Lynn Margulis & James Lovelock : Le petit monde des pâquerettes - Un modèle quantitatif de Gaïa

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Le modèle présenté ci-dessus se concentre sur la température moyenne à la surface. Une augmentation de l’intensité de la luminosité solaire tend à induire une augmentation de la température à la surface. Un mécanisme simple et plausible, basé sur quelques propriétés élémentaires et bien connues du comportement et de la croissance des êtres vivants, permet de montrer que la régulation de cette température peut émerger comme la conséquence logique de ces propriétés de la vie.


le Professeur R. Tocquet : Charles Richet, un pionnier de la science métapsychique

En métapsychique, Charles RICHET s’attacha surtout à établir la réalité des faits, à rechercher les conditions de leur obtention ; les théories ne l’intéressaient guère, car, disait-il avec raison, « elles me paraissent d’une fragilité effarante ». Certains métapsychistes, qui, de nos jours, considèrent essentiellement le paranormal comme matière à dissertation et sujet à de subtils jeux de l’esprit, feraient bien de méditer les paroles du Maître.



Pierre D’Angkor : Itinéraire 8: A tâtons vers l'absolu

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Nous disons donc que la Vie et l’Intelligence créatrice qui président à tout le développement d’un Univers se trouvent dès l’origine contenues potentiellement dans son énergie primordiale. L’Esprit se dégagea progressivement de sa gangue de matière. Voilà pourquoi les « Upanishads » nous parlent de la matière comme étant Brahman (on sait que pour la science moderne la matière c’est de l’énergie) : « il s’ensuit », écrit un penseur de l’Inde, « que Sat, Chit, Ananda, l’être, la conscience, la béatitude, sont dans la matière et attendent de s’y manifester… La matière a fait apparaître la vie, et la vie a fait apparaître le mental : maintenant le mental s’efforce de faire apparaître un principe supérieur, auquel Shri Aurobindo a donné le nom de supramental, et que les prophètes de jadis connaissaient sous le nom de « Vignâna ».


Lucien Gérardin : Travail alchimique ou méditation ? laboratoire ou lab-oratoire?

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Le secret alchimique de faire de l’or n’aurait-il été, selon la thèse de G. Monod-Herzen, qu’un appât imaginé par les sages hermétistes pour introduire les néophytes dans leur gnose de salut ? L’alchimie ne serait-elle au fond qu’une variante de la religion secrète hermétique ? Cette thèse a l’avantage d’expliquer simplement l’hostilité plus ou moins latente que l’Eglise triomphante a toujours eu envers l’alchimie. Les religions organisées n’aiment guère l’aventure mystique individuelle, car cette dernière remet forcément en cause les hiérarchies ecclésiastiques et les pouvoirs établis.


Tchalaï Dermitzel : Le tarot: comment s'en servir?

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Chacune des images qui composent le tarot est tellement archétypale qu’elle correspond à la fois à une partie d’un schéma de l’évolution collective de l’humanité et l’évolution individuelle, ainsi qu’à un portrait de l’univers. Car l’ensemble des arcanes recouvre toutes les possibilités de l’expérience humaine, y compris l’expérience à venir, ainsi que toutes les situations psychologiques…


Pierre D’Angkor : Itinéraire 7: Expérience mystique et haute science

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Ici aussi, nous trouvons chez Krishnamurti un enseignement analogue, mais explicité plus directement et non sous le voile d’une parabole. Il nous dit qu’on n’atteint pas le Réel par la pensée conceptuelle, mais par l’Amour. Est-ce à dire qu’il faille dissocier l’amour de l’intelligence et exclure celle-ci dans cette approche ou cette recherche de Dieu? Non certes, et nous voyons les mystiques chrétiens eux-mêmes le reconnaître. Sans doute, tous les vrais mystiques, chrétiens et non chrétiens, reconnaissent-ils cette nécessité d’imposer le silence aux puissances du sentiment, de l’imagination et de la pensée discursive, avant d’aborder les sommets de l’union mystique. Pourquoi? Mais parce que ces puissances en nous sont naturellement orientées vers le monde sensible.


Jean Néaumet : Deux contes traditionnels des derviches

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Ainsi la littérature soufie peut être goûtée pour sa beauté, émouvoir, divertir ou stimuler l’esprit mais elle est essentiellement une littérature d’action. Pas plus que les rituels, les livres ne sont des monuments historiques, des objets de vénération ou de délectation. Et s’ils le deviennent, ils perdent alors tout pouvoir effectif pour celui qui les reçoit à ce niveau. Leur efficacité, leur pouvoir de communication, sont fonction de la connaissance, de l’« être », de celui qui les a modelés à l’adresse d’un groupe d’étudiants déterminés, d’une communauté ou d’une société particulière. Aucun texte, aucun « exercice », aucune méthode, dans cette optique, n’a de valeur universelle ou perpétuelle. D’où la nécessité, à chaque époque et pour chaque communauté — au sens large du terme — d’une reformulation, d’une révision du matériel par un soufi qualifié, en fonction des conditions nouvelles de temps, de lieu, de mentalité.


Aimé Michel : Je suis d'accord avec Pauwels sur l'essentiel, je m'explique sur le reste

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Toute lueur nouvelle aveugle. Il faut, pour la faire voir, écrire clair, beaucoup réfléchir, prendre sur soi la peine que l’on veut épargner : « Je n’ai pas la plume facile. Cela me vient de l’adolescence, où j’ai sacralisé l’écriture. » L’adolescence : « J’écrivais la nuit, sur la table de la salle à manger, pendant que mon père cousait et que ma mère et ma femme dormaient… Je découvrais quelque chose d’essentiel : la litote, l’écriture dépouillée est toujours un degré au-dessous de l’émotion. »


Le mysticisme: qu'est-ce c'est ? entretien Louis Bouyer - Georges Daix

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Le mot mystique, dès le début, apparaît lié à mystère qui signifie simplement secret, ou réalité tenue ou à tenir secrète. Dans l’hellénisme, tout comme mystère, au sens religieux, désigne simplement des rites cachés aux profanes, ta mystka s’applique aux rites eux-mêmes ou aux objets rituels, et oï mystkoï désigne simplement les initiés à ces rites. Mais jamais, ni chez Plotin ou les autres néoplatoniciens ni chez les adeptes de la philosophie religieuse de l’hermétisme, ces mots ne désignent une expérience religieuse qu’ils connaîtraient. Le seul emploi du mot chez Plotin est pour désigner une interprétation cachée d’un mythe. La notion de mystique, ou théologie mystique au sens de connaissance mystique de Dieu, est une notion qui fait sa première apparition chez des auteurs chrétiens…