de purifier.
Radha Burnier : Le fondement de la méditation
Ainsi, la méditation est ce processus par lequel le pouvoir de perception devient plus profond, plus clair, plus intense, de sorte que nous pénétrons directement au cœur des choses, que nous voyons, non seulement la forme extérieure, mais l’essence intérieure, non seulement le cœur de l’être intérieur des personnes ou des choses pré-sélectionnées, mais la signification de la vie dans son ensemble.
le Dr Grall : L’Acupuncture
Pour les chinois, la base de l’acupuncture était la circulation d’énergie. Cette énergie circule sur douze méridiens, deux méridiens sont doubles, certains acupuncteurs en comptent donc quatorze, à droite et à gauche du corps humain. Il faut admettre ce postulat au départ, ou ne faire que de l’acupuncture de « médecins aux pieds nus » ne connaissant après un enseignement rapide que des « recettes » d’urgence qui ont quand même rendu de grands services dans d’immenses régions sans médecin. Chaque méridien représente un organe ou une fonction physiologique. Certains méridiens sont Iang et d’autres Inn. Chacun d’eux a des points spécifiques qu’on doit tonifier pour renforcer l’énergie faible, ou disperser pour diminuer l’énergie trop forte, par exemple dans une trachéite ou une bronchite pour diminuer une congestion par excès d’énergie. Il y a aussi le point source qui complète, dans le sens voulu, l’action de points de tonification ou de dispersion. Un point de passage fait passer l’énergie dans un autre méridien. Il y a aussi des points spéciaux, hors méridiens.
Pierre D’angkor : La destinée spirituelle de l'homme selon la sagesse antique
Notre moi physique disparaît avec notre corps : quant à notre moi mental, il n’est qu’un complexe d’énergies qui s’éteint à l’expiration de ces périodes « post mortem » que les religions ont nommées le ciel et l’enfer, périodes subjectives durant lesquelles s’épuisent graduellement les énergies psychiques qui étaient constitutives de ce moi. Mais de même que les êtres vivants laissent derrière eux des germes qui se développent ultérieurement en de nouveaux êtres, semblables à eux-mêmes, de même notre moi psychique laisse derrière lui des germes vivants, des germes psychiques.
Tchalai Dermitzel : Massage et énergie vitale: le do-in
La médecine traditionnelle, notamment celle d’Orient, considère que l’énergie s’écoule, ou circule, le long de canaux (non pas creux comme les artères ou les veines, mais plutôt comparables aux trajets préétablis d’un circuit imprimé en électronique) appelés méridiens. La polarité de cette énergie change avec chaque passage du bas vers le haut dans le corps, par exemple à l’extrémité des doigts de main ou de pied. D’une façon grossière : les méridiens Yang charrient une énergie possédant une qualité dynamique (active) et les méridiens Yin représentent une polarité inerte (réceptive). Tout le long de ces méridiens, les points qui les constituent sont en relation avec un organe ou un système déterminé.
Joël Thomas : Aspects du processus de création : l'union, le combat, la mort
Le lecteur d’épopées, ou de ces fables sublimes que sont les mythes, ne manquera pas d’être frappé par les sentiments contradictoires qui l’animent, lorsqu’il est confronté à ces univers imaginaires : mélange d’attraction (pour des personnages séduisants ou admirables) et de répulsion (pour des monstres, physiques ou moraux); sentiment de bien-être, de communion, de tendresse, ou au contraire impression d’un clivage considérable, d’une distance entre l’idéal et le monde vécu; crainte d’un Père archétypal, rigoureux et sévère, montrant des voies escarpées, presque inaccessibles, ou amour d’une Mère rayonnant le bonheur et rendant tout facile par sa simple présence. Cette approche très peu rationnelle, qui nous attire et nous dérange en même temps, nous la retrouvons dans l’univers des contes de fées, et nous verrons que la thématique mise en œuvre est, dans les trois cas, sensiblement comparable.
Claudine Brelet : L'océan primordial intériorisé
Il y a quelques quatre milliards d’années, la vie naissait dans les eaux primordiales de notre Mère la Terre. L’eau de mer contient tous les éléments chimiques de notre planète et elle est particulièrement riche en oligo-éléments, ces sels minéraux présents à l’état de traces (c’est pourquoi, en anglais, on les appelle les « trace-éléments », tandis que les Français se sont inspirés du grec « oligo » = « peu abondant »).
Cette teneur en oligo-éléments varie selon les saisons, les lieux et la profondeur. Parmi eux, viennent en tête de liste le Sodium (ou sel), le Magnésium, le Calcium et le Potassium.