Dominique Casterman : Perception holistique et lucidité

A. Le monde comme un tout Une observation attentive de ce qu’on appelle communément la nature, montre que toute chose est par elle-même un tout indivisible s’intégrant dans d’autres ensembles pour former des totalités plus complexes. Même si nos yeux ne nous le montrent pas directement, nous savons qu’il est rationnellement indiscutable d’admettre que chaque […]

Albert Jacquard : Langage scientifique et discours politique

(Extrait du livre collectif : Les scientifiques parlent, dirigé par Albert Jacquard. Hachette 1987) A toutes les périodes, les hommes ont sans doute eu le sentiment qu’ils se trouvaient à un tournant de l’histoire. Avec le recul, nous constatons qu’en fait les réels tournants n’ont pas été tellement nombreux, et que les plus décisifs n’ont pas […]

Dominique Casterman : Passage vers une vision globale

(Extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) Le holisme est un terme forgé par Jan Smuts dans les années 20, à partir du grec holos qui signifie ‘‘tout’’, ‘‘entier’’. En d’autres termes, il implique l’idée générale que ‘‘le tout est plus que la somme des parties’’. Arthur Koestler, dans les […]

Dominique Schmidt : Le Corps Énergétique ou la Dynamique de la Nature

L’Absolu transcendant, la Conscience cosmique, l’Âme universelle, l’Éternel intemporel, l’Un et le Multiple, le Moi silencieux et immuable, le Moi dynamique et muable, tous ces concepts ne sont que mots vides de sens tant qu’ils ne sont pas réalisés en vérité dans notre conscience. Pourtant, pour l’adepte sincère sur le chemin de la découverte de […]

Dominique Casterman : Au-delà de la fragmentation

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996)  Dans le chapitre précédent, j’ai émis des idées cent fois évoquées dans la très vaste littérature traitant des questions sur l’évolution de la vie. Il m’a semblé qu’il n’était pas inutile d’en faire une très sommaire rétrospective pour comprendre comment, à force de […]

Dominique Casterman : L’Être essentiel

 (extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) L’être essentiel – mais on pourrait dire aussi le moi suprême, le soi, l’atman de la philosophie indoue, la totalité cosmique, ou encore le champ unifié, etc. – n’est pas ‘‘quelque chose’’ qui peut tenir dans une définition facile qu’il suffirait de lire, […]

Dominique Casterman : Être soi

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) La conscience que nous avons de nous-même n’est pas quelque chose de figé définitivement mais plutôt une succession de moments de conscience, lesquels manifestent l’aspect dynamique du processus de relation entre le moi et le monde extérieur. La croyance en une individualité permanente, […]

Dominique Casterman : Qu’est-ce le moi ?

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) Nous allons prendre pour point de départ l’idée selon laquelle le moi est la conscience individuelle qui adapte l’organisme à la réalité extérieure. D’emblée un avertissement s’impose : nous ne devons pas confondre la notion de réalité extérieure avec le conformisme exigé par toute […]

Dominique Casterman : La spiritualité humaine

Cependant, la compréhension théorique que nous vivons dans la prison de l’ignorance peut progressivement se transformer en connaissance vécue de ce qui fait obstacle à l’humilité véritable, c’est-à-dire l’acceptation inconditionnelle de ce que le zen appelle la ‘‘nature propre’’. Tout continuera à fonctionner, mais tellement mieux dans cette condition de quiétude intérieure dépourvue de l’arrogance et de l’insuffisance d’être un moi séparé. Le travail peut durer un jour, dix ans ou toute une vie, mais peu importe dès que nous avons compris qu’au-delà de l’apparence éphémère des êtres et des choses, il y a l’Inconnu d’où rayonne la multiplicité phénoménale…

Charles Hirsch : Des jumeaux très particulaires

Penchons-nous un instant sur ce mot : paradoxe. On connaît le célè­bre « paradoxe du menteur » qui, sous sa forme la plus simple, se réduit au suivant : L’énoncé que je prononce est faux. Donc la phrase : « L’énoncé que je prononce est faux » est fausse, ce qui revient à dire que l’énoncé en question est vrai, donc qu’est vraie la proposition : « L’énoncé que je prononce est faux », etc. On tombe immédiatement dans un cercle vicieux. C’est généralement à ce type d’absurdité que renvoie le mot « paradoxe » dans l’usage courant qu’on en fait. Faudrait-il donc voir dans celui auquel aboutit l’expé­rience idéalisée d’Einstein le signe d’un vice rédhibitoire de la physi­que tout entière ?