Bruno Guiderdoni : L'homme coronal

| Catégories : Guiderdoni Bruno

Les travaux « scientifiques » pour révéler objectivement le champ d’énergie vitale ne datent pas d’hier. À la fin du XIXe siècle, le colonel Albert de Rochas a cru avoir mis en évidence la possibilité de l’extériorisation du « fluide nerveux ». Le médecin anglais Walter Kilner a mené, à partir de 1911, des recherches sur l’« atmosphère humaine » à l’aide de filtres colorés. John Pierrakos, poursuivant les travaux de Reich, prétend même qu’on peut voir sa structure triple et pulsante à l’aide d’un filtre bleu cobalt, avec un peu d’entraînement et un éclairage adéquat.


Pierre d'Angkor : La science et le mystère de l'homme

| Catégories : d'Angkor Pierre

S’il est un fait pourtant dont la constatation est univer­selle, c’est l’existence en chaque être humain d’une dualité opposée de tendances, comme s’il y avait réellement en chacun deux natures différentes, étroitement associées, mais orientées dans des directions contraires : d’une part donc des tendances centripètes, poussant chaque homme vers la satisfaction de soi-même, de ses instincts, de ses appétits, de ses désirs égoïstes, et, d’autre part, des tendances plus affinées, centrifuges, nous aiguillant vers quelque chose qui dépasse l’homme et répond à des aspirations altruistes allant même chez les meilleurs d’entre-nous jusqu’à l’oubli de soi, l’esprit de dévouement et de sacrifice pour le bien d’autrui. Pour être les unes et les autres évoluées en chacun à des degrés très différents, ces deux tendances opposées n’en existent pas moins en tout homme normal.


Trente-cinq millions de sourciers entretien avec Yves Rocard

| Catégories : Entretien/Interview, Parapsychologie / Phénomènes | Mots-clés : ,

En fait, l’intérêt véritable des étu­des sur les sourciers est de relan­cer la question du bio­magnétisme, c’est-à-dire de l’action des champs magnétiques sur les êtres vivants. Scientifique­ment, on se doit d’étudier ces sujets exceptionnels — une per­sonne sur quarante, en moyenne — qui perçoivent les champs magnétiques ambiants sans l’aide d’aucun instrument. Nous avons là le sixième sens magnétique à l’état pur, tel qu’il devait exister chez l’homme de la préhistoire.


Jean Markale : Le conte populaire

| Catégories : Markale Jean | Mots-clés : , , , , , , , , , ,

Car tout conte populaire intègre des données d’observa­tion concernant la lutte de l’individu contre le Destin. En fait, il s’agit presque toujours d’une transgression d’interdits. Le héros du conte populaire défie le temps, défie la société, défie la mort. Il lui arrive même de défier Dieu. Cet aspect blasphématoire n’est d’ailleurs ressenti comme tel que dans le cadre qui est le nôtre, c’est-à-dire celui d’une religiosité teintée d’un christianisme passif, entièrement voué à l’obéissance d’un Dieu tout puissant. Il en a été différemment dans d’autres sociétés, même des sociétés qui affirmaient leur christianisme, comme l’Irlande de l’âge des Saints…


Jacques de Marquette : Le monde et l'homme dans les religions

| Catégories : de Marquette Jacques

En gros, dès son début, le 2e millénaire avant notre ère avait vu se réaliser un premier commencement de syncrétis­me, dans une réduction parallèle de la multiplicité des dieux secondaires des Panthéons des peuples du Proche-Orient au rôle de sujets d’un Dieu suprême et universel. Ce Souverain de l’Univers s’accommodait avec une souveraineté débonnaire de la persistance des cultes de déités inférieures; mais dès le XIIe siècle avant Jésus-Christ, Moïse exigea un culte exclusif pour un Dieu Unique de l’Univers, rejetant les autres au rang de simples créatures. En même temps, les divers clergés avaient tendance à échanger leurs conceptions, celles en particulier sur la constitution septénaire de l’Uni­vers, ainsi que sur une hiérarchie de sept légions d’esprits célestes, ministres de Dieu dont ils réalisaient les intentions créatrices sur les sept plans fondamentaux du Cosmos et dont la classe des anges la plus proche des humains, guidait ceux-ci dans leurs efforts de fidélité aux intentions du Créateur.


