E. Lester Smith : Le rôle de l'homme dans l'évolution

Cependant, c’est l’évolution de l’homme lui-même qui importe réellement. L’homme peut transmettre à ses successeurs non seulement les caractéristiques génétiques contenues dans ses gamètes, mais aussi la provision qu’il a faite de connaissance et d’expérience. Cette provision peut se partager immédiatement sans attendre la génération suivante. Ainsi, l’homme a déjà énormément accéléré l’évolution dans ce sens culturel. En outre, il est maintenant capable de guider l’évolution vers un but qu’il a choisi lui-même. C’est en acceptant et en exerçant cette formidable responsabilité que l’homme doit prochainement exprimer sa divinité.

E. Lester-Smith : Unité, dualité, et réalité

L’Univers est pénétré par la Dualité ; cependant l’Unité persiste. Quand l’Un devient Deux, Esprit et Substance, c’est alors que naît la Dualité. Mais les Deux restent compris dans l’Un, et ainsi l’Unité est préservée. Dans ces domaines le langage trébuche, il faut qu’il s’exprime par des énigmes et des paradoxes. Il a recours à des lettres majuscules pour des mots qui n’ont pas leur sens habituel. Ainsi donc dans le domaine le plus élevé, la Dualité est latente, l’Unité domine suprêmement. Réciproquement dans le domaine le plus bas, le monde physique, la dualité et la diversité règnent suprêmement et l’unité est difficile à découvrir. En descendant, le changement est progressif; il est à présumer que l’on peut considérer le milieu du Manas comme le pont en dessous duquel la dualité est dominante.

Frédéric Lionel : Europe, humaine aventure

L’homme est témoin et acteur sur la scène du monde, appelé à créer en ce monde et par cycles renouvelés, par la confrontation des efforts, par l’intégration des courants de pensées, par l’exploration de son univers, de nouvelles ébauches de civilisations toujours plus avancées, car l’avance de toute civilisation est en relation étroite avec l’état spirituel d’une société humaine, devant tendre vers une ordonnance apte à promouvoir un épanouissement, correspondant aux moyens des hommes qui la composent, moyens qui ne sont pas égaux pour tous.

Robert Linssen : Du conflit à l’unité des profondeurs

L’amour réel est toujours une ouverture au monde. Il développe naturellement notre capacité relationnelle avec les êtres et les choses, par un affranchissement des automatismes du passé. Mais les habitudes et les jugements de valeur du passé ont une force d’inertie considérable. De ce fait, nous ne sommes jamais complètement dans le présent. Le présent n’est plus qu’un mot vide de sens. Il n’est qu’un passage rapide entre un passé mort et un avenir qui n’est pas encore. Or, c’est dans le présent que l’énergie créatrice de l’Univers anime le cœur ultime des êtres et des choses. Ainsi que l’enseignaient les anciens Maîtres du Zen, « l’Infini est dans le fini de chaque instant ».

Robert Linssen : Manifeste du « vivant » (extraits)

Mais au risque de faire scandale — et c’est souvent utile — nous déclarons que — du point de vue spirituel et par contraste au VIVANT — la pensée dans son état actuel de fonctionnement fait figure de déchet, de matière fécale psychique (pour ne pas être inconvenant). Et ce sont ces résidus psychologiquement mal odorants que la plupart des psychanalystes, les adorateurs des symboles, remuent afin d’en faire ressurgir le VIVANT. Le processus qui, partant du VIVANT arrive au résiduel est irréversible. Les vrais alchimistes le savent fort bien.

Robert Linssen : La flamme de l'attention

Mais « qui » est attentif lorsque toutes les habitudes mentales, tous les choix, toutes les répulsions, tous les automatismes mentaux de l’ego sont absents ? Et d’où émane la prodigieuse intensité d’énergie qui se révèle lors d’un silence intérieur véritable (qui ne résulte plus d’une volonté de l’ego) ?

Médiation et Univers Par Robert Linssen

D’instant en instant, émanent du champ de conscience universelle des paquets d’ondes de probabilité Ceux-ci forment le niveau ultime de toute matière y compris celle du cerveau humain. Celui-ci, grâce à son énorme complexité cellulaire et sa finesse de perception a la capacité de répondre à tout instant à ces paquets d’ondes par un accueil d’une certaine qualité. Cet accueil peut-être adéquat ou inadéquat.

Robert Linssen : Électronique Psychique - Réincarnation - Physique Moderne

Depuis cette expérience fondamentale, appelée « Samadhi » en Inde, je me suis intéressé passionnément à la structure exacte des constituants ultimes de la Matière. Je sentais avec une certaine acuité que les énergies spirituelles auxquelles j’étais soudainement sensibilisé provenaient autant des profondeurs de ma propre constitution cellulaire que d’autres domaines encore mystérieux. Je me plongeai alors dans l’étude de la biologie, de la physico-chimie et, finalement, la physique nucléaire. Quelle était bien la nature de ces électrons, de ces neutrons, de ces protons ? Quelle pouvait bien être la nature de ce champ unitaire et de l’énergie universelle formant la substance même des mondes visibles et invisibles ?

R. Linssen : La perception globale immédiate

A chaque instant, des pensées se présentent dans le champ de notre esprit. Elles se présentent sous forme de mots, d’images. Très souvent, ces pensées n’ont pas été choisies de propos délibéré pour répondre adéquatement aux circonstances. Ce sont les pensées que S. Freud et St. Zweig appelaient les pensées « intruses ». En bref, elles sont là. Elles sont là comme autant d’échos constants, automatiques, rapides du passé dont l’ombre portée masque la clarté du Présent

Robert Linssen : L'équilibre pensée-sentiment et la mutation

Comment déconditionner l’esprit ? C’est en cela que réside partiellement ce que Krishnamurti appelle une « impossible question » par le fait que la pensée qui tente d’opérer ce déconditionnement n’est elle-même dans son état actuel de fonctionnement que conditionnement et facteur de conditionnement. L’attention devrait s’appliquer à l’étude de la nature de la pensée elle-même.