Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 8 : Le Chariot

| Catégories : Anne Catherine, Arts Divinatoires & Spiritualité | Mots-clés : , , ,

C’est une des lames les plus importantes ; une des trois qui se détachent de l’ensemble des lames majeures. La première, le Chariot, la deuxième la Roue de Fortune, la troisième le Monde. La Lame montre le triomphateur sur son char. Il y a quatre piliers, les quatre éléments, il y a une sorte de boule au milieu des piliers, et la tête du triomphateur se trouve au-dessus ; c’est-à-dire qu’il a maîtrisé les quatre éléments et qu’il peut au niveau où il est arrivé, dominer les élémentaux. Ces quatre piliers tiennent une sorte de dais étoilé, de sept étoiles, lui-même couronné de trois étoiles d’or ; il tient à la main un sceptre et son char cubique est tiré par un sphinx noir et un sphinx blanc, coiffés de façon différente ; vous constaterez qu’il n’y a pas de rennes, rien pour conduire. Les roues vont dans deux sens différents, on ne peut pas avancer avec les roues… c’est l’utilisation des énergies contraires.


Jacques de Marquette : Le véritable Bouddhisme

| Catégories : de Marquette Jacques | Mots-clés :

En réalité le Bouddhisme est basé sur un spiritualisme absolument transcendant, considérant que tout ce qui n’est pas l’Esprit n’est pas l’être humain, déniant toute réalité à l’ensemble des phénomènes temporaires et changeants qui, cependant, sont capables de tromper suffisamment la conscience ou Vijnana pour l’attacher par le désir à la roue du Samsara. On peut dire que loin d’être inspiré par le désir de l’annihilation, le Bouddhisme est réellement un effort pour s’évader hors du monde du changement, de l’impermanence et de l’illusion pour atteindre à la Suprême Réalité d’Atta.


M. Lorenzini de Buttafoco : Spiritualisme et matérialisme dialectique

| Catégories : de Buttafoco May Lorenzini | Mots-clés : , , ,

On saisit bien que, pour le matérialiste ce qui est à atteindre, la perfection ou « l’homme total », est une maturation de l’homme. Ce n’est pas quelque chose d’indépendant de lui, posé une fois pour toutes au-dessus de lui. Pour le matérialiste cela est l’homme même conditionnant son propre dépassement, mais non pas une perfection assise sur un trône et montrée comme un but métaphysique, c’est-à-dire différent de l’homme, de son propre être physique, de sa propre nature d’homme, une chose « Parfaite », toute faite, « immobile et donnée » une fois pour toutes. Or, nous qui sommes cependant Spiritualistes, nous ne disons (on le voit) pas non plus cela: « Ce qui est » n’est pas, en réalité, une chose posée au dehors que la conscience aurait à atteindre. Ce qui est, c’est nous, mais en tant qu’être non encore achevé.


Claudine Brelet-Rueff : La médecine sacrée en Égypte

| Catégories : Brelet Claudine | Mots-clés : ,

En Égypte, science et religion sont étroitement liées. Les médecins-magiciens ne prétendent pas être les auteurs des incantations et des exorcismes, des préparations médicamenteuses ou autres techniques thérapeutiques : ils apprennent leur science et leur puissance dans les « Maisons de Vie », sortes de temples-universités, léguées directement par Thot, le dieu compatissant que Râ, le dieu soleil, chargea de protéger l’humanité. Leur savoir leur vient directement des dieux.


Les visions divines de Ma Suryananda Lakshmi

| Catégories : Herbert Jean, Ma Suryananda Lakshmi | Mots-clés : , , ,

Toutes ces visions portent en elles leur certitude absolue qui demeure même lorsque, sur un plan de conscience inférieur, le doute et la ratiocination les assaillent parfois. Mais elles enseignent elles-mêmes, à la fois, de ne pas s’y arrêter en tant que visions. Elles sont indéniablement réelles, plus réelles que le ciel ou les étoiles que chacun voit. Mais la Réalité qu’elles reflètent est infiniment au-dessus d’elles encore.


