LE BATELEUR, c’est la lame un, le principe Universel. Nous allons décrire la lame de bas en haut. Pourquoi ? Pour aller de l’involution à l’évolution. C’est-à-dire que tout est contenu en devenir dans cette lame. En même temps, je parlerai du symbolisme des couleurs. Chaque fois que je rencontrerai une couleur je vous l’expliquerai sur le plan symbolique, et comme cela se répétera à chaque lame, vous saurez très vite que le vert c’est l’occulte, le bleu la sagesse, le rouge l’élan vital…
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Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 1 : Introduction
Je précise que quand je parle du Tarot, non pas des Tarots, mais « du Tarot ». Il y a une grosse différence et je précise aussi qu’il n’est pas question d’apprendre à les tirer. Ce que vous allez entendre est uniquement du symbolisme, un peu d’iconographie, parce que il y a des jeux qui sont différents, il y a eu des reproductions depuis tellement de temps que forcément il y a eu des copies qui ne sont pas exactes, d’autres qui l’on fait exprès pour échapper à l’Inquisition, pour échapper à des tas de choses dangereuses qui ont sévit pendant ces derniers siècles. Le Tarot a donc énormément évolué. Son origine se perd pratiquement dans la nuit des temps, on a trouvé un mot sanscrit qui s’écrit « Tar » en supprimant l’o et qui signifie exactement un jeu.
Questions à Raymond Abellio sur sa vision de l'occident
Ma propre certitude, à certains moments de ma vie, a été totale, immédiate, fulgurante. C’est ainsi que je puis vous dire, et de façon très précise, que j’ai reçu la révélation de ma clef numérique de la Kabbale le 5 avril 1946 à dix heures du matin, le Vendredi saint de cette année-là. La liste des valeurs ésotériques des nombres m’est venue globalement, sans nuance. Elle m’est tombée dessus comme un coup de tonnerre, à tel point que, pendant trois heures, je suis resté paralysé, dans un état d’immobilité absolue. Je brûlais et j’avais l’impression que ma tête allait éclater. Quand j’ai enfin pu me déplacer, je suis allé me coucher sous une tente qui était au fond du jardin. Pendant ce repos, chaque fois que j’essayais de deviner le sens précis de ma révélation, j’avais l’impression que tout pouvait sauter en moi.
Madame Freudenberg : La chirologie d'après Julius Spier
La méthode de psycho-chirologie établie par Julius Spier trouve son application dans beaucoup de domaines et surtout dans la recherche caractérielle et de tempérament :
Au cours de ses études après la première guerre mondiale auprès des soldats mutilés de leur main gauche, Spier a constaté que la main droite de l’homme révèle ses dispositions héréditaires et que l’on peut donc, de cette main droite, tirer de nombreuses conclusions concernant les raisons des difficultés, des troubles, des hésitations, impressions et disposition des maladies, apparentes dans la main gauche qui était toujours significative pour l’individu lui-même, chez des mutilés de la main droite.
Nouvelles voies d'accès à la connaissance : Une interview de Raymond Abellio
Il existe un «progrès» indéfini des sciences, c’est un fait. Il est lié à l’avancement continu des mathématiques, lui-même en rapport avec la montée du pouvoir d’abstraction qui semble bien caractériser le fonctionnement du cerveau humain. Mais, une fois cette constatation faite, il ne faut pas en oublier une seconde, moins apparente. C’est que, conjointement, ce qu’on appelle la «désoccultation» de la Tradition (on devrait dire plutôt sa compréhension, sa re-création vécue) ne peut qu’avancer du même pas, ou, plus exactement, que nous arrivons à un moment de l’histoire où ces deux mouvements vont s’appuyer l’un sur l’autre comme les deux affluents dont je viens de parler.
