Maud Cousin : Le corps et la lumière

Steiner faisait des diagnostics en observant les accélérations du pouls à certaines lumières. En les faisant passer devant la septième vertèbre cervicale qui est particulièrement censée faire la jonction entre le physique et le psychisme, on pouvait selon les réactions du cœur ou le manque de réaction, voir comment il fonctionnait. Il a aussi neutralisé des couleurs avec un aimant ce qui changeait l’aspect positif ou négatif d’une couleur.

Maud Cousin : Le corps, l’eau et l’air

Steiner voit plusieurs niveaux à l’être : la partie solide, la partie liquide et la partie gazeuse. Après le « moi » qui est chaleur, il y a la partie gazeuse qui correspond à l’astral, aux poumons. Quand les sentiments ne sont pas en ordre, cela favorise les gaz et les fermentations parce qu’il y a nervosité, passage de l’air là où il ne le devrait pas, comme pour l’asthme. Steiner dit du poumon qu’il est l’organe terre parce qu’il permet à la vie d’entrer matériellement, alors que l’organe air est le rein ce qui n’est pas le point de vue classique.

Maud Cousin : Le corps et les métaux

Ainsi notre époque morose serait due à une trop grande absorption de plomb, dans les vapeurs d’essence par exemple. Par contre, jusqu’à un certain point, le plomb favorise la réflexion… Le fer, métal le plus répandu dans notre organisme, est un métal raide. Il n’y a qu’à voir son emploi : armes, choses qui piquent ou du même ordre. Il semble qu’il soit très important, car sans lui, le moi ne pourrait pas se manifester parce que le moi est quand même quelque chose d’agressif…

Maud Cousin : Le sang, les organes et les planètes

Le sang correspond au Moi, il est le milieu le plus important. Or penser comporte pas mal de dépense d’énergie, de substance. On se fatigue autant que dans des exercices physiques et les tissus qui servent à penser, ne se régénèrent pas facilement. Le cerveau est un pôle très dense. Le sang a son rôle à jouer. Il est oxygéné, propulsé dans le cœur et dans les poumons. La vie de notre organisme tient dans cette partie-là, sinon nous ne pourrions pas bouger, vivre. Le sang est donc un intermédiaire absolument extraordinaire et qui, finalement incarne nos possibilités.

Henri Tracol : Homme, ciel, terre

Dans ce désordre, à quoi faire confiance ? Sensations, pensées, humeurs du moment nous entraînent dans leur tourbillon. Derrière leurs formes éphémères je pressens bien une réalité plus essentielle et plus durable, mais la seule constatation honnête est celle de mon incapacité à saisir d’emblée le jeu de forces qui la détermine.

U. G. : Le corps fait partie du décor

Les cinq sens changèrent en cinq jours, et le sixième jour j’étais étendu sur un sofa – Valentine était dans la cuisine – et soudain mon corps disparut. Il n’y avait pas de corps là. Je regardai mes mains. (Cette histoire est folle – vous m’auriez sûrement enfermé dans un asile d’aliénés.) Je les regardais. -« Est-ce que ceci est ma main? » En fait, il n’y avait pas de questionnement ici, mais toute la situation était surprenante – je tente de la décrire. Puis, je touchai ce corps – rien – je n’ai pas senti qu’il y avait quoi que ce soit, sauf le toucher, vous voyez, le point de contact. Alors j’ai appelé Valentine: « Vois-tu mon corps sur ce sofa? Rien en moi ne me dit que ceci est mon corps. » – Elle le toucha. – « C’est ton corps ». Et pourtant cette affirmation ne m’apporta ni satisfaction ni réconfort. – « Quelle est cette bizarrerie? Mon corps est absent. » Mon corps avait disparu, et il n’est plus jamais revenu. En fait de corps, il n’y avait que les points de contact – pour moi il n’y a là rien d’autre – d’autant plus qu’ici la vue est indépendante du toucher. Ainsi, il ne m’est même pas possible de créer une image complète de mon corps, parce que là où le toucher n’intervient pas, des éléments font défaut ici dans ma conscience.

Jean-Louis Siémons : Un nouveau regard sur la mort et l'après-vie

on ne peut envisager sérieusement la réincarnation sans s’interroger sur le grand mystère du passage d’une existence terrestre à l’autre. Si quelque chose de nous-mêmes survit à la mort physique, pouvons-nous imaginer ce qui arrive à notre conscience dans l’« après-vie» ? D’autres chercheurs scientifiques comme Ian Stevenson ont déjà entamé une discussion à ce propos. Il m’a paru essentiel de la poursuivre en profondeur, avec les éléments nouveaux dont nous disposons en cette fin de siècle.

U. G. : La mystique de l’illumination

Les gens disent que je suis un homme « illuminé » – je déteste cette expression -; ils n’arrivent pas à trouver un autre mot pour désigner la manière dont je fonctionne. En même temps, je fais remarquer qu’il n’y a pas d’illumination – qu’il n’existe rien de tel. Je le dis parce que toute ma vie durant j’ai avidement cherché à être un illuminé et j’ai découvert qu’il n’existe pas d’illumination, ni rien qui y ressemble. Dès lors la question ne se pose pas de savoir si telle ou telle personne est illuminée ou non. Je ne débourserais pas un franc pour un « Bouddha-du-sixième-siècle-avant-J.C. », sans parler des prétendants qui se trouvent parmi nous. Ils forment une belle bande d’exploiteurs, bâtissant leur prospérité sur la jobardise des gens. Il n’y a pas de pouvoir en dehors de l’homme. C’est à partir de sa peur que l’homme a créé Dieu. Par conséquent, la peur constitue le vrai problème, et pas Dieu.

Jean-Louis Siémons : NDE le modèle de la théosophie de Mme Blavatsky

Le modèle explicatif présenté ici, très schématiquement, s’inscrit dans un système très élaboré de représentation du monde et de l’homme formulé, au XIXe siècle, sous le nom général de Théosophie, par Mme Blavatsky (1831-1891) et son principal disciple W.Q. Judge (1851-1896). Dans leurs écrits (encore très mal connus de nos jours), ces auteurs se proposaient de dégager l’ésotérisme des grandes religions et philosophies, avec les prolongements pratiques qui s’imposent pour la vie humaine, individuelle et collective. L’origine des connaissances était essentiellement attribuée à des maîtres orientaux, dont Mme Blavatsky se disait disciple. Dans un climat de matérialisme grandissant, et face à un spiritisme envahissant (et rudimentaire dans ses théories explicatives), la Théosophie a fait beaucoup pour éclairer l’expérience de la mort (et l’itinéraire posthume de l’âme) en se fondant sur une description de la vie consciente de l’homme, qui demeure, aujourd’hui encore, comme un modèle de psychologie transpersonnelle (bien avant la lettre). Point important à retenir: les analyses présentées ne doivent rien à des spéculations personnelles des auteurs, ou à des emprunts à la psychologie contemporaine. Elles sont offertes comme découlant de faits expérimentaux, d’observations directes, gui sont à la portée de certains yogis entraînés. L’identité de ces derniers n’est pas révélée, vu qu’elle ne saurait rien ajouter à la crédibilité de l’ensemble: seule doit compter ici la logique interne du modèle et son pouvoir d’explication face au vécu des NDE.