Taïkan Jyoji : Le koan une parole-parabole pour l'adepte zen

Comment s’y prendre pour accéder à soi-même ? Avoir la Vue juste, la vue qui permet de voir avec l’œil de l’esprit n’est pas une petite affaire. Voir dans sa véritable nature signifie vivre cette nature, dépouillée de tout le fatras d’idées, de conceptions, de théories, de conjectures, de fausses croyances. Celui qui cherche avec sa tête, seule partie qui fonctionne encore un peu chez l’individu de cette fin de siècle, s’efforce de résoudre toutes les questions avec l’intellect. Mais quoi que l’on pense, on ne trouve pas, car l’éveil, si on veut le saisir, nous échappe. Il nous échappe également si on ne veut pas le saisir.

le professeur Robert Tocquet : Guérison miraculeuse ou guérison paranormale?

En somme, quels sont les deux caractères primordiaux et spécifiques qui caractérisent les guérisons miraculeuses du genre de celles que nous venons d’examiner ? Ce sont, d’une part, un processus de réfection tissulaire ou de régénération d’organes, et, d’autre part, la grande rapidité de ce processus. Or, la régénération est un phénomène bien connu en biologie. Elle consiste en une réédification d’une partie d’un organisme lorsque celle-ci a été détruite.

Micheline Bazin : Le terrain: une notion familière aux médecines traditionnelles

[…] cet affinement de la notion de terrain se font dans un mouvement de réestimation de la matière, de découverte du « génie de la cellule ». Mais pas d’ivresse inconsidérée : le terrain représente peut-être un des constituants de ce qu’on nomme l’âme mais pas plus… L’Esprit et la matière sont les deux faces de la lune, les deux visages de la même médaille l’un en camée et l’autre dans le filigrane, mais on ne peut les regarder en même temps. Leur complémentarité, leur globalité n’apparaît qu’à l’Œil du Centre — l’œil du Soi. On peut peut-être avancer que la notion de terrain se situe dans la zone frontière entre la Psyché et la matière mais aller plus loin serait inconsidéré. La cause de cette dichotomie dans notre perception, c’est la suprématie que nous attachons à cette fonction : la conscience.

le professeur Robert Tocquet : Docteur Gustave Geley directeur de l'Institut Métapsychique International de 1919 à 1924

Le Dr Geley ne fut pas seulement un expérimentateur hardi, il fut aussi un théoricien de la métapsychique, disons, plutôt, un métaphysicien du paranormal. Il croyait à une sorte d’évolutionnisme providentiel et moral et il tenta d’asseoir ses idées sur des bases scientifiques et métapsychiques. Dans ses conceptions, les phénomènes paranormaux n’apparaissent plus comme des faits aberrants, mais viennent, au contraire, s’insérer harmonieusement dans le déroulement régulier des choses.

Robert St John : Métamorphose ou thérapie prénatale

Tout ce qui fait problème en nous, mentalement et physiquement, provient d’un état d’esprit qui s’est constitué à la conception. C’est la reconnaissance de ce phénomène qui est à l’origine de « Métamorphose ». Elle m’est venue très tôt, mais ne s’est concrétisée dans ce travail que vers la fin des années 50 alors que j’explorais la réflexologie.

Marie-Joséphine Grojean : Naissance à une autre culture

Il est surprenant de voir à quel point nous entrons vite dans une autre zone de réalité. Nous avons changé de référence. Sans aucune gêne, Alain raconte une de ses visions. Bernard dit que la veille avant de s’endormir, un aigle l’a entraîné à voler. Dès qu’il fut dans le ciel, le vent a retroussé les plumes de l’aigle qui se mirent à étinceler. Chaque visionnaire reçoit de « Daim Rapide » un nom en rapport avec sa vision. A la suite de quoi, en plus de Daim Timide et d’Oiseau Noir, ses deux épouses, de Petit Guerrier son fils, de Cheval Noir et d’Ours Blanc, il a aussi Donneur de Feu et Aigle d’Argent dans sa tribu.

Rokaya Boubakeur : Aperçu sur le soufisme musulman

Peu importe le résultat pour le soufisme; ce qui compte c’est la lumière qui illumine un cœur ivre de Dieu, la sincérité de l’élan vers Lui. Le paradis et l’enfer que le commun des mortels considère comme une équitable rétribution, une récompense pour les justes et une sanction pour les pécheurs, le soufi les tient pour un bas commerce échangiste, indigne de Dieu, du croyant sincère et du véritable amour. Tout calcul doit être banni, à ses yeux, dans les rapports de l’homme avec Dieu ; la vraie dévotion ne consiste pas à multiplier les « actions rentables », à se livrer à « d’intelligents investissements » pour accéder au paradis qui n’a aucun rapport avec les transactions, la spéculation boursière. C’est être fou que de matérialiser l’immatériel et d’aimer pour mériter.

Noushka Taï : Naître ou ne pas naître

Toutes les énergies négatives stockées depuis la naissance dans le corps se retrouvent ainsi libérées par le souffle. Ces énergies « anti-vie » sont dues à des blocages physiques ou psychiques qui se manifestent par des pensées négatives ayant souvent leur origine à la naissance, au moment que Paul Römer appelle « la rencontre traumatisante de deux mondes : celui de la vie vulnérable de l’enfant nouveau-né et celui de la vie canalisée, durcie, socialisée du monde moderne. »

Michel Odent : La première heure après la naissance

On comprend beaucoup mieux aujourd’hui que lorsque la mère et le bébé ont un contact étroit alors qu’ils sont encore imprégnés des endorphines mises en jeu par l’accouchement et la naissance, il s’agit d’une étape importante du processus d’attachement. On comprend mieux ce qu’est une période critique. On comprend mieux également aujourd’hui que toute drogue analgésique ou ocytocique introduite pendant l’accouchement entre en compétition avec les hormones naturelles et que la destruction de ce qui est un équilibre hormonal complexe continue à avoir des effets après la naissance…