Shri Anirvan : La sainte communion de Purusha et Prakriti

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POUR la plupart des gens la vie ordinaire est vécue sous une impulsion aveugle, comme un sommeil profond ou sous l’influence d’un narcotique. Bien que non dépourvu d’une sorte de but, ce mode de vie n’a ni hauteur, ni profondeur. Quelques uns seulement s’éveillent. Souffrant d’être inadéquats ils deviennent sensibles et regardent autour d’eux, désirant ardemment une vie qui transcenderait les besoins physiques habituels, les impulsions vitales et les associations mentales; ils s’absorbent finalement dans une nouvelle interrogation. Dorénavant commence le voyage de l’homme vers la plénitude de la vie dans le secret de son cœur et dans l’indépendance infinie de son âme.


Roger Sperry : L'hémisphère gauche parle, l'hémisphère droit pense

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Du fait de ces nouvelles données, la conscience trouve enfin une raison d’être scientifique. On peut dire que non seulement la neurophysiologie du cerveau détermine les effets mentaux, mais aussi que les opérations mentales contrôlent à leur tour les phénomènes neurophysiologiques par l’intermédiaire de leurs propriétés d’organisation supérieure. Cela est conforme au principe universel suivant lequel c’est le tout qui détermine le destin de ses parties.


John Eccles : Plus j'étudie le cerveau, moins je suis matérialiste

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Nous considérons comme allant de soi le fait que notre esprit agisse sur notre cerveau pour lui commander un mouvement voulu. La plupart des philosophes, des psychologues, et des neurophysiologistes rejettent pourtant cette évidence de bon sens. Ils affirment de manière dogmatique que ne faisant pas partie du monde matériel les événements mentaux comme la pensée et la préparation d’une action ne peuvent causer de changements nulle part dans le monde.


Jacques de La Rocheterie et l’apport de Jung à la psychologie

Pour Freud, la prise de conscience se fait par le processus de cause à effet: «Je suis comme cela parce que»… C’est pourquoi les freudiens ne peuvent plus prendre de patients au-dessus de quarante ans. Les souvenirs sont trop lointains et le conditionnement de la partie de l’existence déjà vécue bien installée de manière rigide. Pour Adler, le travail analytique est principalement finaliste mais cette finalité ne dépasse par l’insertion dans la vie sociale et la diminution des complexes d’infériorité ou de puissance troublant l’individu. Quant à Jung, il tient compte, bien entendu du passé de l’Analysant par l’anamnèse et les rêves de l’Inconscient personnel. Il tient donc compte du processus de cause à effet mais il est également finaliste du fait des rêves de l’Inconscient qui guident le rêveur tout au long de son Evolution.


Reynold Welvaert : L'effort et le non-effort

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Rien n’est possible sans exercices, sans efforts et sans directives, telle est la conception courante que l’on a de la méditation. Ce point de vue correspond à des habitudes de penser et d’agir transmises de générations en générations. Il amène l’homme à imiter à se discipliner spirituellement suivant un modèle (proposé ou imposé) afin de réaliser un état de bonheur permanent.


Jean-Louis Siémons : Réflexions sur la bhakti-dévotion selon la Gita

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Dans la parabole de l’Enfant Prodigue, l’homme (qui est karmiquement un auto-exilé : il s’est éloigné du foyer du Père, pour « jouir » de son héritage), le malheureux démuni « se souvient du Père ». Il se met en route et, dès lors, « à tous moments se souvient du Père ». Il n’est plus seul dans son exil : il garde le Père « présent dans sa conscience »…


Robert Linssen : Krishnamurti: "la pensée n'est pas l'intelligence"

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KRISHNAMURTI insiste également sur l’importance d’une perception directe et globale très différente de celle qui nous est familière. Pour être adéquate et parfaite l’attention implique des conditions qui sont rarement prises en considération. Pour être adéquate, la perception requiert à la fois une qualité d’intelligence et un élément d’affectivité de qualité supérieure. L’élément affectif, au sens où l’entend Krishnamurti, est dégagé du sentimentalisme et des impulsions qui nous sont familières. Pour Krishnamurti, l’élément affectif n’est pas séparé de l’intelligence. Pour cette raison il a utilisé pendant plusieurs années l’expression d’ «esprit-cœur ».


René Fouéré : Parapsychologie et Soucoupes Volantes

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Le précepte socratique, « Connais-toi toi-même », reste le guide le plus sur de ceux qui veulent savoir ce qu’ils font, pourquoi ils le font, et ne pas suivre des chemins d’illusion – ces chemins fussent-ils immémoriaux -, en s’imaginant qu’ils y rencontreront une vérité dont ils seront, à la face du monde, les proclamateurs.
La recherche qui se veut digne de ce nom doit être désintéressée. Elle doit tendre à la découverte de ce qui est et non à l’affirmation de ce qu’on voudrait qui fût. Elle est inséparable d’une certaine forme d’humilité.


Reynold Welvaert : L'incident

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A notre époque nous voyons l’escalade de la violence allant de pair avec les conflits d’opinions. Personne ne fait attention à la source de cette violence. Aveuglés par l’ignorance, tout le mal est attribué aux adversaires et ainsi la violence continue. Conditionnés par des préjugés, des conclusions, nos attachements à des images donnent de l’importance au passé, aux pensées reflet de la mémoire. Ainsi il n’y a pas de réponse possible à ce niveau de la conscience.


Robert Linssen : L'Inde avant le bouddhisme

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Une vue panoramique des principaux courants de la pensée indienne s’impose pour deux raisons : premièrement, le bouddhisme est apparu en Inde; deuxièmement, il est partiellement une réaction contre les pratiques rituelles, les sacrifices, les superstitions de l’époque védique et certaines notions du brahmanisme. La pensée indienne résulte, en grande partie, d’un mélange de deux courants. D’abord, et très longtemps avant la période védique, le Yoga. Ensuite, la période des védas, des Upanishads et du Védanta formant le fond du brahmanisme.