Jacques Duchesne-Guillemin : Synthèse du dualisme

| Catégories : Duchesne-Guillemin Jacques | Mots-clés : , , ,

Toute l’histoire de la philosophie occidentale apparaît ainsi comme une alternance de dualisme et de monisme, puisque déjà Aristote combattait le dualisme de Platon et qu’au monisme aristotélicien et stoïcien succéda une période de néo-platonisme, païen et chrétien, jusqu’au renouveau aristotélicien du XIIe siècle. Platon enfin n’a pas inventé de toutes pièces son dualisme, qu’annoncent Empédocle, Anaxagore, les Orphiques et les Pythagoriciens.


Edgar D. Mitchell : De l'espace extérieur à l'espace intérieur

| Catégories : Mitchell Edgar D. | Mots-clés :

Ma première impression à l’instant où je regardais la terre fut son incroyable beauté : même les photos les plus spectaculaires n’arrivent pas à la rendre. C’était une vue majestueuse : un splendide joyau bleu et blanc suspendu sur un ciel de velours noir. Avec quelle tranquillité et quelle merveilleuse harmonie semblait-il s’insérer dans le modèle d’évolution qui guide l’univers ! En un moment d’extase, la présence du divin devint presque palpable et je sus que la vie dans l’univers n’était pas seulement un accident issu des mécanismes du hasard. Cette connaissance me parvint directement, de manière noétique. Cela n’avait rien à voir avec un raisonnement discursif ou une abstraction logique. C’était une connaissance expérientielle obtenue par une conscience subjective personnelle, mais chaque détail était — et est encore — aussi réel que les données objectives sur lesquelles le programme de navigation ou le système de communication étaient basés. C’était clair et net : l’univers avait une signification et une direction. Ce n’était pas perceptible par les organes des sens, mais c’était cependant présent, une dimension invisible derrière la création visible qui lui donne un dessein intelligent et apporte un sens à la vie.


R. Linssen : L'acte de création pure et les créatures

| Catégories : Linssen Robert | Mots-clés : , ,

La créature fascinée par l’étrange magie que suscite la découverte de son origine s’élance vers la traînée lumineuse de l’ACTE de création pure. Elle en pressent obscurément la présence souveraine. Brûlée par la flamme irrésistible d’un amour éperdu, elle s’apprête à chaque instant à bondir au seuil de l’insondable. Et parfois, enfin libérée de l’illusion de la conscience d’elle-même, elle plonge dans le Grand Océan sans NOM ni FORME dont l’infinie béatitude inonde les rives ultimes de l’âme.


Lizelle Reymond : Hui-Neng, le sixième patriarche

| Catégories : Reymond Lizelle | Mots-clés :

Les novices, arrivés après l’hiver et qui suivaient l’étroit sentier de l’instruction des aînés, marchaient, l’affliction alourdissant leur cœur. « Brillante est votre intelligence, leur avaient dit leurs Maîtres, et profonde votre volontaire obéissance à l’orthodoxie. Mais à partir de maintenant servez aveuglement votre Abbé, et le jour viendra où vous vous assiérez à l’Assemblée des moines, une fleur dans vos mains, le sourire sur vos lèvres, dans la félicité parfaite. Plongez sans crainte dans la soumission entière. » Mais le Quatrième Bouddha, leur Abbé, se mourait lentement.


Maurice Gazan : Les résultantes psychologiques du fonctionnement nerveux

| Catégories : Gazan Maurice | Mots-clés : , , ,

L’Univers entier est la réponse de nos organes sensoriels et de nos techniques, à une réalité extérieure qui nous est inconnue et que nous ne connaîtrons probablement jamais. Les ondes électromagnétiques, qui expriment un coucher de soleil au physicien, ne sont pas plus objectives que les brillantes couleurs perçues par le peintre. Les sentiments esthétiques engendrés par ces couleurs et la mesure des ondes qui les composent, sont deux aspects de nous-mêmes ; dans la première position nous sommes caractérisés par un état émotif, dont toute intellectualité est absente; dans la seconde, par un état intellectuel, dont toute émotivité est exclue. Il intervient dans ces deux aspects non seulement les relations entre nous et les phénomènes, mais aussi les rapports des phénomènes entre eux. L’ensemble de nos réactions intérieures envers ces phénomènes ou conditions extérieures s’établit et est possible seulement par la haute différenciation de notre système nerveux. Il semble bien que le système nerveux est le système organique et fonctionnel le plus important de l’homme, on serait tenté de dire qu’il est « l’homme lui-même ».