le frère Antoine : Les fioretti panharmoniques

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Je m’assis au pied d’un banian et dans ma méditation je découvris combien merveilleuse était cette histoire du seau percé appliqués au plan spirituel : Tout homme qui se dévoue pour autrui est comme ce seau. Je ne parle pas des sociaux qui s’agitent pour procurer des simplifications aux besoins matériels, mais de ceux qui s’imaginent augmenter la béatitude des autres en leur faisant part de leurs découvertes métaphysiques. Percés comme nous sommes, c’est nous qui revenons avec la bave de l’autre, insatisfaits et voilà que nous nous reprécipitons à la source, et ainsi de suite. Quiconque est percé et tout le monde l’est, n’a qu’un moyen de rester toujours plein, c’est de demeurer au fond du puits. On peut bien pendant quelques temps s’imaginer pouvoir boucher et réparer les trous du seau, mais plus tôt on aura compris qu’il vaut mieux les agrandir et le défoncer complètement, mieux ce sera. Inutile et immergé dans la plénitude.


Jacques De Marquette : Vers l'unité suprême - A travers les ascèses successives

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Toutes les idées, toutes les théories sont utiles au moment où elles sont nouvelles et elles le sont pour tous les êtres qui n’y étaient pas encore arrivés. Mais elles deviennent dangereuses et néfastes Lorsqu’en s’y cramponnant on s’interdit de pousser plus avant dans la marche à la lumière. Ceci s’applique en particulier aux idées religieuses et aux visions de l’Univers qu’elles nous proposent.


Simon-pierre Arnold : L'Expérience de la Nuit dans une Spiritualité en Métamorphose

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Il faut se demander si cette nuit est bien évangélique où si au contraire elle est une de ces innombrables voies mystiques universelles sans rapport avec la vie de Jésus. Il suffit de relire le dernier évangile pour saisir l’intensité symbolique et spirituelle de la nuit. Mais le texte fondamental à cet égard reste les Béatitudes. Voila, l’expression la plus simple, la plus concrète la plus évidente de ce qu’est la nuit obscure pour l’homme évangélique : non pas une ascèse artificielle, mais un renversement total des valeurs qui permet de voir l’autre côté du miroir.


Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 12 : La force

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La Force est une femme qui de ses mains nues, maintient ouverte la gueule d’un lion représentant la force brutale (parfois c’est celle d’un dragon). Le lion, en astrologie représente la puissance, la générosité et le rayonnement ; il y a le lion primaire qui n’a pas assimilé les qualités profondes de son signe, et puis il y a le lion évolué qui lui est généreux et rayonnant. SRI AUROBINDO était Lion ascendant Lion, c’était le rayonnement à part entière, bien compris.


Pierre Vial : Les judéo–chrétiens ont-ils assassiné le monde antique

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C’est sans doute le plus grand mérite de Gibbon d’avoir clairement aperçu en quoi les chrétiens, apportant une échelle des valeurs, une vision du monde inconciliable avec celle de l’Antiquité païenne, ont été amenés à constituer une contre-société, refusant la société romaine dont ils étaient théoriquement membres et même attendant avec impatience, dans leur logique propre, la fin d’un monde qui n’était, selon eux, qu’apparence et vaine agitation.


le docteur Maud Cousin : Sympathicothérapie

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Les gens qui ont des pupilles qui sont dilatées ou trop fermées, témoignent d’un déséquilibre de base de la tension sympathique ou parasympathique. Cela peut aussi être dû à la myopie, mais en général les grandes pupilles appartiennent aux nerveux. Le sympathique commande la contraction des pupilles et le parasympathique la dilatation.


Emmanuel Lazinier : Rencontre avec un prophète dévalué

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La pensée de Comte n’est-elle pas à l’opposée de celle que nous prônons dans la revue ? Du moins mon correspondant avait-il lu, lui, au moins une partie de l’œuvre volumineuse de celui que nous considérons comme un des pères-fondateurs du scientisme, que nous ne connaissons, en général, que par des intermédiaires, notamment Littré et Stuart Mill. Les quelques extraits d’Auguste Comte qui étaient joints laissaient à réfléchir. Les contemporains de ce philosophe ne se seraient-ils pas mépris sur le sens véritable de ses spéculations ? Comte a-t-il réellement professé le scientisme qu’on lui attribue traditionnellement ? La question reste ouverte. Espérons du moins que cet article fasse une petite sape discrète dans le rempart qui sépare Auguste Comte du public, et incite à lire ces textes, peut-être d’une surprenante actualité, alors que la science tend à réconcilier l’objectif et le subjectif.


Paul Chauchard : Le mythe d'un (certain) teilhardisme

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Il n’y a pas de teilhardisme, il n’y a qu’un témoin qui nous dit l’accord de la science et de la foi et qui objectivement replace l’amour au cœur du monde. Combien il est proche de celui qui, en ces temps de Concile, a fondé l’œcuménisme, non d’emblée sur les définitions dogmatiques nécessaires, mais d’abord sur l’amour, le pape Jean XXIII, plus soucieux de réformation adaptée des vérités chrétiennes que de solennelles condamnations.


Jean E. Charon : La nature du Réel

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D’abord, plus la Physique progressait, plus elle constatait que la chose observée n’était pas indépendante des mécanismes de pensée de l’observateur. Certes, on savait depuis longtemps que la Physique ne décrivait pas l’absolu, et dépendait des présupposés qu’elle choisissait d’adopter (ce qu’on résume en disant que la Physique moderne est une axiomatique). Mais certains prolongements de la Mécanique quantique, et leur examen critique rigoureux, pouvaient donner à croire à une véritable « participation » des mécanismes de l’Esprit lui-même, et non seulement du choix que l’Esprit faisait de ses axiomes de base pour construire sa vision du monde.


Jacques de Marquette : Respectons et aimons la divine richesse de la vie

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Cette nécessité de rester sur ses gardes pour échapper à la tentation des jugements hâtifs basés sur la simplicité superficielle, appauvrissante et destructrice du Réel, déjà évidente dans le domaine des recherches scientifiques dirigées vers un secteur particulier de l’univers, devient encore beaucoup plus impérieuse si on a en vue le domaine de la morale, c’est-à-dire de l’adaptation de nos actions aux lois des trois mondes si différents sur lesquels nous sommes appelés à agir.