Mes amis, j’aimerais vous dire à quel point je suis émue, profondément, surtout pour partager avec vous un sujet qui m’est cher. Cela a été le premier sujet, qui a constitué l’objet de mon écriture. C’est sûr que l’on revient toujours avec sympathie à ses premières amours, et puis surtout, c’est un sujet grandiose que […]
Étiquette : bible
Accomplir le germe divin scellé au cœur de notre chair Entretien avec Annick de Souzenelle
Tout à tour mathématicienne, infirmière-anesthésiste, psychothérapeute, Annick de Souzenelle travaille depuis plus de 40 ans à un renouvellement de la lecture des textes bibliques. A travers une approche symbolique et poétique inspirée de la kabbale juive, qui remonte à la source des lettres hébraïques et fait appel à la psychologie des profondeurs ainsi qu’à la […]
Annick de Souzenelle : Muter, c’est aller vers la vérité
Contemplé par les mystiques juifs, le nom d’Adam leur révèle, par le jeu des lettres qui le composent, les qualités de l’Homme [1] créé au sixième jour de la Genèse biblique : l’une d’elles est ’Elohim (lettre ’Aleph) dans le « sang » (dam). La présence de Dieu dans le sang de l’Homme fait battre […]
L'homme à l'écoute du cosmos, entretien Alfred A. Tomatis et Christine Hardy
Pour moi, je crois que nous sommes en train de développer délibérément une psychologie de la haine, qui est à l’inverse de la progression et ceci au bénéfice de quelqu’un. Ce quelqu’un, c’est une même synarchie qui dirige tout à l’envers. Les gens n’arrivent jamais à atteindre un plan assez haut pour se rendre compte que celui qui suscite les guerres militaires, de religion ou de partis fait partie d’une même synarchie. Et notre travail c’est de l’éviter. Plus vous chercherez une vérité, plus vous aurez cette synarchie aux trousses. Et nous devons être frappés d’humilité. Je pense qu’à tout moment nous devons nous rappeler que nous ne sommes rien : 80 % d’eau… et quelques sels minéraux. Mais nous devons aussi nous rappeler que nous sommes un rien qui écoute.
Talmud et biophysique entretien avec Henri Atlan
Tout d’abord, le Dieu de la Bible, ce n’est pas forcément le Dieu auquel les gens pensent lorsqu’ils disent qu’ils sont croyants. Le Dieu de la Bible, pour moi, c’est d’abord le sujet d’un texte. Plus exactement encore c’est le sujet dont parle un texte, et ce sujet qui parle et dont on parle, porte de nombreux noms. D’ordinaire, les traductions rendent ces noms de manière tout à fait indifférenciée. Lorsqu’on essaie de pénétrer dans ce texte, on s’aperçoit que les traductions sont tout à fait malvenues. En fait, il faudrait traduire chacune des désignations de Dieu par des noms différents. Du coup, bien sûr, se pose la question de l’unité éventuelle entre toutes ces désignations. Certains noms ont un caractère singulier, d’autres sont au pluriel…
Henri Blocher : Genèse et big-bang
Peut-on faire coexister la vision des origines du monde telle qu’elle est décrite dans le livre de la Genèse et les propositions que font les scientifiques ? Peut-on établir un lien entre les six jours de la Bible et les treize milliards d’années, sinon plus, qu’évoquent les chercheurs ? Trois conceptions : fidéiste, concordiste et créationniste, s’y sont employées. Sans y réussir pleinement.
Guitta Pessis Pasternak : La Bible en son sens entretien avec André Chouraqui
Les Septante ont été, non seulement les premiers traducteurs de la Bible, mais aussi les premiers traducteurs de l’Histoire : c’est la première fois qu’on a entrepris la traduction d’un grand texte d’une langue dans une autre langue, c’est-à-dire passer d’un contexte culturel déterminé dans un autre. Les Septante ont fait œuvre de pionniers : ce fut l’un des plus grandioses monuments de l’aventure spirituelle de l’humanité. A cette fin, les Septante optèrent pour une technique de traduction résolument syncrétiste et apologétique. Saint Jérôme, en écrivant la Vulgate, a essayé de faire une traduction révisée, avec ce qu’il appelle la « veritas hebraicas », un retour aux sources aussi radical que possible. Au fond, il a tenté de faire au IVe siècle ce que j’ai tenté de faire au XXe siècle. En l’appelant « vulgate » c’est-à-dire pour le vulgum, pour le peuple, il a offert la première Bible de « poche » en Latin. Les Septante et la Vulgate sont deux grands monuments de la culture universelle et ces deux grandes traductions ont inspiré toutes les autres. L’importance de ma traduction, d’après les critiques, est justement ce retour radical aux vraies sources bibliques d’avant les Septante.
Joseph Delmelle : Humanité de la Bible
Il se fait ainsi que la Bible est un miroir où l’homme peut se reconnaître, qu’il soit juif ou gentil, chrétien ou athée. Car l’homme de la Genèse, aussi bien que le contemporain de David, est un fragment, une parcelle de l’humanité. Et l’humanité, c’est nous également. Il n’y a pas de différence essentielle entre ce que l’homme de la Bible était et ce que nous sommes aujourd’hui où les mêmes véhémentes passions, les mêmes bas instincts nous sollicitent.
Jean Chevalier : Quatre façons de lire la Bible : Métaphysique, structurale symboliste, matérialiste
Nous vivons au siècle de l’herméneutique. Des philosophies critiques et analytiques du langage risquent de rompre les voies habituelles de la communication sociale ou bien, au contraire, elles ouvriraient des voies nouvelles. La vie sociale tout entière est impliquée dans les débats de l’herméneutique. Cette remise en cause des sens du langage, manifestés et cachés, est un des aspects les plus significatifs d’une civilisation en radicale mutation, où les forces centrifuges semblent actuellement prédominantes. Je m’en tiendrai à quatre exemples d’herméneutique biblique, une herméneutique ontogénétique, une structurale, une symboliste, une matérialiste.
Robert Linssen : La disponibilité spirituelle
La plupart des formes élevées du mysticisme et des sciences de la vie intérieure, énoncent une même exigence comme condition indispensable à toute révélation intérieure et tout éveil spirituel. Cette exigence peut être résumée en deux points qui dépendent l’un de l’autre.