Alex Tsakiris : Dr Bernardo Kastrup - Ce que la personnalité dédoublée nous apprend sur la conscience

Traduction et adaptation libres Bernardo Kastrup, auteur de nombreux ouvrages sur la pensée scientifique moderne, sur les limites du matérialisme, le développement d’un idéalisme métaphysique et le sens de la vie etc. Dans cet entretien, publié sur le site Skeptico, il s’ouvre à propos de la conscience étendue, de l’identité dissociative, des anges et des […]

Claude Tresmontant : Sur l'information et la mort

La théorie de l’information Le mot français information vient du latin informatio : l’action de donner une forme. C’est un terme d’origine philosophique, dont la signification remonte à Aristote. Ultérieurement, et dans le langage des juristes, le terme d’information a désigné, nous dit Littré, l’instruction à laquelle on procède pour la recherche ou la constatation […]

Claude Tresmontant : Les sciences expérimentales et le point de départ de l'analyse philosophique

Conférence donnée au Centre d’Études et de Recherches Nucléaires, Genève, le 19 octobre 1977. Comme vous le savez, dans l’histoire de la pensée humaine, pour autant qu’elle nous est connue, on distingue plusieurs démarches fondamentales, plusieurs points de départ pour l’analyse et le traitement des problèmes philosophiques. 1. Un premier point de départ est celui […]

Claude Tresmontant : L'histoire de l'univers et le sens de la création

Claude Tresmontant (1925-1997), philosophe et écrivain chrétien, s’est distingué par la profondeur de ses analyses et par sa clarté. Dans le texte suivant il expose sa vision d’une univers toujours en cours de création dont le but final est une vie unie à Dieu… (Extrait de L’histoire de l’univers et le sens de la création […]

Dominique Casterman : L’harmonie des mondes

Matérialisme et spiritualisme, les deux faces d’une même réalité. Une vision globale de l’univers présente l’avantage de faire reculer nos modèles fragmentaires et mécanistes du monde, et favorise un esprit de plus grande solidarité. Un conditionnement hypothétique, basé sur des modèles pseudoscientifiques, constitue un obstacle majeur à l’idée que l’univers est une structure vivante animée […]

Roger Godel : Un psychisme animal ?

C’est en témoin objectif et sans prêter à la bête ses propres émotions, que le biologiste observe la lutte. Mais parfois il se laisse entraîner dans les péripéties du drame ; s’identifiant aux adversaires il reconnaît en eux la peur, la colère, la ruse, l’hésitation. Quelle imprudence de langage ! Admettrons-nous de pareilles infractions à la règle ? Eh bien, je veux poser nettement la question une fois pour toutes. Est-ce verser dans l’hérésie qualifiée d’anthropomorphisme que d’attribuer au monde animal des émotions sensi­blement homologues de celles que nous éprouvons ? Nous est-il interdit de découvrir chez la bête l’ana­logue de nos joies, de nos douleurs, de nos craintes, de la peur, de la colère ? Qui est le Grand Inquisiteur assez sûr de son juge­ment pour légiférer sur ce point ? En voulant ignorer la conscience dont la vie emplit ses créatures jusqu’à la plus infime d’entre elles, il tarirait, il dessécherait sa propre source d’entendement…

André Niel : Les grands appels de l'humanisme contemporain

Ce message est celui d’un humanisme qui rassemble tous les hommes dans une seule action, progressive, unitaire et harmonieuse. Cette vision de l’homme n’est limitée par aucune finalité, elle est un humanisme intégral. Il n’existe plus aucun but extérieur au rapport essentiel qui rattache, originellement, l’homme à l’univers et les hommes entre eux. Vivre ce rapport originel est la liberté, la spontanéité créatrice, où s’exprime enfin sans entraves le conscient-existant fondamental.

Carlos Suarès : La dialectique du moi

Par rapport à la Nature nous envisagerons le moi comme une crise qui se produit dans l’évolution naturelle des règnes, lorsque le sens subjectif (le je), après être devenu conscient et avoir augmenté d’intensité à travers les règnes inférieurs à l’homme, est devenu assez aigu pour assumer à sa propre perception la valeur d’entités isolées, de moi nettement séparés des autres moi. Nous reprendrons ainsi, dans le domaine psychologique, la méthode matérialiste, en faisant sauter ses propres cadres, et nous indiquerons par quelles voies le moi peut et doit parvenir à comprendre sa nature et sa raison d’être, passer de l’état d’isolement à l’état de connaissance.

Michel Bertrand : Au delà des deux visages du matérialisme

Dans son premier aspect, en effet, le matérialisme se présente sous le masque du libéralisme, étiquette dont aime à se parer le capitalisme occidental. Prétendant s’appuyer sur le principe démocratique et la souveraineté du peuple, dont il usurpe en réalité les droits, le capitalisme libéral se propose —c’est du moins son but avoué officiellement— d’instaurer une société d’abondance s’appuyant sur un régime de liberté dans tous les domaines (social, moral, religieux) avec pour corollaire la responsabilité personnelle des individus vis-à-vis du corps social.

M. Lorenzini de Buttafoco : Spiritualisme et matérialisme dialectique

On saisit bien que, pour le matérialiste ce qui est à atteindre, la perfection ou « l’homme total », est une maturation de l’homme. Ce n’est pas quelque chose d’indépendant de lui, posé une fois pour toutes au-dessus de lui. Pour le matérialiste cela est l’homme même conditionnant son propre dépassement, mais non pas une perfection assise sur un trône et montrée comme un but métaphysique, c’est-à-dire différent de l’homme, de son propre être physique, de sa propre nature d’homme, une chose « Parfaite », toute faite, « immobile et donnée » une fois pour toutes. Or, nous qui sommes cependant Spiritualistes, nous ne disons (on le voit) pas non plus cela: « Ce qui est » n’est pas, en réalité, une chose posée au dehors que la conscience aurait à atteindre. Ce qui est, c’est nous, mais en tant qu’être non encore achevé.