Noushka Taï : Naître ou ne pas naître

Toutes les énergies négatives stockées depuis la naissance dans le corps se retrouvent ainsi libérées par le souffle. Ces énergies « anti-vie » sont dues à des blocages physiques ou psychiques qui se manifestent par des pensées négatives ayant souvent leur origine à la naissance, au moment que Paul Römer appelle « la rencontre traumatisante de deux mondes : celui de la vie vulnérable de l’enfant nouveau-né et celui de la vie canalisée, durcie, socialisée du monde moderne. »

Michel Odent : La première heure après la naissance

On comprend beaucoup mieux aujourd’hui que lorsque la mère et le bébé ont un contact étroit alors qu’ils sont encore imprégnés des endorphines mises en jeu par l’accouchement et la naissance, il s’agit d’une étape importante du processus d’attachement. On comprend mieux ce qu’est une période critique. On comprend mieux également aujourd’hui que toute drogue analgésique ou ocytocique introduite pendant l’accouchement entre en compétition avec les hormones naturelles et que la destruction de ce qui est un équilibre hormonal complexe continue à avoir des effets après la naissance…

Parapsychologie : Colloque autour d'un film

Je voudrais insister aussi sur un point : je ne nie pas ces choses-là, je n’ai pas à les nier, je dis simplement que je ne m’y intéresse pas outre-mesure, ma nature étant ainsi faite que je ne me sens pas attiré par elles. Je me dis aussi : à quoi cela peut-il m’avancer? S’il s’agit de découvrir une tranche de la réalité qui m’échappe actuellement, je crois qu’on finira par l’intégrer malgré tout dans la connaissance humaine, que l’on donne à ce mot connaissance telle ou telle définition que l’on voudra. Ce qui me préoccupe, moi (je suis positif à l’extrême, c’est presque maladif) c’est de savoir dans quelle mesure toutes ces recherches, le fait de se consacrer à ces problèmes, pourra m’aider à faire en sorte que l’homme arrive à se dominer, à être tout simplement un homme.

le Professeur R. Tocquet : Charles Richet, un pionnier de la science métapsychique

En métapsychique, Charles RICHET s’attacha surtout à établir la réalité des faits, à rechercher les conditions de leur obtention ; les théories ne l’intéressaient guère, car, disait-il avec raison, « elles me paraissent d’une fragilité effarante ». Certains métapsychistes, qui, de nos jours, considèrent essentiellement le paranormal comme matière à dissertation et sujet à de subtils jeux de l’esprit, feraient bien de méditer les paroles du Maître.

Curt BERG : Le filet d'Indra

Considérons pendant quelques instants cette manière de chercher la connaissance et la compréhension dont nous avons hérité et qui est influencée dans une grande mesure par les méthodes scientifiques. C’est une voie d’analyse et de synthèse, une activité du mental, qui fait que nous divisons ce que nous percevons en morceaux appréciables, maniables et, de préférence, reconnaissables. De ces morceaux, nous composons un tableau qui représente pour nous la réalité de ce que nous regardons. Et, en composant ce tableau, nous suivons en grande partie, en les variant et en les généralisant, les modèles et les lois qui sont déjà présents dans notre mental.

Geoffrey Farthing : L’extérieur et l'intérieur

Nous sommes presque totalement conditionnés pour penser aux « choses » en fonction du temps, de la grandeur et de l’intensité. Si nous voulons, cependant, pénétrer vraiment la nature du domaine spirituel intérieur, il nous faut, d’une façon ou d’une autre, changer complètement l’orientation de notre pensée, de notre point de vue. Nous devons abandonner un grand nombre de concepts que nous avons jusqu’à présent employés pour comprendre la nature du cosmos. H.P.B. nomme ce processus de fabrication des concepts, la fabrication des images et elle dit que nos images doivent changer continuellement. Il semble qu’à la fin nous devions les abandonner complètement. Nous devons trouver une autre façon de faire.

Claude Philippe : La Biotonie

Le terme souffle est un peu abstrait; je parle de respiration. C’est plus facile à appréhender. En biotonie, on apprend à laisser faire la respiration, car notre respiration est le lien le plus direct avec notre inconscient et notre santé. Elle est le régulateur central de l’équilibre et de la vitalité. Dans les autres pratiques respiratoires on apprend à contrôler la durée de la respiration. En fait, on oublie quelque chose qui me paraît essentiel : la respiration est avant tout une fonction naturelle qui fonctionne bien lorsque la personne est en bonne santé.

Les symboles de Pythagore et les enseignements de H.P. Blavatsky

Si nous osons pénétrer avec décision dans les Mystères fondés par Pythagore, nous verrons que les brumes qui les couvrent se dissipent devant nous, à mesure que nous avançons, et que les ténèbres qui nous entouraient font place à la plus vive lumière. Ce qui d’abord était embrouillé et confus est devenu simple et clair. Et lorsque nous arrivons à ce qu’il y a de plus profond, notre admiration n’a pas de limites, car nous voyons que la simplicité et la clarté s’expriment en une demi-douzaine de symboles qui sont la synthèse, non seulement de la doctrine pythagoricienne, mais de la connaissance occulte universelle.

Robert Tocquet : Leonid Leonidovitch Vassiliev

La suggestion à distance pourrait acquérir une importance énorme, insoupçonnée jusqu’à présent, pour la science et la vie, si la liaison télépathique se réalisait, comme nous l’estimons par nos expériences, grâce à une forme d’énergie ou à un facteur inconnu de nous, inhérent seulement à la forme supérieure de la matière. La constatation de l’existence de ce facteur ou de cette forme d’énergie aurait une importance égale à celle de la découverte de l’énergie nucléaire

Antoine Verleye, capucin : Le catholicisme et l'idée de la tolérance

Chaque époque a eu ses thèmes préférés. Si des générations antérieures se sont passionnées pour la rédemption par l’initiation aux mystères, comme c’était le cas au début de l’ère chrétienne, pour l’unification et l’expansion de la chrétienté — thème dominant le Moyen âge — pour le principe des nationalités, pour la liberté, pour le progrès technique et le bien-être généralisé, dont les temps modernes se sont faits les avocats enthousiastes, l’on peut dire qu’une des préoccupations saillantes de l’humanité contemporaine consiste dans le problème de la tolérance, lié lui-même au thème de la Paix.