Federico Faggin : La conscience est irréductible

Nous avons déjà dit que l’information est l’aspect extérieur d’une entité consciente, donc les qualia sont ce que représente l’information quantique. Nous avons donc une sorte de situation de poupées russes. La plus grande poupée est l’expérience elle-même. De cette expérience consciente émerge l’information quantique ; de l’information quantique émerge la physique quantique, et de la physique quantique émerge la physique classique. Et toutes sont interconnectées.

John Zmirak : Conversation avec le Dr Egnor : Sommes-nous des machines à viande, et pourquoi est-ce important ?

J’ai commencé à remettre en question ce qu’on m’avait enseigné sur le cerveau et l’esprit. Je me suis mis à étudier la littérature neuroscientifique et ce que j’ai découvert a confirmé mon expérience clinique : le cerveau n’explique pas complètement l’esprit. Cependant, bien que cela soit évident d’après les preuves neuroscientifiques elles-mêmes, celles-ci n’ont pratiquement jamais été interprétées de cette manière dans les revues scientifiques. Le parti pris matérialiste dans la littérature scientifique était omniprésent et déformait les preuves.

Un ancien argument en faveur de l’âme

La croyance en l’immortalité de l’esprit ou de l’âme humaine est l’une des plus anciennes et des plus persistantes croyances humaines. Il est intéressant de noter que Kurt Gödel (1906–1978), le mathématicien qui provoqua à lui seul la ruine d’une importante école matérialiste de philosophie (le positivisme logique), écrivit une série de lettres à sa mère, lui expliquant patiemment pourquoi il croyait que l’âme humaine était immortelle.

Michael Egnor et Adam Jacobs : Votre esprit est-il immortel ?

Et si votre esprit ne mourait pas avec votre cerveau ? Dans cet entretien fascinant, le Dr Michael Egnor, neurochirurgien et professeur renommé, remet en question la vision matérialiste de la conscience et présente des arguments convaincants en faveur de la survie de l’âme après la mort. S’appuyant sur son nouveau livre The Immortal Mind, le Dr Egnor explore les expériences de mort imminente, les études sur le cerveau scindé et le mystère de la conscience de soi, le tout à travers le prisme de la science, de la philosophie et de la spiritualité.

Michael Egnor et Denyse O’Leary : L’immortalité de l’âme est une croyance raisonnable

Les personnes qui pensent que nous sommes complètement anéantis à la mort ont une image favorite : « Où est la flamme quand la bougie s’éteint ? ». Les annihilationnistes sont ici imprudents. Ils supposent que la flamme physique disparaît tout simplement. En réalité, ce n’est pas le cas. Comme le fait remarquer Peter Kreeft, professeur de philosophie au Boston College, « la lumière ne s’éteint pas, elle s’élève. Elle voyage toujours dans l’espace, observable depuis d’autres planètes ».

Alexandra David-Neel : L'Immortalité selon le Taoïsme

Le titre est de 3e Millénaire Nous rencontrons, en Chine, une doctrine qui est, par excellence, celle de l’immortalité : le Taoïsme. De nos jours, le Taoïsme n’est guère qu’un mélange de croyances et de pratiques empruntées à l’antique religion chinoise et au Bouddhisme populaire. Qu’était le Taoïsme philosophique ori­ginaire plusieurs siècles avant J.-C. [1] […]

Jacques de Marquette : Les conditions des possibilités d’immortalité

(Extrait de De l’âme à l’esprit par Jacques de Marquette. Édition Adyar 1958) Lorsqu’on cherche à élucider le problème de l’immortalité humaine, deux questions principales résument l’ensemble de celles qui surgissent à mesure qu’on serre de plus près les divers aspects du destin humain. De quelle espèce d’immortalité s’agit-il ? Puis, l’immortalité de qui ou […]

Archaka : La croisée des plans parallèles

Plus tragique que la mentalité orientale, l’esprit sémi­tique, étayé par l’âme grecque, au moment de forger le symbole, fait de Jésus l’homme de douleurs là où, peut-être, un Asiatique rapporterait son sacrifice en termes de joie. Pour nous, l’idée de sacrifice s’accompagne de l’idée de passion et de martyre, et nous voyons en la croix le signe d’un supplice au lieu d’y reconnaître la signature divine d’une extase où sont fondus en l’homme l’intem­porel et le temporel, l’immatériel et le matériel, l’immortel et le mortel.

Archaka : Le mur de la Lumière

S’il n’y a que l’Un, sous tous les visages du monde, à travers le Temps et l’Espace, il ne peut en effet y avoir de Mort. La Mort ne peut être que le processus d’autre chose, que, faute de le connaître, nous ne pouvons nom­mer. Et c’est précisément cela qu’il nous appartient de découvrir : de quoi la Mort est le mécanisme, quelle énigme elle dissimule, beaucoup plus formidable qu’aucun des mystères que nos religions, depuis tant de millénaires, ont inventoriés.

Archaka : Le cosmos immortel

Pour la conscience qui, affranchie du mode temporel, découvre cet absolu de l’Être, le principe de causalité s’annule de soi-même. Il ne peut être question de se plier encore au sens du Bien et du Mal. Tout est d’avance et à jamais accompli. Intérieurement, l’architecture édifiée par les millénaires s’est lézardée et, à la longue, s’écroule et disparaît. L’innocence est reconquise — ou plutôt l’état sans péché, qui se conquiert en échappant à l’emprise du Temps, est révélé. Il n’est pas retour en arrière, à un Éden préhistorique, à une idiotie pré-humaine, mais découverte, par-delà toute morale, tout dogme, toute confession, d’une inévitable transcendance de l’humanité.