Aucune société, quelle qu’elle soit, ne peut exister sans ces paramètres de l’antagonisme énergétique : attraction et répulsion, homogénéité et hétérogénéité, avec propriété d’actualisation et de potentialisation respective, s’interdisant le passage à l’absolu, d’un côté comme de l’autre de ses constituants structuraux et systématisants
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W. Labriola : Au sujet de L. Adams Beck
L’Occident met toujours l’accent sur la matière. Dès l’âge de trois ans, les enfants sont habitués, en Europe, en Amérique, à pleurer jusqu’au moment où ils obtiennent tout ce qu’ils veulent. En Asie, sur ces hauts plateaux du Tibet, où se promène ce jeune homme, « Ormond » tel est son nom, découvre que l’enseignement reçu est fait d’enfantillages, de pacotilles, que ses maitres étaient totalement ignorants, dépourvus de sagesse, d’évolution, et il en rit. Il réalise que tout ce qu’il a appris est faux et vain. Il faut au plus vite dépasser ces enseignements traditionnels et aller tout droit à la Vérité par la simplicité.
W. Labriola : Comment approcher le Bouddhisme ?
Pour les Chrétiens c’est un mot précis, le « je » qui compte ses sacrifices et ses prières, et les offre en échange d’une belle place au ciel. En Extrême-Orient, la religion est moins intéressée. Le moi n’existe pas. Seules existent les apparences du moi. Nous sommes reliés à tout l’univers. Rien n’est continu, tout est transitoire. Nous faisons donc partie d’un tout, lorsque nous le découvrons, nous sommes délivrés de l’illusion et sommes heureux.
Jean Klein : Le Ha-Tha Yoga de Bhagavan Patanjali
C’est néanmoins aux grands sages de l’Inde, les « Rishis », que revient le mérite à notre sens d’avoir su définir, hormis des principes rationnels, plusieurs méthodes positives, d’application illimitée, dégageant dans la pratique les moyens concrets d’y parvenir. Le fruit de leurs recherches millénaires fut légué à l’humanité sous le nom de « Yoga Shastras » et transmis ainsi oralement de maître à disciple jusqu’à nos jours.
le Dr. W. Labriola : L'Enfant et la Nature
Partout il y a alternance d’activité et de repos. Aux jours succèdent les nuits, aux printemps et aux étés succèdent les automnes et les hivers. Après nos agitations et nos vacarmes, par contre il est rare que nous vivions des moments de détente ou de silence. Pour cette raison, j’ai toujours conseillé aux parents d’inculquer à leurs enfants l’amour du silence et de la détente succédant à une phase d’activité, de vacarme ou de tension. Cinq minutes par jour suffisent, mais elles sont comme quelques gouttes d’éternité dans l’océan déchaîné du temps.
Robert Linssen : Voies spirituelles progressives et abruptes
L’origine des Voies spirituelles Non Duelles se situe dans l’antiquité lointaine de l’Inde. Parmi les textes les plus connus, il importe de mentionner le « Yoga Vashishta » attribué, selon la tradition indienne, au maître indien Vashishta précepteur du roi Daratha. Le « Yoga Vashishta » était la source d’inspiration préférée du célèbre maître indien Ramana Maharshi (1870-1950) de Tirunamavalai. Celui-ci est considéré comme l’un des représentants les plus purs de la sagesse indienne « non duelle”. Il en était une incarnation vivante.
Jean-Pierre Lombard : La Gnose en exercice. Lecture De Raymond Abellio
Par gnose, Raymond Abellio entend « l’activité constituante de la conscience claire ». C’est-à-dire la déification de l’homme par l’émergence de sa conscience transcendantale, « naissance de Dieu en nous » pour Maître Eckhart, la transfiguration du monde et des corps.
Robert Linssen : La voie spirituelle
Par “Voie spirituelle” nous désignons une prise de conscience non dogmatique consacrée à l’étude du monde intérieur, de la mémoire. L’exploration des couches multiples de la vie intérieure et des niveaux de la Conscience s’effectue librement soit sous les conseils d’un guide éclairé, soit par chacun en s’inspirant d’un processus d’attention et d’honnêteté rigoureuse.
Robert Linssen : A quoi servent les réunions spirituelles?
Aucune tradition, aucune autorité spirituelle, aucune soi-disant révélation ne peut nous aider à mieux nous connaître. Nous connaître est essentiel. […] Pour nous connaître, il suffit de lire le livre vivant que le destin étale devant nous en toute simplicité, d’instant en instant. Page après page, de moment en moment, le livre se déroule mais nous ne voulons pas le lire. Nous préférons nous intoxiquer sous l’action des innombrables narcotiques spirituels que nous offrent les religions, les théologies. Le livre de la vie ne peut être lu qu’en acte, au cours d’une lucidité attentive à nos réactions lors de nos rapports avec autrui.
Robert Linssen : La Solitude suprême
Les compagnons les plus bruyants ne sont pas ceux que nous pensons généralement. Ils ne sont pas seulement extérieurs. Ils sont surtout intérieurs. Ce sont nos pensées, les images que nous avons déifiées, les croyances, les dogmes, les identifications multiples aux personnes et aux objets matériels ou spirituels.