Rob Lewis : Sommes-nous en train de donner l’Alzheimer à la terre ?

Il n’y a pas si longtemps, associer les mots « plante » et « mémoire » dans un sens scientifique aurait prêté à sourire. Mais ce temps est révolu. De nombreux travaux scientifiques publiés suffisent désormais à démontrer que les plantes non seulement se souviennent, mais aussi apprennent, prennent des décisions, communiquent et perçoivent leur environnement.

Krishnamurti : L'identification, la peur, le temps et la liberté

Donc, pouvez-vous ne pas vous identifier et pourquoi vous identifiez-vous ? Vous comprenez ma question ? Pourquoi ? Est-ce que, par l’identification avec un autre, vous vous évadez de vous-même ? Approfondissez cela, s’il vous plaît ! Vous évadez-vous ? Ou, vous pouvez vous identifier avec un autre, parce que vous êtes solitaire, ou vous avez peur de n’être rien. Vous comprenez ? Être absolument vide, psychologiquement, je ne veux pas dire biologiquement, s’agissant de la nourriture. Est-ce que ce sont là les raisons ? Ou le fait que vous ne vous êtes jamais posé cette question et, est-ce que, si vous vous la posez, vous avez peur de vous voir en face, tel que vous êtes réellement ? Par conséquent, l’identification avec un autre devient un moyen de vous évader de ce que vous êtes. Donc, vous demandez alors ce que vous êtes ?

Krishnamurti : Être libre, c’est ne pas s’identifier

Nous nous demandons s’il y a une chose telle que la liberté. Et, aussi longtemps que l’esprit, la pensée, la sensation, les émotions, s’identifient à un objet particulier, un meuble, un être humain ou une croyance, y a-t-il liberté ? Évidemment non ! Du moment que vous vous identifiez à quelque chose, vous niez la liberté. Si — parce que j’aime l’idée de quelque être suprême, avec tout ce qui s’en suit — je m’identifie avec cette chose, et je prie cette chose et je l’adore, y a-t-il liberté si peu que ce soit ? Donc, nous découvrons qu’il n’y a pas de liberté aussi longtemps qu’un processus d’identification se poursuit. D’accord ? S’il vous plaît, les mots sont dangereux ; si je puis le suggérer, ne traduisez pas ce qui est dit avec vos propres mots, dans votre propre langage, selon votre propre opinion, mais écoutez réellement les mots dont nous nous servons, parce que nous sommes alors en communication directe.

Krishnamurti : L’observateur est le mouvement du passé

Ainsi, il y a en nous-mêmes, cette division, l’observateur et l’observé, qui est dualistique. Vous suivez ? Et nous sommes conditionnés par l’éducation, la culture, et tout ce qui s’en suit, par la religion, la prétendue religion, à maintenir cette division, pour voir Dieu. Vous n’êtes rien. Vous suivez ? À maintenir toute cette division, qui est le corridor des opposés. Et quand il y a ce corridor des opposés, il doit y avoir conflit, effort, entraînement. Donc, il est absolument nécessaire de comprendre qu’il faut qu’il y ait seulement observation, non l’observateur essayant de contrôler, d’avoir la haute main sur l’observation, sur ce qui est observé.

Matthew Sims : Des souvenirs sans cerveau

Alors que beaucoup de gens supposent que nos souvenirs sont principalement stockés dans notre cerveau, certains philosophes comme moi soutiennent que — tout comme certains autres aspects de la cognition — la mémoire peut dépasser les limites du corps pour inclure des interactions couplées avec des structures dans l’environnement. En bref, au moins une partie de nos processus cognitifs s’étend à notre environnement. La moisissure gluante est un candidat intrigant pour explorer cette idée, car elle ne possède pas de cerveau, mais peut parfois « se souvenir » de certaines choses sans avoir besoin de stocker ces souvenirs en elle-même…

La nature de la vie religieuse I. Discussion avec Krishnamurti

Nous disons que l’ascension même par le savoir est la destruction de l’homme, et que pour empêcher cette destruction, le savoir doit être remise à sa juste place, et c’est dans cette remise à sa juste place que se trouve le début de la vie religieuse.

L’avenir de l’humanité III. Discussion avec Krishnamurti

Maintenant, lorsque j’observe la peur, cette peur c’est moi. Je ne suis pas séparé de cette peur. L’observateur est donc l’observé. Dans cette observation, il n’y a pas d’observateur pour observer, car il n’y a que le fait : la peur c’est moi, je ne suis pas séparé de la peur. Alors, quel est le besoin d’analyse ? Dans cette observation, s’il s’agit d’une observation pure, tout est révélé, et je peux logiquement tout expliquer à partir de cette observation sans analyse.

L’avenir de l’humanité I. Discussion avec Krishnamurti

Pour les noms complets des participants, voir ici. Achyut Patwardhan : Monsieur, il y a un sentiment général de crise qui s’aggrave. Ce sentiment est dû à divers facteurs environnementaux — la course aux armements, la pollution, les problèmes économiques — et il est sous-tendu par un profond sentiment de déclin moral ; dans un pays comme l’Inde, […]

Le monde est un prisme, non une fenêtre : une interview avec Zoë Schlanger

En repoussant les limites de notre compréhension scientifique occidentale de l’intelligence, la journaliste climatique Zoë Schlanger évoque son dernier livre, The Light Eaters, et explique comment la conscience des plantes remet en question les structures et hiérarchies que nous avons imposées aux êtres vivants, nous inclus. Biographies des contributeurs Interviewée : Zoë Schlanger est rédactrice au […]

Stephen Robbins : Bienvenue dans le champ holographique : Repenser le temps et la conscience

Lorsque le magazine Analogy s’appelait The Secular Heretic, nous avons publié des articles époustouflants. L’intérêt de développer un contenu qui se détourne de l’actualité au profit d’un matériel plus substantiel est que l’on peut revisiter ce dernier et le trouver toujours rafraîchissant et intellectuellement convaincant, en découvrant souvent de nouvelles compréhensions. Cette semaine, j’encourage les […]