L’instructeur, établi dans le silence, peut répondre de deux manières : soit par le silence, soit par une réponse qui — bien que verbale — prend la forme d’une autre question, plus adéquate pour le disciple et qui doit le conduire au silence, à la plénitude. La réponse qui nous laisse sur un plan mental n’est pas une réponse, elle nous fige et fausse la question posée, tandis que la réponse sous forme de question donne au questionneur la liberté d’aboutir par lui-même à la suprême et vraie réponse qui est silence.
Jean Klein : Un conflit ne peut éliminer un autre