Anne Denieul : La magie est naturelle entretien avec Roger de Lafforest

« Nous pratiquons une magie que l’on peut à juste titre qualifier de scientifique, s’appuyant sur les lois connues de la physique micro-vibratoire, sur certaines conséquences du calcul quantique, et remplaçant la baguette de l’enchan­teur par les graphiques du géomètre. La physique micro-vibratoire, dans ses constatations et son vocabulaire, ap­porte aujourd’hui des explications valables à tous les phénomènes magiques. En outre, des techniques nouvelles permettent, en utilisant les méthodes de la science expé­rimentale, de reproduire en laboratoire toutes les œuvres que les sorciers se vantaient d’accomplir avec ou sans l’aide du Diable. »


Jacques De Marquette : Les divers aspects de dieu

| Catégories : de Marquette Jacques

Depuis le Polythéisme extrême qui porte les conceptions populaires des Hindous à décrire des centaines de milliers de Dieux, avec THALÈS s’écriant : « Tout (l’univers) est plein de Dieux ! », jusqu’au Bouddhisme enseignant que les hu­mains ont trop à faire pour réaliser leur salut pour se per­mettre de perdre leur temps en divagations sur l’existence et la nature de Dieu, il y a une grande variété de nuances. Cependant, on peut en gros diviser en deux catégories l’en­semble des conceptions théologiques : 1° Celles des primitifs dont les formes variées relevant de l’animisme, du fétichis­me et du Totémisme, n’ont pas grand-chose qui soit prati­quement utilisable. 2° Les grandes formes religieuses con­temporaines qu’on peut diviser en trois groupes : Polythéis­me, Panthéisme, Monothéisme. Nous allons les examiner superficiellement.


Rémy Chauvin : Costa de Beauregard : physique et parapsychologie

| Catégories : Chauvin Rémy, Parapsychologie / Phénomènes | Mots-clés : ,

L’objection qui saute aux yeux consiste à demander au physicien des quanta ce qui se passait alors avant l’ap­parition de l’homme ? Mais on ne les arrête pas ainsi. Ils y ont pensé. Leur réponse dépasse en audace intellectuelle toutes les assertions les plus bizarres des vieilles philosophies. Avant l’homme, disent-ils, il ne saurait exister de phénomènes ni d’univers, à moins qu’on n’y trouve une conscience cosmique diffuse. Faut-il l’appeler Dieu ? Pas encore ou pas tout de suite, répondent les physiciens ; ils songeraient plutôt à des monades possédant à l’état larvaire, si j’ose dire, une ombre de conscience et de volonté et qui apportent ainsi l’ingrédient indispensable à la confection des phé­nomènes et de l’univers. Comme ces monades sont, la plupart du temps tout au moins, indifférentes, le calcul statistique n’en est pas troublé et on ne se doute pas de leur présence.


Gustav Meyrink : Mon éveil à la voyance

| Catégories : Témoignage

Ayant appris que l’expérience vivante ne se trouve pas dans les livres morts, je me mis à la recherche d’hommes susceptibles de me donner quelque conseil. Le maître camouflé de mon destin prit l’initiative de m’en donner l’occasion : il réussit à me faire entrer en contact de la manière la plus curieuse avec des gens intéressants, pour la plupart des étrangers, des Asiatiques, — car en Allemagne, qui aurait bien pu posséder quelque expérience dans le domaine de l’occultisme ? — des voyants, de vrais et de faux prophètes, des extatiques et des médiums. Des « Loges occultes » plus ou moins secrètes, anciennes et nouvelles, me furent ouvertes. Et chaque fois au bout de quelques années, je les quittais sans en avoir été entamé, après la même expérience : rien ici non plus ! du temps perdu ! …


Johan Isselée : La dignité fondement spirituel de la citoyenneté

| Catégories : Isselée Johan | Mots-clés : , , , ,

Il est temps de considérer l’humanité dans son ensemble et chaque contexte collectif en particulier non comme un agglomérat de catégories et de sous-groupes : ethnies, nations, classes sociales, partis etc., mais comme un ensemble d’individus qui sont à respecter dans leur unicité et leur spécificité. Chaque être humain doit être considéré comme une fin en lui-même, sinon on le traite en esclave ou en objet. Ici se pose la question essentielle : sur quelles bases individu et société, souvent perçus et vécus comme des antagonistes, réalisent-ils leur complémentarité ? Comment marier liberté individuelle et paix sociale ?