Jean Biès : A l’école de l'humanité nouvelle: l'ashram d’Aurobindo a Pondichéry

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L’être humain est composé de quatre niveaux ou plans : Le plan physique, correspondant au corps, avec ses organes, ses muscles et ses nerfs, et s’ouvrant aux régions subconscientes ; le plan vital, correspondant à l’ensemble des désirs, impulsions, passions positives et négatives ; le plan mental, correspondant à l’activité pensante ; le plan psychique, enfin, correspondant à « l’âme », intermédiaire entre le moi et l’Un transcendant, ou Soi, et s’ouvrant aux régions illuminées, intuitives, surmentales et supramentales, qui forment le « supraconscient ». Alors que notre système d’éducation, tributaire du dualisme cartésien, ne reconnaît que l’existence du corps et du cerveau et forme un être amputé de l’essentiel, le « libre progrès » s’intéresse simultanément à l’éducation de ces quatre plans.


Paul Arnold : Le socialisme illuminé de George Sand

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George Sand nous est révélée dans cet article de Paul Arnold comme une illuminée, une mystique. Il nous montre par quel chemin la politique l’a menée à Dieu et à quel Dieu. Et c’est en même temps pour lui l’occasion de restituer pour nous tous les courants spiritualistes qui florissaient aux environs de 1848, de l’occultisme des sociétés secrètes à la franc-maçonnerie.



S. Devoldre : Article ou pas article (koan)

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J’aurais aimé écrire un article différent des autres. Sans références, sans envolées lyriques, sans concepts physiques ou autres. J’avais estimé dans un premier temps que le meilleur article qui abonderait entièrement dans ce sens, serait un article sans phrases, sans mots.


Marc Froideval : Méditation et hatha yoga

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« Je », c’est certain, se sent limité, contraint, menacé. « Je » est né. « Il » va mourir. « Je » frissonne, « Il a peur », « se » sent angoissé. Et pourtant, tout au-dessus de cette mêlée, de ce bourbier, il semble exister des zones du mental moins comprimées, plus libres, plus spacieuses, moins soumises que d’autres aux emprises de la vie matérielle, sociale et psycho-illogique. « Je » est capable de sourire, de chanter, de danser ! Mais cela ne dure pas. « Je » c’est certain est incertain. Ce qui est stable en lui, c’est l’instabilité. Alors, il se tourne vers ce qui pourra lui donner une certitude, une stabilité, une assise.


Raymond Ruyer : La cosmologie néo-gnostique de Jean Charon

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Si l’on est tellement choqué par l’« électron intelligent » de J. Charon, que l’on ose au moins regarder en face ce grand fait. Dans la formation génétique, puis embryonnaire, d’un être vivant et de son système nerveux, c’est un fait que les atomes ou plus exactement les électrons des couches superficielles des atomes cherchent et trouvent les atomes-partenaires adéquats, et conjuguent leurs actions. On aimerait que les réductionnistes nous expliquent la différence entre un phénomène d’organisation micro, puis macroscopique, et un phénomène de foule, où le temps désorganisateur règne seul. Il faut évidemment faire intervenir des facteurs d’organisation dès le niveau élémentaire, capables d’établir les canaux conducteurs et les relais énergétiques de la machine vivante, si l’on veut comprendre une grande organisation. La vie refait la complexité de l’individu à partir d’une cellule. Elle refait aussi un noyau cellulaire complet à partir d’un demi-noyau, une hélice d’A.D.N. à partir d’une demi-hélice


Louis Pauwels : La distance et la sérénité

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Vivre en cherchant le suprême bien dans l’égalité d’âme. Egalité d’âme en toutes circonstances dans ce monde. Egalité d’âme dans les combats. Egalité d’âme dans les chagrins et les bonheurs, les misères et les fastes de ce monde. Certainement, il y a la société, il y a la politique. Mais, ou bien je ne suis qu’un homme-dans-l’histoire, et je n’existe que par mes engagements. Ou bien ma part la plus profonde n’est pas dans l’histoire. Et, dans ce cas, je donnerai au monde, à la société, à la politique, à l’histoire ce qu’il faut bien donner. Mais à distance et sans passion. Il m’arrivera de prendre parti. Mais je douterai d’avoir raison. Il m’arrivera d’agir. Mais je douterai des fruits de l’action. Et s’il arrive que j’y mette de la passion (sait-on jamais !), il y aura encore ma part profonde qui ne se passionnera pas pour cette passion.


Pascal de Neufville : Souffrance et image de soi

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Alors, amie, accepte de te noyer dans ce jeu électronique fou, si tu as bien compris, que tu n’es pas séparée de ces images, que tu es ces images, ces souffrances ou ces plaisirs, que toutes ces images quelle que soit leur nature ont une origine purement mécanique, que toute action en vue de les transformer en autre chose « de plus ou moins que »… est parfaitement illusoire puisque l’entité qui veut transformer est une création de ces mêmes images et que le but à atteindre n’est qu’une autoprojection du passé, alors, cette solitude accablante, ce désert rocailleux, seront la pâte et le levain d’une vie nouvelle, la banquise va se mettre à fondre, le miroir va se fêler, et tu laisseras l’amour réchauffer ton cœur.


S. Devoldre : L'intelligence véritable

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Le temps de supprimer jusqu’au temps lui-même est arrivé lorsque l’instrument corporel fonctionne parfaitement, sans que parasitent les logiques paralysantes pour la Connaissance. L’ego supprimé, c’est le « Je » universel qui palpite sous le cœur éclairé dans un espace conscient tout nouveau qui perçoit les touts de chacun, fortune et infortune, dans un corps transformé.


La notion de culpabilité dans la morale indienne Par le Swâmi Siddheswarananda de l'ordre de Ramakrishna

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Le sentiment de culpabilité, c’est le sens de cette aventure qui se joue avec nous, que nous le voulions ou non, c’est pour nous le sentiment de l’histoire, la mémoire de ce que nous avons fait à des époques révolues qui vient se croiser en nous avec l’éveil de l’ordre moral. Toute participation à la collectivité, consciente ou non, doit donc nécessairement faire peser sur ses membres un sentiment de culpabilité. Telle est, la destinée humaine que l’homme ne peut aspirer se délivrer seul.