Joan Tollifson : La dépendance à l’autorité : Être qui vous êtes

Il y a certainement une place pour l’humilité, pour reconnaître ce que nous ne savons pas, pour permettre aux autres de nous aider, pour apprendre d’eux et reconnaître qu’en fin de compte, il n’y a pas d’« autres ». Je ne prône donc en aucun cas un faux égalitarisme ni ne dis que nous devrions jeter tous les experts, enseignants et enseignements par la fenêtre et réinventer la roue. Mais à un certain moment, d’une certaine manière, c’est exactement ce que nous devons faire — nous devons tenir seuls et être fidèles à notre propre expérience directe, à notre propre vision, à nos propres explorations et découvertes. Parce qu’en fin de compte, personne d’autre ne peut le faire à notre place, et chacun d’entre nous a un chemin et une vision uniques.

Martin Ratte : L’objet de la non-dualité

Pour plonger dans l’objet, il suffit de se libérer du moi. Et là est la très grande difficulté. Peut-être qu’une telle libération face à l’ego vient en comprenant que ce moi est source de conflit et de souffrance. L’esprit, voyant alors que ce moi est un fléau, le met de côté. Une telle compréhension du fonctionnement dangereux de l’ego n’est cependant pas facile du tout. Une telle compréhension relève sûrement de ce que Krishnamurti a appelé un « insight ».

Arash E. Zaghi : La dynamique quantique relationnelle et le collier d’Indra : Une compréhension non-duelle de la réalité quantique

Le professeur Zaghi présente la Dynamique quantique relationnelle (DQR), un nouveau développement de la Mécanique quantique relationnelle (MQR) de Carlo Rovelli reposant sur une base mathématique et métaphysique solide. La DQR contourne la régression infinie inhérente à la MQR (tout étant constitué de relations entre méta-relations, et celles-ci consistant en des relations entre méta-méta-relations, etc., à l’infini) en proposant que, bien que toutes les entités physiques soient effectivement relationnelles, les relations — et même l’espace-temps lui-même — naissent au sein d’un champ de conscience sous-jacent.

Joan Tollifson : La pratique ludique du oui : Une expérience intéressante

Notre nature essentielle de pure conscience s’abandonne totalement à toute expérience. C’est l’innocence pure, l’ouverture, l’intimité, l’accueil, la sensibilité et la disponibilité, un « oui » inconditionnel à toute expérience telle qu’elle est d’un moment à l’autre, sans jugement ni préférence. – Rupert Spira Une personne que je rencontrais récemment sur Zoom m’a dit qu’elle avait […]

Joan Tollifson : Ce qui fonctionne vraiment, Psychothérapie, spiritualité et au-delà

Nous sommes à la fois une vague particulière et momentanée de l’océan et l’océan tout entier, éternel, intemporel, toujours présent, tout inclusif. Et la vague n’est jamais une chose solide et séparée de l’océan — c’est une illusion. Lorsque nous croyons à cette illusion, la mort peut nous sembler terrifiante. C’est comme la peur qu’avaient les gens de tomber du bord de la terre s’ils s’aventuraient trop loin en mer. Cette peur repose sur une mauvaise compréhension de la réalité.

Joan Tollifson : Comment être ici maintenant ? Que devrais-je faire ?

À mesure que vous portez une attention ouverte à votre expérience actuelle, il peut devenir évident que la réalité n’est pas ce que nous croyons. La pensée est une sorte de processus d’abstraction qui découpe mentalement la réalité en parties distinctes, les étiquetant et les catégorisant, faisant ainsi apparaître ces choses comme réelles, indépendantes, séparées et limitées. C’est une illusion utile, une carte utile pour fonctionner au quotidien, mais la carte n’est pas le territoire. La réalité est bien plus fluide, évanescente, insaisissable, vivante, non-substantielle et pourtant intensément présente, insaisissable, semblable à un rêve, en perpétuel changement et pourtant toujours ici-maintenant dans cette immédiateté intemporelle.

Judith Sugg : Immobilité (Unbecoming)

Une vieille histoire raconte qu’un étudiant demande à son maître combien de temps il faut pour atteindre l’illumination. Le maître répond : « Cinq ans ». L’étudiant demande : « Et si j’essaie vraiment ? » Le maître répond : « Dix ans ». Dans la terminologie de Klein, le fait de fixer un objectif (une illumination plus rapide) met l’étudiant en mode devenir, dans l’attente de la prochaine expérience, et met ainsi en place le schéma qui perpétue la personnalité.

Joan Tollifson : Hommage à Bob Adamson

Sailor Bob Adamson (1928–2025) Sailor Bob est décédé paisiblement chez lui, aux côtés de sa femme Kat, le 6 février. Bob était un Australien contemporain qui a passé du temps avec Nisargadatta Maharaj dans les années 1970. Le message de Bob était simple, clair et direct. Il pointait vers l’unité non-duelle ininterrompue, l’Un-sans-second, et le fait qu’il […]