Peter Sjöstedt-Hughes : Voyages dans le paysage mental

J’exposerai d’abord brièvement les types et l’histoire de l’idéalisme en général. Je donnerai ensuite un résumé rapide du cœur de l’idéalisme analytique de Kastrup – c’est-à-dire, décrire Analytic Idealism in a Nutshell, en quelques mots – puis proposerai un résumé plus large et critique. Troisièmement, certains points d’intérêt seront mis en avant : « Cerveaux et vers » examine les limites métaphysiques des neurosciences ; « Champ de bataille psychédélique » se demande si les psychédéliques diminuent l’activité cérébrale tout en augmentant l’activité mentale ; et « Tableaux de bord poreux » propose une métaphore étendue alternative qui présente la relation entre les esprits individuels et la nature comme une continuité plutôt qu’une aliénation. Tout cela concerne la manière dont nous comprenons la conscience et la réalité – une saga de métaphysique et de science empirique entrelacée avec la politique et l’histoire.

Michael Egnor et Adam Jacobs : Votre esprit est-il immortel ?

Et si votre esprit ne mourait pas avec votre cerveau ? Dans cet entretien fascinant, le Dr Michael Egnor, neurochirurgien et professeur renommé, remet en question la vision matérialiste de la conscience et présente des arguments convaincants en faveur de la survie de l’âme après la mort. S’appuyant sur son nouveau livre The Immortal Mind, le Dr Egnor explore les expériences de mort imminente, les études sur le cerveau scindé et le mystère de la conscience de soi, le tout à travers le prisme de la science, de la philosophie et de la spiritualité.

Matthew Sims : Des souvenirs sans cerveau

Alors que beaucoup de gens supposent que nos souvenirs sont principalement stockés dans notre cerveau, certains philosophes comme moi soutiennent que — tout comme certains autres aspects de la cognition — la mémoire peut dépasser les limites du corps pour inclure des interactions couplées avec des structures dans l’environnement. En bref, au moins une partie de nos processus cognitifs s’étend à notre environnement. La moisissure gluante est un candidat intrigant pour explorer cette idée, car elle ne possède pas de cerveau, mais peut parfois « se souvenir » de certaines choses sans avoir besoin de stocker ces souvenirs en elle-même…

Michael Egnor : La science et l’âme

L’approche de la compréhension du monde et de nous-mêmes qui a été remplacée par le matérialisme était celle de la métaphysique classique. Le penseur et enseignant le plus éminent de cette tradition fut saint Thomas d’Aquin. Suivant Aristote, Thomas écrivait que l’âme humaine possède différents types de facultés. Les puissances végétatives, partagées par les plantes et les animaux, servent à la croissance, à la nutrition et au métabolisme. Les puissances sensibles, partagées avec les animaux, comprennent la perception, les passions et la locomotion. Les puissances végétatives et sensibles sont des facultés matérielles du cerveau. Mais les êtres humains possèdent deux facultés de l’âme qui ne sont pas matérielles — l’intellect et la volonté.

Iain McGilchrist : Une révolution dans la pensée ? Comment la théorie des hémisphères nous aide à comprendre la métacrise

L’hémisphère gauche a évolué pour prêter une attention en faisceau étroit, concentrée sur un détail que nous connaissons déjà et désirons, et orientée vers la saisie et l’acquisition, que ce soit pour manger ou pour un autre usage. En un mot, l’hémisphère gauche existe au service de la manipulation. L’hémisphère droit, quant à lui, est attentif à tout le reste qui se passe pendant que nous manipulons : partenaires, congénères, progéniture — et prédateurs, afin de ne pas être mangé pendant que nous mangeons. Son attention est large, soutenue, cohérente, vigilante, et non engagée quant à ce qu’elle peut trouver : exactement l’opposé de celle de l’hémisphère gauche. En bref, l’hémisphère droit est au service de la compréhension du tout contextuel, qui n’est rien de moins que le monde.

Daniel A. Gross : Voici votre cerveau en silence

Nous aimons donc le silence pour ce qu’il ne fait pas — il ne nous réveille pas, ne nous agace pas et ne nous tue pas — mais que fait-il, exactement ? Lorsque Florence Nightingale dénonçait le bruit comme une « absence cruelle de soins », elle insistait aussi sur l’inverse : Le calme fait partie des soins, il est aussi essentiel pour les patients que les médicaments ou l’hygiène. C’est une notion étrange, mais que les chercheurs commencent à confirmer.

Jessica Rose : Sur la conscience : Esprits, Modèles et Mystères

Le cerveau qui étudie le cerveau. À quel point c’est hallucinant ? La conscience émerge-t-elle du chaos de la biologie complexe, ou lui est-elle fondamentale ? Est-elle fondée sur la biologie/la chimie/la physique, ou bien en est-elle séparée ? Et quels rôles jouent les champs harmoniques ?

James Corbett : La bataille pour votre cerveau a DÉJÀ commencé

une bataille est en cours pour nos esprits. Nos ennemis dans cette bataille — technocrates, ingénieurs sociaux et aspirants maîtres de l’humanité — se préparent depuis plus d’un siècle, cartographiant, recherchant, poussant et analysant soigneusement l’esprit du public pour déterminer ce qui nous fait réagir, ce qui nous fait parler, et quelles vulnérabilités peuvent être exploitées pour influencer, manipuler et perturber nos processus cognitifs.

James Corbett : Votre cerveau est le prochain champ de bataille

La grande guerre de notre époque n’est pas celle pour la galaxie, mais celle de l’esprit. Cette guerre dure depuis bien plus longtemps que la plupart des gens ne le croient, et les récents développements technologiques ont rendu la bataille pour votre cerveau bien plus littérale que la plupart des gens ne l’imaginent.

Jonny Thomson : Comment le cerveau crée le paradis : La philosophie des psychédéliques avec Susan Blackmore

J’en suis venu à apprécier les extases spirituelles pour ce qu’elles sont — non pas comme la preuve d’un royaume supérieur, mais comme un accès plus profond au nôtre. Le cerveau, dans les états de méditation, de rituel ou sous psychédéliques, n’est pas un portail vers le divin, mais il nous permet de voir les mécanismes de la perception elle-même.