Une astrologie de la personne, un entretien avec Alexander Ruperti
Pour moi, l’astrologie n’est ni une science, ni un art, mais les deux à la fois. Il ne faut pas oublier que sous l’appellation générique «astrologie» se groupent des approches différentes : astrologies natale, horaire, mondiale, météorologique, etc … Derrière toutes les approches il y a un principe de base : c’est le rapport — qu’on interprète de plusieurs manières — entre la Terre, tout ce qui y vit, et l’univers. Toutes ces interprétations varient — depuis l’homme archaïque jusqu’à nos jours — selon la façon dont l’homme comprend l’univers, se comprend lui-même et comprend sa place à l’intérieur de cet univers.
B. L. Atreya : La divinisation de l'homme
D’après Vasishtha, il n’existe aucune voie de Réalisation du Soi hormis la Connaissance. « L’ascétisme, les pèlerinages, la distribution des aumônes, les sacrifices, les bains dans les rivières sacrées, l’étude des Ecritures, l’accomplissement des devoirs rituels, etc., tout cela n’est d’aucun usage ». C’est par la seule connaissance que l’individu peut réaliser sa propre Déité. La Connaissance est le seul moyen qui fait apparaître la Conscience du divin. « Bhakti », la dévotion à un Dieu personnel ou à un Maître, n’est aucunement requise et ne sert pas à grand-chose pour réaliser le Soi. Vasishtha croit inébranlablement qu’il ne faut compter que sur soi-même. Il affirme avec force : « On est soi-même son propre ami, ou bien son propre ennemi. Aucun palliatif ne peut être envisagé si l’on n’est pas l’artisan de son propre salut ». « Ce que l’on n’atteint pas soi-même, par un effort personnel et persistant, ne peut être atteint par nul autre procédé dans aucun des trois mondes ». « Le Dieu vrai que l’on doit adorer, c’est le Soi que l’on possède. Il n’est aucun besoin d’adorer tout autre dieu ». « Ceux qui abandonnent le dieu qui réside en leur propre cœur et vont à d’autres dieux sont comparables à ceux qui jettent les pierres précieuses qu’ils ont en main pour rechercher les verroteries ».
Joël André : Un entretien avec Raymond Abellio
Aujourd’hui, on peut et on doit imaginer, c’est conforme à tous les enseignements de la tradition, une sorte de « remontée » où les anciens pouvoirs doivent être réintégrés, passant de l’état d’instinct ou de réflexe à l’état de pouvoirs conscients et maîtrisés. Que cela devienne universel, ce n’est sûrement pas à la même cadence pour tout le monde, c’est évident. Les médiums que nous connaissons sont souvent des êtres frustes, qui sont encore du côté descendant de la courbe, et quand on dit aujourd’hui qu’ils tendent à disparaître, c’est parce que l’évolution de la conscience tend à la fermeture de l’Ego sur lui-même, ce qui amoindrit, et même détruit provisoirement les anciens pouvoirs.
Gilberte Aigrisse : Charles Baudouin et l'œuvre de C.-G. Jung
Le lecteur de culture française se trouve souvent désorienté devant l’œuvre que l’on dit « touffue » de Jung. Aux accusations de mysticisme fumeux auxquelles est parfois en butte le psychologue zurichois, le livre récent de Charles Baudouin, l’éminent professeur de l’Université de Genève, disparu en 1963, apporte un démenti magistral. On conçoit que des personnes n’ayant qu’une connaissance superficielle de l’œuvre de Jung soient tentées de nommer informe ce qui est étude de la transformation incessante de l’âme humaine.
Gilberte Aigrisse : Psychanalyse et Morale
Dans un traitement psychanalytique, ce qui prend le plus de temps et donne le plus de peine, c’est la lutte contre les résistances du patient. Ces résistances sont inconscientes. Le sujet a accepté spontanément de se soumettre à l’analyse; consciemment, il n’oppose aucune résistance au traitement, et, cependant, nous nous sentons en présence de forces qui s’opposent à ce qu’un changement quelconque soit apporté dans la personnalité. Nous avons formé, dans notre enfance, un équilibre entre nos exigences psychiques et la réalité. Cet équilibre ne nous satisfait plus, maintenant que nous sommes adultes. Par exemple, nous avons pu mater les tendances exhibitionnistes que nous avons tous à trois ans, mais la répression a été trop forte, et nous sommes devenus timides.