Carlo Suarès : Quoi Israël?

Car telle est notre folie que, sacrifiant toutes nos journées vécues à des idées d’avenir, l’être à un devenir mensonger, notre sécurité à une idée de sécurité future, nous faisons la guerre, voulant la paix, mais ne sachant comment la vouloir. Ces frontières géographiques, hérissées d’armes, servent n’en doutez pas, les intérêts matériels de minorités puissantes. Mais ces puissances ne pourront jamais me contraindre à reproduire ces tracés dans mon cœur et dans ma pensée, et ne me feront pas taire et ne bâillonneront pas ceux qui aujourd’hui m’entendent et ne les feront pas taire et seront vaincues.

Swami Satyananda Sarasvati : Yoga et monde moderne

Le mental est un instrument puissant que la nature a placé dans le corps physique. Il est formé par les éléments les plus subtils de la nature, les trois GUNAS : Sattwa, Rajas, Tamas, c’est-à-dire, les trois états de l’Univers : Équilibre, Action, Inertie dont l’interaction influence chaque acte, chaque pensée, chaque événement. Lorsque Sattwa prédomine, le mental demeure calme et concentré. Il peut fonctionner sans être distrait. Lorsque Rajas prend l’avantage, l’énergie mentale est dispersée. C’est un état d’hyperactivité ou les passions l’emportent. Lorsque Tamas a le dessus, le mental est obscurci, inactif. La pensée est lente et lourde.

Swami Hridayananda Sarasvati : Enseignements 2 : Questions/Réponses

Pensons maintenant que le film est une réalité et tout changement qui se produit nous apparaît comme la réalité. Tous ces changements ne sont qu’à un niveau tout à fait superficiel, la réalité en vous ne change jamais, Il est éternel, il est immuable, il est permanent. Et c’est parce que vous pensez que vous êtes impliqué dans les changements que cela vous affecte Donc si vous êtres sans cesse conscients que vous êtes cette Conscience immuable, parfaite, absolue, éternelle, vous considérez tous les événements comme une pièce de théâtre, comme un film. Shakespeare a écrit que le monde entier était une scène de théâtre et que nous en étions les acteurs. Seulement il faut que nous jouions notre rôle parfaitement. Si nous ne jouons pas notre rôle correctement, exactement comme dans une pièce de théâtre, il y aura confusion. C’est cela la vie spirituelle. Comprendre la valeur réelle de toutes choses et faire réagir notre esprit correctement

Swami Hridayananda Sarasvati : Enseignements 1 : Dieu

Dieu n’est pas une force assise quelque part. Cette force du Pouvoir Ultime, cette force qui est tout Amour, c’est celle que l’on appelle « Dieu ». « Dieu » est un nom que l’homme a donné à cette force, certains l’appellent « Dieu », certains l’appellent « Bhagavan », d’autres lui donnent d’autres noms encore, c’est toujours la même chose. Et cette Force, ce Pouvoir, peut faire absolument tout, le mot « impossible » n’existe pas dans le dictionnaire de Dieu, tout est possible.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 12

L’état de veille, à l’opposé de ce qu’en disent les Occidentaux, est pour nous, Indiens, responsable en quelque sorte de l’état de rêve, nous lui donnons donc plus d’importance. Dans l’état de veille nous expérimentons, nous faisons des expériences conscientes et ce sont ces expériences qui forment des empreintes au niveau du subconscient. Et ce sont ces empreintes subconscientes qui fonctionnent dans l’état de rêve et qui forment les rêves.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 11

Donc le pouvoir d’illusion dissimule, obnubile la réalité et fait que nous ne sommes plus conscients de cette réalité et alors, cette force projette l’irréel. L’irréel étant ce qui a un début et une fin, ce qui est soumis au changement, ce qui est périssable un jour ou l’autre. Cela concerne tout dans l’univers, que ce soit la lune, le soleil, les montagnes, tout ce que vous pouvez penser, car tout change et périt et un jour cela disparaît. Donc tout cela peut être considéré comme irréel, tout ce qui peut être saisi par nos sens est irréel de ce point de vue là.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 10

Prenons cette pièce qui est remplie de Conscience Absolue et cette Conscience Absolue passe en chacun de nous, formant le substrat de chaque individu. Ce qui passe en chacun de nous est appelé Atman. Le changement n’est qu’apparent. Ce n’est pas parce que je mets ma main sur le tissu, que le tissu a changé, il est toujours là, essentiellement le même. Donc c’est cette Conscience Absolue, infinie, omniprésente, qui forme notre substrat, c’est cela que nous appelons Atman. En fait, Atman et Brahman sont absolument identiques. En traversant un être humain il ne change pas, aucune modification, mais bien sûr, si je mets ma main sur ce tissu, un enfant, quelqu’un pourrait croire qu’il n’y a pas de tissu dessous, qu’il y a une rupture entre le tissu qui entoure ma main et ce qui est en dessous.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 9

Lorsque le mental est agité indûment par le contact des organes des sens avec les objets des sens, il doit se produire automatiquement, spontanément un retrait du mental et non pas à la suite d’une décision volontaire. La réaction aux objets des sens n’est pas en soi une obstruction, mais si le mental est agité et si vos pensées s’attachent continuellement à eux, cette pensée constante devient attachement. S’il y a attachement, cela signifie désir de possession, on n’est pas satisfait de simplement voir un objet, on veut un objet, on veut le posséder et comme cela n’est pas toujours possible cela agite le mental.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 8

Pour la majorité des gens il n’est pas nécessaire d’étouffer tous les désirs, mais il s’agit au moins d’essayer de supprimer ceux qui agitent le plus le mental. Cela vous ne pouvez le comprendre, vous ne pouvez identifier ces désirs qu’en scrutant votre mental. Car il n’est pas possible de supprimer ces désirs à force de volonté. Si vous employez à cela la volonté, vos désirs ne seront que refoulés et ils reviendront avec une force décuplée. En effet, si vous supprimez un désir à force de volonté, vous vous apercevrez vite qu’il revient, peut-être sous une autre forme, et l’équanimité ou le renoncement ne seront qu’une fuite. Si les gens avec lesquels vous vivez vous gênent parce qu’ils vous donnent trop de travail, vos parents, votre mari ou votre femme, qui que ce soit, et que vous fuyiez ces obligations en disant : « J’ai renoncé au monde » et si, à ce moment-là, vous vous attachez à quelqu’un d’autre, vous serez pareil à un enfant qui rejette un jouet auquel il était attaché pour s’attacher à un autre.

Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 7

Mais que veut-on dire par « vertu juste » ? C’est difficile à définir, car il semble que ce qui est juste, moral, pour un pays, ce qui appartient à l’éthique d’un pays, peut ne pas appartenir du tout à l’éthique d’un autre pays. C’est ce que nous voyons en Iran par exemple en ce moment. Il peut y avoir des discussions infinies sur ce qui est juste ou ne l’est pas. En ce qui nous concerne, nous nous situons au niveau ultime de la vertu. Cela signifie que si tout ce que nous pensons, disons, faisons, doit agiter notre mental ou si cela doit nous éloigner de la Conscience Divine, si cela nous cache cette Conscience, alors cette action, cette parole, cette pensée, n’est pas juste. Car comprenez bien que la Conscience Ultime ou Divine est en chacun, elle est infinie et omniprésente, elle est donc partout et en chacun.