Eh bien, c’est tout à fait accidentellement que je suis arrivé en Inde au cours d’un voyage qui me ramenait d’Extrême-Orient en Occident. J’ai été orienté, sans savoir pourquoi (mais le hasard n’existe pas), sur l’âshram du Shrî Aurobindo. Avant d’y arriver, je n’avais même jamais entendu son nom et donc ne savais pas du tout qui il était. Or j’ai rencontré en lui un homme qui m’a passionnément intéressé et dont les œuvres m’ont paru et me paraissent encore de première importance dans le mouvement spirituel contemporain. A cette époque, j’avais déjà eu accès aux œuvres de Râmakrishna et de Vivekânanda. Il y avait là tout un ensemble qu’il m’a semblé urgent de faire connaître directement, c’est-à-dire en laissant la parole à ces maîtres eux-mêmes
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Guy Despinardes : Swami Sivananda
Aussi, ce n’est pas en recevant le bonheur que l’on répond le mieux à la gratitude du Seigneur : c’est en se sacrifiant à Son service… Et c’est exactement ce que fit Sivananda au cours de sa vie si riche en enseignements. La prospérité ne lui a jamais tourné la tête. Son œil perçant a su découvrir très tôt la main qui est derrière toute chose en ce monde : il est alors tombé à genoux devant le Seigneur de la Vie, et s’est donné totalement et définitivement à Lui en ce lieu sacré de Rishikesh.
le Professeur Gabriel Monod-Herzen : Le racisme
A la suite de tout ce que j’ai vu, j’ai d’abord constaté une chose : le racisme se produit dans tous les sens. Les blancs que j’ai rencontrés en Afrique se considèrent comme très supérieurs et les noirs, eux, ne trouvent pas du tout que les blancs leur sont supérieurs, il y en a même qui les jugent comme nettement inférieurs et d’aucuns disent : « Voyons vous êtes dans mon pays, il y a une grande forêt ici dans laquelle nous allons chasser et nous nourrir de son produit. Si blancs et noirs restent là pendant deux mois, le blanc est mort de faim et le noir s’est parfaitement défendu. Lequel est-il supérieur à l’autre ? ». Pensez-vous que les Chinois se sentent inférieurs aux blancs ? Lorsque les Chinois ont reçu la première ambassade anglaise ils ont demandé aux Anglais de se mettre à genoux devant l’Empereur! On peut s’imaginer la consternation de ceux-ci, pour eux les peuples extérieurs au leur étaient moins que rien !
Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 2 : Le bateleur
LE BATELEUR, c’est la lame un, le principe Universel. Nous allons décrire la lame de bas en haut. Pourquoi ? Pour aller de l’involution à l’évolution. C’est-à-dire que tout est contenu en devenir dans cette lame. En même temps, je parlerai du symbolisme des couleurs. Chaque fois que je rencontrerai une couleur je vous l’expliquerai sur le plan symbolique, et comme cela se répétera à chaque lame, vous saurez très vite que le vert c’est l’occulte, le bleu la sagesse, le rouge l’élan vital…
Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 1 : Introduction
Je précise que quand je parle du Tarot, non pas des Tarots, mais « du Tarot ». Il y a une grosse différence et je précise aussi qu’il n’est pas question d’apprendre à les tirer. Ce que vous allez entendre est uniquement du symbolisme, un peu d’iconographie, parce que il y a des jeux qui sont différents, il y a eu des reproductions depuis tellement de temps que forcément il y a eu des copies qui ne sont pas exactes, d’autres qui l’on fait exprès pour échapper à l’Inquisition, pour échapper à des tas de choses dangereuses qui ont sévit pendant ces derniers siècles. Le Tarot a donc énormément évolué. Son origine se perd pratiquement dans la nuit des temps, on a trouvé un mot sanscrit qui s’écrit « Tar » en supprimant l’o et qui signifie exactement un jeu.
Gabriel Monod-Herzen : Instruction et éducation
Le rôle d’un véritable éducateur, ce n’est pas d’instruire l’enfant en versant dans la bouteille quelque chose de plus, mais c’est d’aider l’enfant à développer ce qu’il a en lui et qui doit se manifester. De deviner, grâce à son expérience, par de tout petits faits, dans quelle direction l’élève va pouvoir développer son intuition, quelles sont les tendances qui pourraient l’y amener. Cela peut être le sport, la musique ou tout autre chose, car il ne faut pas perdre de vue que l’enfant deviendra adulte, c’est-à-dire que le problème va changer et qu’il devra passer par différentes périodes.
Gabriel Monod-Herzen : Le yoga intégral de sri Aurobindo dans la vie quotidienne
Le mérite de Sri AUROBINDO et son originalité, ont été précisément que ce qu’il enseignait était un enseignement intégral dans ce sens, qu’il était applicable par n’importe qui. La chose importante est que nous sommes tous semblables et que nous sommes tous égaux. Nos capacités par contre, sont différentes pour chacun de nous. Alors que faut-il demander aux êtres ? On ne peut pas leur demander de devenir Ramakrishna, cela n’aurait aucun sens parce qu’ils ne le sont pas. Je ne peux pas demander à être Sri Aurobindo, cela n’a aucun sens, il n’a jamais pensé à nommer un successeur tant qu’il était là. Mais, ce qui est possible, c’est de développer au maximum ce que nous avons comme possibilités, et ce sera différent pour chacun de nous.
Serge Brisy : Quelques aperçus sur la richesse de la découverte de soi
En vérité, nous n’osons pas être nous-mêmes, sans doute parce que nous ne savons pas ce que nous sommes. Ce que nous voyons de nous est apparence et appartient au passager, Et si tout en nous est mouvement, parce que tout est vie, trop souvent, nos préjugés, nos traditions, nos croyances, nos conceptions, essaient d’immobiliser ce mouvement, afin d’atteindre à une stabilité trompeuse qui n’est que stagnation. Le conflit douloureux et perpétuel de l’homme contre ce qu’il croit être et sa réalisation durable, éternelle, a sa source dans l’incompréhension de notre être véritable. Nous nous identifions au passager et essayons désespérément de le faire durer ; nous négligeons ou ignorons l’éternel, qui est la Vie elle-même.
Madeleine Groffier : Vers l'Unité
La Vie est une, et toute forme n’est qu’une condensation de l’Énergie unique. Toute différence entre les aspects innombrables que revêt cette Vie se réduit finalement comme nous le montre si clairement notre ami Ram Linssen en ses articles et ses causeries de vulgarisation — à une question de chiffres : un nombre plus ou moins élevé d’électrons dans la composition des atomes.
Madeleine Groffier : Spiritualité et vie pratique
Lorsque nous croyons aimer un être, c’est nous que nous aimons à travers une image, c’est notre joie que nous servons lorsque nous souhaitons l’avoir auprès de nous. Nous pouvons dire que nous « aimons » quand le bonheur de l’être cher trouve en nous une égale résonnance, que ce bonheur lui soit donné par notre amour ou par celui d’un autre. Lorsque son départ vers une autre affection nous fait goûter l’extase que ne vient plus ternir aucune mélancolie, nous faisons l’expérience de la Totalité au-dedans de nous-mêmes et nous ne demandons plus à aucun guide le moyen sûr de la réaliser.