V. N. Alexander : L’expérience de la démocratie représentative a échoué

Partout, les représentants élus sont compromis, achetés ou corrompus, parce que nous les avons investis du pouvoir que les organisations criminelles recherchent. Comme on pouvait s’y attendre, un cartel technocratique est en train de s’installer à la place du gouvernement. Abandonner la croyance que seul le pouvoir entre de mauvaises mains est dangereux. Aucun dictateur bienveillant ne viendra jamais nous sauver.


Mike Fairclough : Bienvenue au pays de la liberté… jusqu’à ce que vous exprimiez une opinion

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Ce n’est pas un hasard si presque tous les gouvernements du monde se sont retournés contre leurs citoyens en même temps. En imposant des idéologies nuisibles et illogiques, en punissant les dissidents et en semant la peur à propos de tout, de la météo au simple rhume. Tout cela fait partie d’une vision définie par des organisations telles que les Nations unies et à laquelle notre gouvernement a adhéré. Alors, attachez vos ceintures, dites à la police du woke d’aller se faire voir, et déchirons ce cirque mondial de « l’élite » prétentieuse qui pense pouvoir nous materner jusqu’à la soumission.


David Edwards : L’ego vertueux — Un autre type de « personne spéciale »

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Il n’est pas anodin de s’insurger contre le manque de compassion des personnes qui nous entourent ; cela signifie qu’elles sont toutes moralement « inférieures ». Sur cette base, notre ego se sentira autorisé à se déchaîner, à prêcher et à être condescendant — à affirmer sa domination sur tout le monde — aussi brutalement que n’importe quel ego qui réussit ou qui souffre. Il devrait être étonnant que tant de personnes ostensiblement motivées par la compassion pour la souffrance humaine et animale soient « pleines de… eh bien, de haine ».


Emmanuel Vaughan-Lee : Hommage à Joanna Macy

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À travers son œuvre et sa vie, Joanna a transmis une manière d’être qui ne se détourne pas de l’effondrement, mais écoute ce qui en émerge. Elle nous rappelle que le chagrin n’est pas un échec, et que ressentir de la peine pour le monde en flammes, c’est être éveillé à sa beauté : « Face à l’impermanence et à la mort, il faut du courage pour aimer les choses de ce monde et croire que les louer est notre vocation la plus noble ».


Richard Smoley : Comment penser l’impossible : entretien avec Jeffrey Kripal

Jeffrey J. Kripal, titulaire de la chaire J. Newton Rayzor en philosophie et pensée religieuse à l’université de Rice, est l’un des explorateurs les plus intrépides des implications de la recherche psychique et spirituelle. Ses ouvrages comprennent The Superhumanities: Historical Precedents, Moral Objections, New Realities et Esalen: The Religion of No Religion. Son livre le […]


"Pourquoi sommes nous préoccupés par nous-mêmes ?" par Krishnamurti

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nous recherchons sérieusement pourquoi les êtres humains, avec ce monde merveilleux autour d’eux, la beauté, l’extraordinaire nature, la qualité de l’eau, les oiseaux, la mer et la terre, et le ciel et les cieux au-dessus d’eux, pourquoi ils ont réduit toutes ces choses à ce petit atome étroit, à cette petite chose, et pourquoi ils écrivent d’énormes livres à son sujet et cherchent comment s’en débarrasser, que faire, quelle pratique adopter, comment méditer, se sacrifier, se renier, s’interdire la nourriture, jeûner, faire toute chose pour se débarrasser du petit « moi ». Il y a cette futilité du sacrifice, cette futilité du déni du « moi » et de l’identification à quelque chose d’autre, à la famille, à la nation, à une croyance, à un dieu, à ce qui est international — vous suivez ? — ces innombrables formes d’identification qui ne résoudront pas le problème. Qu’est-ce qui dissoudra cette chose qui est si corruptrice, qui est toujours à la recherche du pouvoir, d’une position, de l’autorité, qui s’empare pour elle-même, de toute chose, qui utilise le savoir comme un moyen pour obtenir davantage de succès, davantage de pouvoir, davantage de satisfaction, etc. ?



David Bohm : plénitude, temps, sens

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Mais en même temps, l’explicite est dans l’implicite et non l’inverse. Nous pouvons le constater dans la vision. Nous avons la vision du coin de l’œil (périphérique), qui est vague, mais qui capte très bien les mouvements, et nous avons la vision du centre qui est très net. Si le centre est endommagé, vous pouvez toujours utiliser l’autre partie, mais si la périphérie est endommagée, le centre n’a plus de sens. Il en va de même pour l’esprit ; il y a l’arrière-plan génératif qui émerge dans le foyer bien défini, sur lequel nous pouvons concentrer notre attention. Mais nous devons également prêter attention au général, au générateur, ce qui implique de développer une attention non dirigée.


Michael Egnor : La science et l’âme

L’approche de la compréhension du monde et de nous-mêmes qui a été remplacée par le matérialisme était celle de la métaphysique classique. Le penseur et enseignant le plus éminent de cette tradition fut saint Thomas d’Aquin. Suivant Aristote, Thomas écrivait que l’âme humaine possède différents types de facultés. Les puissances végétatives, partagées par les plantes et les animaux, servent à la croissance, à la nutrition et au métabolisme. Les puissances sensibles, partagées avec les animaux, comprennent la perception, les passions et la locomotion. Les puissances végétatives et sensibles sont des facultés matérielles du cerveau. Mais les êtres humains possèdent deux facultés de l’âme qui ne sont pas matérielles — l’intellect et la volonté.


Iain McGilchrist : Une révolution dans la pensée ? Comment la théorie des hémisphères nous aide à comprendre la métacrise

L’hémisphère gauche a évolué pour prêter une attention en faisceau étroit, concentrée sur un détail que nous connaissons déjà et désirons, et orientée vers la saisie et l’acquisition, que ce soit pour manger ou pour un autre usage. En un mot, l’hémisphère gauche existe au service de la manipulation. L’hémisphère droit, quant à lui, est attentif à tout le reste qui se passe pendant que nous manipulons : partenaires, congénères, progéniture — et prédateurs, afin de ne pas être mangé pendant que nous mangeons. Son attention est large, soutenue, cohérente, vigilante, et non engagée quant à ce qu’elle peut trouver : exactement l’opposé de celle de l’hémisphère gauche. En bref, l’hémisphère droit est au service de la compréhension du tout contextuel, qui n’est rien de moins que le monde.