Serge Brisy : Les élites devant la troisième guerre mondiale

Comprendre que, dans la période présente, l’individu est au premier plan et décide des événements futurs qui le concernent directement — vie ou mort de sa civilisation —, souligner l’importance de l’individu, de son attitude, de son choix qui, toujours et à chaque moment de son existence, se représente sous une forme ou sous une autre, c’est placer l’homme devant ses propres responsabilités et lui faire réaliser que c’est de lui et par lui que surgiront le progrès ou la régression de l’humanité.

Serge Brisy : L'ère nouvelle devant l'actuelle déshumanisation

Le monde n’est pas un cirque où certains chefs, — une petite minorité qui a pu s’emparer d’une majorité par des coups de force, — dressent les autres à n’accomplir que ce qui plaît à leurs dirigeants ; ce monde est une terre d’expérience où la Vie, patiemment, inlassablement, éveille dans l’homme les forces cachées et les pouvoirs qui sont indistinctement en chacun. Admettre la déshumanisation, c’est redescendre vers l’animalité. Et ceci est indigne de n’importe quel humain.

État intermédiaire et induction de la lucidité onirique Par Christian Bouchet

Nous avons posé que l’état intermédiaire n’appartient franchement ni à la veille ni au sommeil mais que la conscience y persiste depuis la veille et mène éventuellement au rêve lucide. Deux façons d’envisager cet état nous sont apparues : le sentiment d’être éveillé alors que se produisent des phénomènes qui ne peuvent appartenir qu’au rêve et celui de s’endormir sans être encore pour autant dans le rêve. Une telle classification a sans doute une valeur pratique puisqu’elle nous permet de reconnaître la diversité d’accès au rêve lucide, mais elle ne rend pas compte de tous les aspects de l’état intermédiaire lui-même.

Charles Burniaux : La pensée d'Héraclite

Il était surnommé l’OBSCUR et, bien que la concision et la densité de sa pensée fussent inimitables, comme le souligne DIOGENE LAERCE, il en avait volontairement atténué la transparence et l’éclat afin que seuls puissent y avoir accès, ceux qui étaient capables de le comprendre. C’est ainsi qu’il disait : « Ceux qui recherchent de l’or remuent beaucoup de terre et trouvent peu de métal » (22); ou encore : « Les ânes préfèrent la paille à l’or » (9).

Jean Biès : Modalités fondamentales d'une réforme intellectuelle

Dans l’état d’extrême confusion où, par une série de processus répertoriés, l’humanité se trouve aujourd’hui parvenue, il semble évident qu’à moins d’une destruction définitive de la planète, la seule issue réside en un total retournement des mentalités, dont les intellectuels, ou une partie d’entre eux, auraient à prendre l’initiative. En amont des Droits de l’Homme, ce retournement ne peut être qu’une proclamation des Droits de Dieu en tant que manifestation d’infini, de beauté et d’intelligence, possibilité d’enracinement et de relation, épanouissement des dons, remise en ordre des priorités essentielles, dépassement des opposés, prémices et promesses d’une réalisation spirituelle.

Charles Burniaux : L'énergie primordiale

Chez les êtres vivants, cette énergie est une force essentielle à la vie, elle circule de manière ininterrompue selon un cycle immuable dans les différents organes dûment codifiés et appelés « méridiens » par analogie avec les lignes imaginaires du globe terrestre. Il faut d’ailleurs souligner l’invisibilité de ces méridiens qui n’ont aucun rapport avec les réseaux circulatoire ou nerveux du corps humain.

François Longchamp : Un sourcier à l'écoute de l'eau

Puis, j’ai eu le sentiment que les psychanalystes étaient mal armés pour manier les forces qui entrent en jeu dans la psychanalyse en général. Il leur manque peut-être le côté chamanique, d’être capables de se plonger dans la nature sans rien attendre de leurs patients. En fait, Freud est plus large qu’on ne le pense généralement, mais cela ne passe pas toujours dans la pratique. Tout ceci m’a éloigné de la psychanalyse et rapproché de l’astrologie, pour laquelle j’étais horriblement sceptique au départ…

Claudine Brelet : L'océan primordial intériorisé

Il y a quelques quatre milliards d’années, la vie naissait dans les eaux primordiales de notre Mère la Terre. L’eau de mer contient tous les éléments chimiques de notre planète et elle est particulièrement riche en oligo-éléments, ces sels minéraux présents à l’état de traces (c’est pourquoi, en anglais, on les appelle les « trace-éléments », tandis que les Français se sont inspirés du grec « oligo » = « peu abondant »).
Cette teneur en oligo-éléments varie selon les saisons, les lieux et la profondeur. Parmi eux, viennent en tête de liste le Sodium (ou sel), le Magnésium, le Calcium et le Potassium.

Michel Bertrand : Au delà des deux visages du matérialisme

Dans son premier aspect, en effet, le matérialisme se présente sous le masque du libéralisme, étiquette dont aime à se parer le capitalisme occidental. Prétendant s’appuyer sur le principe démocratique et la souveraineté du peuple, dont il usurpe en réalité les droits, le capitalisme libéral se propose —c’est du moins son but avoué officiellement— d’instaurer une société d’abondance s’appuyant sur un régime de liberté dans tous les domaines (social, moral, religieux) avec pour corollaire la responsabilité personnelle des individus vis-à-vis du corps social.

Jean Biès : A l’école de l'humanité nouvelle: l'ashram d’Aurobindo a Pondichéry

L’être humain est composé de quatre niveaux ou plans : Le plan physique, correspondant au corps, avec ses organes, ses muscles et ses nerfs, et s’ouvrant aux régions subconscientes ; le plan vital, correspondant à l’ensemble des désirs, impulsions, passions positives et négatives ; le plan mental, correspondant à l’activité pensante ; le plan psychique, enfin, correspondant à « l’âme », intermédiaire entre le moi et l’Un transcendant, ou Soi, et s’ouvrant aux régions illuminées, intuitives, surmentales et supramentales, qui forment le « supraconscient ». Alors que notre système d’éducation, tributaire du dualisme cartésien, ne reconnaît que l’existence du corps et du cerveau et forme un être amputé de l’essentiel, le « libre progrès » s’intéresse simultanément à l’éducation de ces quatre plans.