Marcel Clébant : Les prisons les plus proches

La femme enfante, elle justifie sa présence. La vie qui avait un instant concentré ses forces dans son corps, repart pour se mouvoir seule. On l’appelle enfant, plus tard : homme ; mais cet être n’est pas entièrement lui. Il garde au plus intime de sa construction, le souvenir d’une prison chaude, où les problèmes ne vont pas loin. Vivre se déroulait sur une piste au diamètre restreint, où l’horizon « non-inconnu », puisqu’à portée de la main, empêchait d’avoir peur. Et tout a changé le jour où la prison a relaxé le prisonnier. Ce qui est en dehors de la mère était vaste et suspect.

Créativité et développement de la personne

Examinons quelques uns des empêchements du fonctionnement de l’intellect lui-même. L’usage défensif et exclusif de l’intellect sous la forme de l’intellectualisme bien connu, aseptise la réalité complexe au profit d’une abstraction plus facilement manipulable. Le fonctionnement intellectuel de ce type n’a rien à voir avec la sagesse, n’a rien à voir avec la vision de la réalité, n’a rien à voir avec la libération qui peut en résulter.

Paul Chauchard : Pascal et Teilhard

Ainsi, nous avons en Pascal et Teilhard deux scientifiques croyants qui, s’ils distinguent ce qui est de science et ce qui est de foi, repoussent les conclusions concordistes, se refusent à séparer leur vie en deux, cette rupture que confessait si malheureusement Pasteur. Pas de fidéisme, de vague sentimentalité religieuse tombant facilement sous la critique matérialiste. Ils ont rencontré le vrai Dieu et vivent de la foi dogmatique catholique, mais ils ont su voir que la conception scientifique et la conception religieuse s’accordaient parfaitement, que la foi était une position plus logique pour un scientifique que l’athéisme.

le docteur Maud Cousin : Sympathicothérapie

Les gens qui ont des pupilles qui sont dilatées ou trop fermées, témoignent d’un déséquilibre de base de la tension sympathique ou parasympathique. Cela peut aussi être dû à la myopie, mais en général les grandes pupilles appartiennent aux nerveux. Le sympathique commande la contraction des pupilles et le parasympathique la dilatation.

Paul Chauchard : Le mythe d'un (certain) teilhardisme

Il n’y a pas de teilhardisme, il n’y a qu’un témoin qui nous dit l’accord de la science et de la foi et qui objectivement replace l’amour au cœur du monde. Combien il est proche de celui qui, en ces temps de Concile, a fondé l’œcuménisme, non d’emblée sur les définitions dogmatiques nécessaires, mais d’abord sur l’amour, le pape Jean XXIII, plus soucieux de réformation adaptée des vérités chrétiennes que de solennelles condamnations.

Jean E. Charon : La nature du Réel

D’abord, plus la Physique progressait, plus elle constatait que la chose observée n’était pas indépendante des mécanismes de pensée de l’observateur. Certes, on savait depuis longtemps que la Physique ne décrivait pas l’absolu, et dépendait des présupposés qu’elle choisissait d’adopter (ce qu’on résume en disant que la Physique moderne est une axiomatique). Mais certains prolongements de la Mécanique quantique, et leur examen critique rigoureux, pouvaient donner à croire à une véritable « participation » des mécanismes de l’Esprit lui-même, et non seulement du choix que l’Esprit faisait de ses axiomes de base pour construire sa vision du monde.

le docteur Maud Cousin : Iridologie

Dans l’iris, dans la zone ciliaire qui est périphérique, il y a toute une topographie. Tout le monde n’est pas tout à fait d’accord là-dessus, mais dans l’ensemble on s’accorde pour représenter la personne dans le sens haut-en bas : le cerveau est en haut, les membres inférieurs en bas, tandis que dans l’oreille c’est l’inverse. De plus c’est à peu prés la disposition logique : l’œil droit c’est ce qui se joue à droite, (poumon droit), l’œil gauche, ce qui est à gauche (poumon gauche, cœur, etc.) Au milieu c’est le tronc.

P. Chauchard : L'Optimisme dramatique de Teilhard est l'espérance chrétienne

Innombrables sont les passages où Teilhard tire le bien du mal, sans nier celui-ci pour autant. Madeleine Madaule insiste avec raison, à mon avis, sur la parenté entre Teilhard et Pascal ou les existentialistes. Relisons « le Milieu Divin » : « Le Monde à certains jours, nous apparaît comme une chose effroyable : immense, aveugle, brutal. Il nous ballotte, nous entraîne, nous tue, sans faire attention… A chaque instant par toutes les fentes, la grande Chose horrible fait irruption, celle dont nous nous forçons à oublier qu’elle est toujours là, séparée de nous par une simple cloison

François Chenique : Notes sur le tantra yoga, sur le tcheu et sur quelques phénomènes mystiques

Si le hatha-yoga intrigue les Occidentaux, le tantra yoga les fascine, ce qui n’est pas mieux. Si l’on veut s’informer sur le but et les pratiques de ce yoga, il faut écarter résolument tout ce qui est vulgarisation pour ne s’adresser qu’à des auteurs dont l’information est sûre, ce qui rend parfois la lecture de leurs ouvrages assez difficile. Il y a en effet trop de livres et d’articles qui parlent un peu vite de la Kundalinî et des chakras (cakra) sans que cela puisse être utile au lecteur, d’où la nécessité de faire un choix…

Jean E. Charon : Psychophysique, la découverte du monde intérieur reflet du cosmos quasi éternel

Nous voici donc tous concernés : la Physique contemporaine confirme la célèbre intuition de Teilhard de Chardin, les électrons entrant par milliards dans notre corps sont porteurs d’une « psyché ». On désigne par éon l’ancien électron de la Physique, si l’on veut souligner que cette particule est physiquement toujours la même mais est désormais reconnue comme possédant aussi des propriétés psychiques…