Pascal de Neufville : Souffrance et image de soi

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Alors, amie, accepte de te noyer dans ce jeu électronique fou, si tu as bien compris, que tu n’es pas séparée de ces images, que tu es ces images, ces souffrances ou ces plaisirs, que toutes ces images quelle que soit leur nature ont une origine purement mécanique, que toute action en vue de les transformer en autre chose « de plus ou moins que »… est parfaitement illusoire puisque l’entité qui veut transformer est une création de ces mêmes images et que le but à atteindre n’est qu’une autoprojection du passé, alors, cette solitude accablante, ce désert rocailleux, seront la pâte et le levain d’une vie nouvelle, la banquise va se mettre à fondre, le miroir va se fêler, et tu laisseras l’amour réchauffer ton cœur.


S. Devoldre : L'intelligence véritable

| Catégories : Devoldre Suzanne | Mots-clés :

Le temps de supprimer jusqu’au temps lui-même est arrivé lorsque l’instrument corporel fonctionne parfaitement, sans que parasitent les logiques paralysantes pour la Connaissance. L’ego supprimé, c’est le « Je » universel qui palpite sous le cœur éclairé dans un espace conscient tout nouveau qui perçoit les touts de chacun, fortune et infortune, dans un corps transformé.


La notion de culpabilité dans la morale indienne Par le Swâmi Siddheswarananda de l'ordre de Ramakrishna

| Catégories : Swami Siddheswarananda | Mots-clés : , , , ,

Le sentiment de culpabilité, c’est le sens de cette aventure qui se joue avec nous, que nous le voulions ou non, c’est pour nous le sentiment de l’histoire, la mémoire de ce que nous avons fait à des époques révolues qui vient se croiser en nous avec l’éveil de l’ordre moral. Toute participation à la collectivité, consciente ou non, doit donc nécessairement faire peser sur ses membres un sentiment de culpabilité. Telle est, la destinée humaine que l’homme ne peut aspirer se délivrer seul.


Gérard Blanc : Sagesse de l'eau

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Tout ce qui existe sur Terre est une manifestation du flux et de l’organisation de l’énergie. Le système fermé de la thermodynamique classique — qui n’échange ni énergie ni matière ni information avec son environnement — totalement coupé du monde extérieur, est une abstraction des physiciens. Tout système sur terre est au contraire un système ouvert en relation permanente avec son environnement qui le modifie en permanence et qu’il modifie en retour.


S. Devoldre : Science d'aujourd'hui et de demain

| Catégories : Devoldre Suzanne | Mots-clés :

C’est ainsi qu’au-delà de quelques formules, qui ne sont que des instruments de parcours de la dialectique scientifique, nous avons la possibilité dans une vue globale du monde, de réaliser enfin une expression de l’équilibre vital. Cet équilibre ne se trouve pas au dehors des choses, à l’extérieur, mais au dedans de nous-mêmes par la connaissance de notre propre être.


Pascal de Neufville : Pensées

| Catégories : de Neufville Pascal | Mots-clés :

Il est difficile de réaliser que l’on ne peut pas agir sur la pensée puisqu’on est cette pensée même. Et pourtant, cette séparation du penseur de sa pensée est à l’origine de tous les conflits.



le professeur L.J. Delpech : Visite au Docteur Calligaris

| Catégories : Delpech L.-J., Parapsychologie / Phénomènes | Mots-clés :

J’ai entendu parler pour la première fois du docteur Calligaris à Tours en 1935 en lisant un livre de l’ingénieur Givelet sur les travaux de Lakovsky. L’auteur y présentait la traduction de la préface d’un ouvrage de Calligaris intitulé « la formation des sentiments dans le corps de l’homme », paru en 1934 en Italie. Dans ces deux pages le professeur italien exposait des idées extrêmement intéressantes et précises sur les rapports du corps et de l’esprit. En particulier, il admettait une correspondance entre chaque organe et une catégorie de sentiments, d’une part et d’autre part entre les sentiments et la stimulation d’une zone déterminée de la peau d’un sujet. En somme, il s’agissait d’une approche expérimentale d’un problème métaphysique bien connu, celui des rapports du corps et de l’esprit.


Milan Ryzl & Robert Amadou : Précognition, peut-on changer le futur

Toutes images sont donc en nous, tout est images, tout est en nous. Point de futur externe. Point de passé ou de présent externe. Le présent en nous, l’absence du temps. A l’extérieur, l’illusoire du temps que nous introjectons dépouillé de son illusionnisme, sans lui conférer néanmoins, et pour cause, de réalité.


Jean-Claude See : Dix jours de méditation vipassana

| Catégories : See Jean-Claude | Mots-clés : , ,

Nous sommes venus ici cherchant la paix, la béatitude, et au terme de cette première journée nous avons mal partout ! Nous espérions des états de conscience supérieurs et nous avons récolté… des courbatures ! En fait, les douleurs physiques apparaissent en contraste avec l’esprit qui commence à se purifier. Il faut faire face à cette réalité, à cette vérité de notre corps, ici et maintenant, sans réagir. Développer l’équanimité