Dès maintenant nous pouvons examiner avec précision ce que poursuivent les chercheurs de vérité — le « sadhaka » indien, le « philosophos » hellène — engagés dans leur voie traditionnelle de la Sagesse. La même injonction s’applique à l’un comme à l’autre : se connaître, prendre conscience, en soi-même, de la nature immuable, indestructible de son être. Tel est l’aboutissement de la recherche au terme du « gnôthi seauton » (Connais-toi) ou du dévoilement de l’Atma Upanishadique.
Il semble de prime abord contradictoire de parler de l’éducation « selon » Krishnamurti. Le climat psychologique présidant à toute éducation véritable est fait de liberté, de création, d’intelligence et d’amour. L’un des buts essentiels de l’éducation consiste dans l’épanouissement des facultés créatrices et originales de chaque enfant. Cet épanouissement de l’intelligence du cœur et des formes élevées de la sensibilité requiert un affranchissement de tout conditionnement de l’esprit, de tout processus d’imitation, de tout conformisme, de toute autorité psychologique. Il n’entre donc pas dans nos intentions de faire de la propagande pour la pensée de Monsieur Krishnamurti ni d’élaborer une méthode d’éducation qui est basée sur un système particulier de pensée.
Le destin est souvent défini comme l’expression d’une volonté divine réglant les événements futurs d’une façon fatale ou irrésistible. Nous ne perdrons pas notre temps à nous intéresser aux querelles ayant trait au libre arbitre et au déterminisme. Nous préférons examiner directement les aspects pratiques et théoriques de ce que l’on appelle communément « notre destinée » et « notre liberté ».
Les sectes ésotériques du monde musulman sont nombreuses. Leur niveau spirituel est très inégal. Parmi les plus connues il convient de citer le Soufisme. Mais le Soufisme lui-même englobe diverses tendances très inégales. Mentionnons les adeptes de la foi Bahaï, disciples de Baha-Ullah, le mouvement Soufi fondé par l’artiste indien Inayat Khan, le mouvement Soufi beaucoup plus initiatique et ésotérique dirigé par le Vénérable Iranshar que nous avons longuement connu à Degersheim, en Suisse, les sectes Soufi beaucoup plus hermétiques encore attachées aux enseignements de Muhyi-d-din Ibn Arabi, de Abd al Karim ibn Ibrahim al Jîli, du Cheik Ahmad al-Alawi (1869-1934), du Maître Aïa Aziz, etc.
Qu’ils en soient conscients ou non, la plupart des êtres humains vivent sous le signe de l’angoisse et de la violence. Peu le reconnaissent. Et ceux qui le reconnaissent s’avouent plus facilement angoissés que violents. L’angoisse et la violence sont intimement liées. Des penseurs et des psychologues de plus en plus nombreux se consacrent à l’étude de ce problème fondamental.
Les progrès de la psychologie nous ont permis de nous rendre compte de l’imprécision de nos réponses à la question la plus simple de toutes : « Que pensons-nous ? » Nous savons que la partie consciente de nous-mêmes — celle que nous connaissons avec une relative clarté — ne constitue qu’un infime fragment de notre moi total. Au delà de ce conscient périphérique et superficiel demeurent les séries de couches profondes formant l’inconscient. Cet inconscient est beaucoup plus important que le conscient. Son rôle est prédominant.
La vérité, disait Carlo Suarès, est une chose que l’on voit complètement d’un seul coup, ou bien que l’on ne voit pas du tout. Il n’y a pas de demi-mesure entre le dualisme et le non-dualisme. Pour Chen-Houei, l’illumination véritable et définitive ne peut être que subite. Il la désigne en chinois par le terme « touen wou », ce qui signifie une conversion totale et instantanée, un bouleversement complet de la conscience, une réalisation abrupte, non préfigurée, soudaine et totale.
Tout effort d’unification, d’apaisement est certes louable et des rencontres interreligieuses semblables à celles qui se sont tenues à Paris sont du plus haut intérêt par le climat de haute spiritualité qui s’en dégage. Mais là où les choses se gâtent, c’est au moment où, sous prétexte d’œcuménisme, des orateurs travestissent la pureté première d’enseignements et tentent de démontrer publiquement les prétendues similitudes entre le bouddhisme et la pensée chrétienne.
Chaque instant comporte quelque chose d’unique, de totalement neuf, d’irremplaçable. Ce n’est que dans cette optique, extraordinairement souple, dynamique, adéquate, que la Forme parvient à nous signifier le langage étrange et merveilleux qu’elle nous destine.
L’amitié véritable est rare. Son authenticité dépend de certaines qualités de désintéressement, d’honnêteté, de gratuité, de pure affectivité qui lui donnent tout son charme et sa beauté. Un mode et une qualité de relation d’une exceptionnelle richesse peuvent s’établir entre des amis véritables.
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