Michael Levin : Les êtres vivants ne sont pas des machines (aussi, ils le sont totalement)

La solution que je propose est de prendre conscience que rien n’est réellement quoi que ce soit, et d’abandonner le littéralisme qui confond nos cartes avec la totalité du territoire. Cessons de présumer que nos modèles formels (et leurs limites) représentent la totalité de ce que nous essayons de comprendre et de prétendre qu’une métaphore objective universelle est une représentation authentique des « êtres vivants », alors que toutes les autres sont fausses. En d’autres termes, rejetons la seule chose sur laquelle les organicistes et les mécanistes sont d’accord — l’hypothèse selon laquelle il existe une seule image précise et réaliste des systèmes si seulement nous pouvions découvrir laquelle est la bonne.


Brian Cox : Les échelles incompréhensibles qui régissent l’Univers

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Comment mesurons-nous l’univers, et nous y prenons-nous mal ? Le physicien Brian Cox dévoile les présupposés cachés derrière nos unités de mesure, montrant comment la perspective humaine déforme notre compréhension de l’espace, du temps et de l’échelle. Cox explore les constantes fondamentales — comme la vitesse de la lumière, la constante de Planck et la gravité — qui sous-tendent le tissu même de notre univers.


Arash E. Zaghi : La dynamique quantique relationnelle et le collier d’Indra : Une compréhension non-duelle de la réalité quantique

Le professeur Zaghi présente la Dynamique quantique relationnelle (DQR), un nouveau développement de la Mécanique quantique relationnelle (MQR) de Carlo Rovelli reposant sur une base mathématique et métaphysique solide. La DQR contourne la régression infinie inhérente à la MQR (tout étant constitué de relations entre méta-relations, et celles-ci consistant en des relations entre méta-méta-relations, etc., à l’infini) en proposant que, bien que toutes les entités physiques soient effectivement relationnelles, les relations — et même l’espace-temps lui-même — naissent au sein d’un champ de conscience sous-jacent.


Todd Hayen : Pourquoi la science est fondamentalement dénuée de sens

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La plupart des humains ne veulent pas vivre comme des animaux. Ils estiment être au-dessus de cela. Peut-être qu’ils l’étaient, quand ils étaient « au-dessus des animaux » dans le Jardin d’Éden, avant de manger cette bonne tarte aux pommes que M. Serpent avait préparée pour eux — venant de l’arbre de la connaissance, rien de moins. N’est-ce pas cela, la « science » ? Ou peut-être est-ce précisément cette chose-là qui leur a donné le sentiment d’être supérieurs aux bêtes qui les entouraient. Quoi que ce fût, ou peu importe comment cela se produisit, ils se mirent ensuite à savoir des choses. La science fut inventée, et nous voilà partis autour du mûrier, attendant que le diable sorte de sa boîte.


Vijay Jayaraj : Le dogme climatique et l’ignorance des experts

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Le modus operandi des médias est souvent simple : faire passer à répétition un programme préétabli. J’ai été, comme peut-être des milliards d’autres, victime de cette méthode éprouvée de tromperie de masse. Même certaines des personnes les plus intelligentes en sont venues à craindre une catastrophe climatique sur notre belle planète bleue. Si vous vous […]



Colin Todhunter : Riz mutant et rats de laboratoire de Bill Gates : grandes expériences dans les champs de l’Inde

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Les préoccupations relatives aux droits de propriété et aux DPI (droits de propriété intellectuelle) sont au cœur des critiques formulées à l’encontre du riz génétiquement édité en Inde. Le débat va au-delà de la biosécurité et des risques environnementaux et porte sur des questions plus larges, telles que l’autonomie des agriculteurs, la souveraineté des semences et le transfert du contrôle des institutions publiques vers les détenteurs de brevets privés.


Anil Seth : L’illusion d’une IA consciente

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Le neuroscientifique Anil Seth expose trois raisons pour lesquelles les gens ont tendance à surestimer les chances que l’IA devienne consciente. Personne ne sait ce qu’il faudrait pour construire une machine consciente — mais comme le souligne Seth, on ne peut pas l’exclure. Étant donné les incertitudes, il met en garde contre toute tentative délibérée de créer une conscience artificielle.


R.P. Kaushik : Enquête sur le néant

Lorsque vous avez cessé de la décrire et de fuir par le plaisir, les rituels, les dogmes et les croyances, vous vous retrouvez face à ce néant. Regardons maintenant ce néant : voici ma solitude, voici mon néant. Je le vis totalement, complètement, parce que mon esprit a cessé de le décrire. Mon esprit reconnaît aussi la nécessité de l’affronter parce qu’il ne peut s’en échapper. Dès que mon esprit cesse de le nommer, de fuir, d’y penser, que se passe-t-il ? Qu’arrive-t-il à l’observateur ? Comprenez bien la nature de l’observateur. L’observateur est l’accumulation du savoir passé, des expériences, des émotions, des plaisirs et des rituels. Lorsque tous ces éléments disparaissent, où est l’observateur ?


Claude Tresmontant : Les sciences expérimentales et la théologie

Il faut donc bien reconnaître, objectivement, et que cela nous plaise ou non, que l’Univers dans son histoire est un système qui reçoit de l’information, et de l’information nouvelle, constamment. Il est donc bien comparable à une symphonie en train d’être composée, depuis quelque dix-huit milliards d’années, symphonie dont nous n’avons aucune raison de penser qu’elle soit achevée, symphonie composée ou constituée non pas de compositions musicales mais de compositions physiques, chimiques, biochimiques, biologiques, finalement composée d’êtres qui sont des substances, des psychismes et bientôt des personnes.